De ce que j'ai pu lire d'Hugdebert, il ressort que le bonhomme a deux grandes passions : les trains et la Belle Époque. C'est dire s'il devait être à l'aise pour se laisser dans
le train du plaisir, une aventure ferroviaire située fin XIXe. On suit les aventures du commissaire Stepanov au cours de son voyage de la Russie jusqu'à la France, avec pour mission de démasquer des anarchistes qui préparent un attentat contre le tsar. Au cours de son enquête, il va culbuter la plupart des passagères du train et pas mal de passagers aussi. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai apprécié cette BD, pansexuelle dans l'esprit. S'ajoute un joli style tout en ombrages et nuances de gris, avec un trait qui donne aux scènes clarté et lisibilité et sait offrir beaucoup de détails sans pour autant surcharger l'ensemble.
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