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Les aventures de Maître Li et Boeu... tome 3 sur 3

Patrick Marcel (Traducteur)
EAN : 9782207251874
300 pages
Denoël (11/10/2001)
3.79/5   33 notes
Résumé :
Alors que le bourreau Main du Diable est sur le point de battre son record de décollations successives réussies, 1044, excusez du peu, et qu'il s'en vient sur la grand-place de Pékin pour trancher le cou de Tou l'Hôtelier de sixième rang (condamné pour hérésie culinaire, mais ceci est une autre histoire), voilà que l'irruption d'un tch'i-mei - comprenez un mort vivant -, le déconcentre. À la suite de cette catastrophe capitale, Maître Li et Boeuf Numéro Dix découvre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
En Résumé : J'avoue sortir de ma lecture avec un léger sentiment de déception, pas que ce livre soit mauvais, non, il se révèle sympathique et offre un agréable divertissement, mais voilà il ne répond pas forcément aux attentes que j'avais suite à ma lecture du premier tome. L'histoire n'est pas mauvaise mais m'a paru abuser inutilement de sous-intrigues pas toujours utiles, ce qui rallonge l'ensemble. On retrouve toujours avec plaisir nos héros, même si on commence à regretter qu'ils aient du mal à évoluer au fil des pages. J'ai aussi trouvé certaines révélations un peu trop faciles et le deux ex machina de fin trop simpliste. L'univers se révèle toujours aussi dense, soigné et captivant à découvrir, avec cette Chine Imaginaire magique et pleine de couleurs. La plume de l'auteur est toujours aussi soignée et travaillée. Au final tout se révèle ici être une question d'attente, pour moi ce troisième tome est le moins bon des aventures de nos héros, mais si j'avais commencé ma découverte par ce tome 3 pour finir avec le premier tome j'aurai peut-être été moins critique. Un troisième tome qui reste tout de même plutôt sympathique à lire et à découvrir.


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Ce volume achève l'oeuvre de Barry Hughart et les enquêtes de Maître Li et de son ancien client et assistant, Boeuf Numéro Dix. Sincèrement, j'aurai aimé qu'il y en ait d'autres, dix, vingt, trente, même rien qu'un!!

Comme les deux volumes précédents, l'humour de celui-ci m'a conquise, tout particulièrement la tendance de Boeuf Numéro Dix et de son maître aux sarcasmes voilés, pour l'un par ses protestations de bêtise, pour l'autre par ses protestations de sénilité.

Petit bémol par rapport aux deux précédents, dans celui-ci j'ai deviné avant la fin qui était en réalité leur adversaire, mais c'est sans doute que j'ai lu les trois romans d'une façon si rapprochée et que la façon qu'a l'auteur de procéder était encore très fraîche dans mon esprit.
Ce qui n'a pas empêché d'ailleurs que j'adore totalement le personnage... Que dire d'autre: que je le recommande, que la galerie de personnages secondaires est tout aussi délicieuse que d'habitude, que les intrigues secondaires se mêlent parfaitement à l'histoire principale et que j'ai refermé ce livre avec un soupir de désespoir: déjà fini!!


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Ce livre m'est tombé des mains au bout de 150 pages... Certains passages sont excellents, voire très drôle. le narrateur de cette enquête fantastique est un "gros bras" au service d'un mandarin très raffiné, versé dans l'ésotérisme, dans une la Chine antique. Une occasion pour l'auteur de jouer avec les poncifs de la littérature chinoise et les préjugés occidentaux, avec un vrai succès : la description d'un marché chinois, fort exotique, mais animé de cris et plaintes très prosaïques, les périphrases compliquées, les titres à rallonge, les énumérations de plats compliqués (et cannibales), les descriptions de tortures chinoises... tout cela m'a bien amusé. Mais au bout de quelques chapitres, cela devient assez répétitif, et on se perd dans les détails. L'intrigue n'est guère crédible, trop compliquée et peu intéressante. Je n'ai absolument pas réussi à croire au personnage du narrateur, gros costaud pas très futé qui fait preuve d'un véritable recul sur le monde qui l'entoure, et surtout, qui semble très loin de la culture dont il est supposé être issu. Et comme les ressorts de l'humour ne varient guère, j'ai fini par m'ennuyer et abandonner à leurs tristes sorts démons et trafiquants de thé...
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Voilà la fin d'une série qui me plaisait beaucoup. Quel dommage que l'auteur n'ait pas continué.

J'ai trouvé cette intrigue plus complexe que les deux précédentes.

Nous retrouvons notre duo de choc qui trouve sur le chemin de leur enquête un marionnettiste et sa fille une chamanka.

