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1944 ; Base aérienne de Camp Malir à 10 km de Karachi.

Mon nom est Angela Mc Cloud. Un ange dans les nuages ! C'est tout moi, ça
Je débarque au mess des pilotes et je commande un wiskey. « Que fait-elle là ? » se demandent tous ces mâles en manque de nanas, en se rapprochant de moi. Une femme pilote ? Est-ce possible ? Ils se débattent car tous veulent me payer à boire. Je sors mon portefeuille et règle ma consommation. Je sors, car je n'ai pas de temps à perdre. Mon copilote m'apprend que le plein est fait, mais j'ai encore quelques détails à régler… Comme passer par le bureau du commandant de la base… Qui avale de travers en voyant une femme pilote entrer dans son bureau. En principe, la chose n'est pas autorisée sur le front d'autant que j'ai un statut de « civile »… Mais j'ai des ordres du général C. R. Smith qui commande l'USAAF en Inde, ce qui perturbe très fort le macho qui commande l'aérodrome.

Après m'être restaurée, je m'apprête à embarquer sur mon DC3 lorsqu'un pilote, comme il en a le droit, fait de l'avion-stop et me demande de l'emmener à Kunming.

Voler à 20.000 pieds avec un Dakota… et les Japs ! risque de ne pas être un voyage d'agrément…

Critique :

La première chose qui frappe lorsqu'on tient cette bande dessinée en main, c'est le soin méticuleux apporté aux dessins des avions. Les paysages et les personnages ne sont pas en reste ! Romain Hugault accomplit une oeuvre du tonnerre de Dieu, puisque c'est lui le dessinateur et le coloriste de cette histoire. Mais d'où sort cet individu ? Pilote à dix-sept ans, fils de pilote, il n'est peut-être pas né dans un avion, mais il s'est toujours senti pousser des ailes. Il aurait pu piloter pour gagner sa vie, mais, heureusement pour nous, il décida de faire carrière dans le dessin et de nous offrir quelques-unes des plus belles planches de coucous et d'aviateurs.

On en viendrait presque à oublier le scénariste ! Yann le Pennetier (dites simplement Yann) est un véritable touche-à-tout dans le monde de la bande dessinée. On le retrouve là où on ne l'attend pas car les idées se bousculent chez ce diable de Breton qui a eu la lumineuse idée de s'installer à Bruxelles. Il réalise ici un scénario qui renouvelle le genre dans l'univers de l'aviation puisqu'il met en scène une femme pilote, très sexy (modèle pin-up typiquement américain de la Seconde Guerre mondiale) avec un caractère trempé qui ne s'en laisse pas conter.

Incontournable pour tous les fans d'aviation, cette série est une belle opportunité de distraction pour tous ceux qui ont envie de passer un fort agréable moment de détente.
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Cette BD a l'intérêt de mettre en évidence les WASP et les femmes engagées dans la 2de guerre mondiale. A défaut d'être reconnues comme militaires et combattantes, elles restaient des civiles mais assuraient tout de même des missions parfois périlleuses.
Voilà, c'est l'intérêt scénaristique de cette BD.
Tout le reste de cette BD repose, sinon, sur du jargon aérien et militaire tartiné à la grosse louche, de gros clichés, les courbes avantageuses du personnage principal et de très beaux avions. Parce qu'il faut reconnaitre que, si Angela prenant son bain me laisse de marbre, les avions sont vraiment très bien dessinés et rendus. Pas certaine de lire la suite pour autant.
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A la lecture de la première page, j'ai eu un petit peu peur et j'ai espéré qu'il ne reste pas dans le thème effrayant des Banshees (même si, connaissant les BDs de ces 2 auteurs, j'étais confiant…)

Cette introduction en matière est surprenante mais permet de comprendre le pendant psychologique du surnom de ces escadrilles américaines.

La couverture, 2eme et 3eme plat de couverture :

Une merveille graphique.
La couverture présage du contenu de la BD.
Une Pin-up bien pulpeuse, des avions P-40 Warhawk, la jungle birmane… tous les éléments fétiches de Yann et Romain Hugault (les femmes, l'aviation et l'histoire…).
Bref, cette couverture nous plonge immédiatement dans l'ambiance « têtes brulées » et nous met immédiatement dans le bain.
Les 2eme et 3eme plat sont tout aussi bien réalisés sur des pages en couleur crème, nous avons droit à de belles représentations détaillées des fameux P-40, et une magnifique Pin-up (Angela) rappelant l'ouvrage du même nom réalisé par Philippe Berthet et dont Yann en a été le « scénariste » aussi.

Le dessin, les couleurs :

Le dessin est splendide, superbement travaillé, exploité avec un sens du détail poussé.
Pour l'anecdote, le « préface » fait référence à un ancien combattant, ou à des experts historiens de la seconde guerre mondiale et/ou à l'aéronautique (Jean Barbaud par exemple, un autre excellent dessinateur sur l'aviation et surtout expert en la matière).
Ainsi Romain Hugault se soumet à la critique d'experts pour encore plus sublimer ses dessins, et arriver à un travail véritablement abouti et visuellement impeccable.

Le trait est dynamique, vivant, plein de rondeurs (notamment pour les belles femmes).
Le détail de l'environnement est somptueux, comme la jungle birmane ou le massif Himalayen.
La vivacité et le mouvement des scènes d'actions sont impressionnants, au point de presque vivre de l'intérieur ces séquences de batailles aériennes !
Ce dessinateur maîtrise le show aérien et il le fait savoir !

Les personnages sont superbement bien réussis aussi, et pour une fois, le héros est une femme (bien qu'oeuvrant dans un univers machiste) !
Les costumes sont aussi agréablement bien rendus jusqu'au détail de l'écusson des « WASP » ou des « fighter squadron », ou des défauts sur les coutures des vêtements etc…

Et que dires des zincs P-40 Warhawk, C-47 Dakota,chasseur KI-27 !!
Le travail graphique atteint là des sommets !!
Les avions de cette époque ont vraiment du style et du caractère, et je ne boude pas le plaisir de voir ces qualités aussi bien retranscrites dans le dessin.

Les couleurs sont réalistes, ni trop ni moins exagérées, juste ce qu'il faut…
Certaines scènes sont même magnifiquement colorisées, et la couleur met encore plus en valeur le dynamisme du dessin (la bataille au-dessus de l'Himalaya est juste exceptionnelle !).
Les effets, quant à eux, sont parfaitement réussis aussi (Vitesse, Aura lors de l'apparition d'Angela dans les premières pages etc…).

Le scénario, le découpage :

Certaines mauvaises langues diront que le scénario de ce tome est bâclé, en regard de ce Yann a bien pu nous offrir jusqu'à maintenant, mais moi je dirai « que nenni » !

Certes le scénario est plutôt conventionnel, et somme toute presque basique, mais je reste persuadé que ce tome n'est qu'un léger préambule de ce qui nous attend pour la suite à venir en 2 tomes (espionnage, belle histoire d'amour entre Angela et le pilote Rob Crowler, la grande aventure etc..).
De plus, les dialogues sont remplis de références et d'anecdotes comme les « fifinella », où l'on apprends, après une brève recherche sur le net, que ce sont des personnages de dessins animés de Walt Disney et qu'ils sont utilisés sur l'emblème des WASP, ou bien ce qu'est un « short snorter », un « hump », l'"aluminium trail", le "Burma Banshees wail" ou bien aussi, les références au 89th Fighter Squadron, l'OSS ou le front CBI etc…
Non, le travail de recherche a été considérable et non négligé.
Yann (et Romain Hugault) ont dû y passer des heures et des heures sur cet ouvrage !

Le découpage est bien fait (notamment l'introduction entre la lecture du livre sur les Banshees et l'apparition de Angela… serait-ce un signe prémonitoire pour la suite de l'histoire ?).
On ne s'ennuie pas à la lecture de ce tome, et l'on va de surprise en surprise (par exemple en découvrant ce que sont les demoiselles du C-47 Dakota d'Angela…).
Le découpage est donc tout aussi dynamique que le dessin et ainsi amplifie l'émotion que nous suscite les ballets aériens orchestrés admirablement par Romain Hugault.

Au final ce tome relate donc l'épopée que ces WASPs ont vécu avec panache, et avec beaucoup plus de courage que la majorité des hommes, car il fallait être sacrément suicidaire pour accepter de telles missions. Mais ainsi, elles ont su s'imposer dans le milieu très fermé et machiste de l'aviation militaire américaine.
Et avec tout cela, elle ont su rester élégantes et féminines !

Ciao,
yann

Lien : http://www.7bd.fr/2015/05/an..
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En 1944, les japonais occupent la Birmanie et les américains vont aider les chinois en créant un pont aérien au dessus de l'Himalaya.
Parmis tous les aviateurs, débarque Angela Mc Cloud qui fait partie de la "roman airforce service pilot". Tres mal considéré du fait de sa féminité, dénigré par l'armée,il faut du courage à ces femmes pour s'imposer. Et c'est le cas d'Angela.

Une histoire agréable qui sert surtout à mettre en avant des avions de la seconde guerre mondiale et leurs pilotes, comme cette escadrille "burma banshee", ainsi que de beaux combats aériens. D'ailleurs le dessinateur excelle dans l'art de reproduire les différents coucous avec une grande précision et certainement une solide documentation.
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Avant les anges de la téléréalité, il y avait les Angel Wings qui combattaient pour notre liberté au milieu de la jungle birmane. Il y a un côté très glamour dans cette série qui débute. Il faut dire que Yann nous a habitués à cela depuis Pin-up. Cependant, les femmes vont jouer cette fois-ci dans la cour des grands.

En effet, notre héroïne est une aviatrice qui doit se rendre en Chine et traverser par conséquent la chaîne himalayenne contrôlée par les japs. Il y a également un côté Bob Morane qui m'a plu. Cerise sur le gâteau, cela s'inspire d'une unité ayant réellement existé mais dont l'action est un peu passé inaperçu au milieu de la Seconde Guerre Mondiale.

Par ailleurs, le dessin est de toute beauté non seulement au niveau des zincs, mais également des décors et des personnages. C'est assez rare pour le souligner. Je considère que Romain Hugault est l'un des meilleurs dessinateurs de sa génération. Les planches sont réellement de toute beauté.

Alors même si l'intrigue demeure d'un grand clacissisme, il y a toute une ambiance particulière qui m'a séduit du premier abord. On s'embarque assez facilement pour une aventure passionnante.
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Avec les aventures de cette forte femme, Yann et Hugault nous plongent dans les soubresauts de cette guerre, entre sabotages, missions de sauvetage de pilotes éjectés et attaques ennemies. Pour ceux qui ne connaissent pas, Romain Hugault est un superbe dessinateur passionné d'aviation et pilote hors de la planche à dessin. Il est ainsi le chef de file d'une école de BD d'aviation et à moins que vous ne soyez allergiques à ce qui à des ailes et des hélices, il faut dire que l'ensemble de ses albums regorge d'illustrations de voltige et de batailles aériennes absolument magistrales de virtuosité et de précision documentaire. Il faut voir le dessin de chaque vis et rivet pour imaginer le travail de documentation et la passion du détail qui anime l'illustrateur.

J'ai découvert Hugault sur son premier album et premier succès, le Dernier envol, recueil de quatre histoires, de quatre vies liées aux avions, pendant la seconde guerre mondiale. Si cette période occupe la quasi-totalité de son oeuvre (hormis une escapade sur la première guerre mondiale dans le pilote à l'Edelweiss) ce n'est pas uniquement par-ce qu'elle lui permet de dessiner des avions de guerre mais bien par-ce que les années 1940 le fascinent. Dans Angel wings plus que dans ses autres séries, le scénario de Yann insiste particulièrement sur le sort réservé aux femmes dans une Amérique machiste, qui plus est lorsqu'elle est en guerre. Cette BD que l'on pourrait presque qualifier de féministe a l'intelligence de ne pas être anachronique comme le sont souvent les histories contestant une situation historique. Angela est révoltée bien sur, mais femme de son époque, elle accepte en partie sa condition qui ne changera que dans le regard que lui portent les hommes de la base en constatant son courage. L'on en sait très peu sur cette étrange aviatrice sachant se battre, manier un fusil et survivre dans la jungle birmane, qui est étonnamment assez peu présente dans les cases hormis dans la trame générale du scénario qui semble tourner autour du décès de sa soeur, aviatrice comme elle. Et pour cause, il faut le reconnaître, l'histoire est assez anecdotique et plus un prétexte à illustrer des séquences d'aviation via le personnage du pilote de chasse Rob, des paysages et des séquences de bataille. C'est la recette de tous les albums de ce dessinateur (ses autres séries sont peut-être un peu plus consistantes), mais cela n'en fait pas moins de magnifiques BD bien au-dessus de la moyenne des albums grand-public historiques.

A la documentation visuelle de l'illustrateur répond une précision historique concernant une foule de détails sur les bases militaires en Asie, le quotidien d'un soldat sur le Front oriental ou la politique de déstabilisation radio du Japon (méthode certainement coutumière de tous les régimes en période de guerre mais saisissante ici: insidieusement on insinue que les médicaments donnés par l'armée US rendent impuissants, que les femmes restées au pays trompent les soldats, etc)… Je disais que l'histoire était un décors. Cela n'est pas une critique: la force de ces albums est documentaire et sur ce point c'est une grande réussite. Personnellement j'ai moins apprécié ce décors birman que les précédents albums du tandem Yann-Hugault en Europe, mais cela reste passionnant de réalisme, que ce soit les dialogues, les poses, les coiffures, on sent l'envie de cartes postales les plus précises et on apprend plein de choses. Bien sur on reste du côté hollywoodien, c'est clair, coloré, plein de bons mots. Cela n'empêche pas des drames, mais la dureté de la guerre reste au loin, comme dans l'esprit d'un aviateur perché sur son aigle d'acier au-dessus des combats.

Pour résumer, si vous aimez les avions, les belles images colorisées au numérique, la précision historique, les femmes (côté émancipation et côté rondeurs…), les années 40… foncez, au risque de découvrir un auteur que vous ne pourrez plus lâcher.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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C'est bon. Un petit peu gonflant dans l'héroïne à gros seins. Oui je sais c'est son style mais ça peut être lassant. Mais ça le fait avec une histoire intéressante dans le climat profond d'une chine tropicale sous un début d'occupation japonaise.
Un bon début d'histoire, à suivre de toute façon...
Et une magnifique couverture.
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Lors d'une visite, mon libraire m'a proposé de faire l'acquisition d'un tirage de luxe du tome 7 de la série Angel wings par Romain Hugault et Yann. Je lui ai répondu que je devais surtout me plonger dans la BD. Je ne suis pas un grand adepte des BD d'aviation.
Je me suis donc rendu dans le rayon qui contenait la série. Ma première impression lorsque j'ai vu les couvertures n'était pas très positive. J'ai feuilleté rapidement quelques pages des volumes. Cela m'a décidé à faire l'acquisition des 3 premiers tomes indissociables puisqu'ils forment un épisode de la série.
Tout d'abord, j'ai été très impressionné par le graphisme qui est très pointu. Paysage, personnages, avions ; tout est léché. On a donc très envie de poursuivre la lecture. Surtout que la couleur est également très soignée et donne vraiment un esprit très vintage au dessin. le découpage des planches est très dynamique, surtout dans les scènes de vols. Romain Hugault délivre un travail d'une qualité exceptionnelle.
J'étais parti avec des a priori à la vue des couvertures qui jouent sur le côté très pinup de l'héroïne. Je m'étais dit que j'allais tombé sur une histoire très phallocrate. Grossière erreur. le scénario met la lumière sur les femmes pilotes américaines, les WASP, qui ont joué un rôle non négligeable dans la second guerre mondiale. Cela m'a éclairé sur cet aspect de la guerre que je ne connaissais pas. L'héroïne, Angela, femme membre du corps des WASP et de l'OSS, ancêtre de la CIA, a des formes parfaites de pin-up. C'est peut être cela qui m'avait rebuté en voyant cette hyper sexualisation de la femme, mais il ne faut pas oublier qu'en d'autres temps les canons de beauté n'étaient pas les mêmes qu'à notre époque. L'histoire m'a fait oublier ce côté de l'héroïne. Yann a subtilement mené son scénario. du coup, la BD devient à mon sens plutôt une BD féministe tant le caractère de l'héroïne est bien trempé. Elle ne s'en laisse pas compter dans un monde machiste.
Cette série m'a permis de passer un bon moment. J'ai dévoré les 3 premiers volumes et je vais me mettre en quête de la suite de la série. J'ai beaucoup aimé et je la conseille à toutes les personnes qui sont comme moi des profanes dans l'aviation.
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Angela Mc Cloud fait partie du WASP, le Women Airforce Service Pilots. Malgré sa qualité de pilote, difficile pour elle de ne pas être victime des blagues et quolibets de ses homologues masculins.
Après avoir atterri sur une base américaine située en Inde, Angela va devoir faire équipe avec un pilote, le lieutenant Robbins Clower, pour traverser la terrible chaîne de l'Himalaya et livrer sa précieuse cargaison sur une base en Chine…
Le récit est plutôt intéressant, mélange d'humour misogyne et de combats aériens. Des scènes de combats et vols aériens très réussis et très beaux d'ailleurs.
Ce premier tome propose une histoire pour l'instant assez classique, mais captivante ; la fin de l'album promet une suite encore plus passionnante…
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Un vrai régal dans les dessins les scènes de combat les lumières…
magnifiques illustrations des avions.
Scénario léger, classique mais efficace. le personnage d'Angela est un peu too much mais l'ensemble se tient!
Amateur de la série Les têtes brûlées vous y retrouverez l'ambiance.

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