L'enquête les mènera dans les hautes sphères de la noblesse, des mandarins et des déités démoniaques.

Boeuf numéro dix tient toujours le rôle du candide à lui les muscles, la sexualité et le monde des rêves.

Li Kao utilise toujours sont esprit pour résoudre les énigmes et les sortir de situations compliquées. Il interprète les signes et son érudition va trouver en la personne du Marionnettiste du répondant. Je pense notamment à la scène surréaliste chez le haut gouverneur autour de plats traditionnels. le théâtre va servir de diversion.

Toujours le thème des illusions, je pense à la scène d'exorcisation. le montreur de marionnettes fait penser à l'expression « qui tire les ficelles ». Qui est qui ? Qui fait quoi ? Notre duo va-t-il savoir faire la part des choses ?

La part de « fantastique » est toujours importante…

Vérité et justice ne vont pas souvent de paire. Maître Li s'en arrange à sa façon.

On continue à explorer des histoires de la mythologie chinoises, ou s'en inspirant.

J'ai bien aimé les explications sur les noms et leurs significations. Cuisine et médecine traditionnelles sont toujours des sujets mis en avant.

Le monde souterrain, les tunnels, les cavernes et les portes secrètes est encore une fois des décors où il se produit des phénomènes étranges.

A la fin les événements s'accélèrent et tout s'enchaîne jusqu'au dénouement final.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Rien ne va plus à Pékin, un tch'i-mei déconcentre le bourreau lors des exécutions publiques, des meurtres commis par des êtres démoniaques sont perpétrés, de hauts personnages fomentent en secret… Bref Maître Li et Boeuf Numéro Dix ont fort à faire pour démêler le sac de noeuds dans lequel ils sont tombés, surtout que les Calamités semblent prêtes à déferler sur la Chine.

Encore une enquête palpitante mélangeant burlesque, aventure, humour, superstition, ironie, magie, légende, complot et cruauté. La sauce prend toujours aussi bien (c'est le cas de le dire dans ce tome), même si l'on se doute de bien des choses des le départ. En effet l'auteur reprend, telles les légendes anciennes, des lieux communs déjà utilisés dans ses précédents tomes. Mais l'intrigue est comme toujours, tellement tarabiscotée que je ne me suis pas ennuyée et que cela ne m'a pas dérangée d'avoir dès le départ des soupçons.

Les aventures de Maître Li et Boeuf Numéro Dix sont pour moi de véritables bols d'air frais, des lectures sans prise de tête où nos protagonistes se moquent des conventions et des puissants sans jamais dévier de leur objectif, la recherche de la vérité.

Je suis bien triste en sachant qu'il n'y aura pas d'autres aventures.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
11 septembre 2014
Si vous avez aimé cette Chine onirique, sautez dessus, vous ne serez clairement pas déçus.
Cette fois encore, le cocktail histoires tragiques/moments cocasses/action déjantée marche du feu de dieu et conclut les aventures de nos deux compères de manière exemplaire.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
L'homme qui avançait vers Maître Li avec une démarche douloureuse, en s'aidant de deux cannes, était desséché, racorni, cassé en deux par l'arthrite, et plus vieux que je ne l'aurais imaginé possible. Je croyais que Maître Li avait atteint les limites de la longévité humaine, mais ce personnage en repoussait les bornes d'une bonne trentaine d'années. Je constatai que de profondes courbettes accompagnaient sa progression, et que Maître Li l'accueillait avec un plaisir non feint.
"Bonjour, Tchang ! Comment allez-vous, ces temps-ci ? lui demanda-t-il avec chaleur.
— Comment je vais ? Je suis sénile, évidemment, répliqua l'antiquité rabougrie. Il y a quelques jours de ça, j'ai eu une longue conversation avec l'aîné de mes petits-fils, et je me demandais comment il était devenu si intelligent, quand je me suis rendu compte qu'il était mort depuis vingt ans, et que je discutais avec le perroquet. Qui est ce grand gamin si musclé, avec son nez écrasé ?"
Maître Li me fit signe d'avancer et de m'incliner.
"Permettez-moi de vous présenter mon honorable ancien client et actuel assistant, Bœuf Numéro Dix, annonça-t-il. Bœuf, voici le Théarque Resplendissant, Seigneur Suprême de l'Aurore orientale et de la Grande Subtilité, Détenteur du Sceptre de Cinabre du Plus Haut Mystère du Grand Mystère — ou, si tu préfères, le Maître Céleste."
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"Se moquer du chien" est la dernière ressource, en période de sécheresse. Si une offrande d'hirondelles aux dragons aquatiques et l'installation des statues de nos dieux locaux sous le soleil torride n'aboutissent à rien, l'unique solution qu'il nous reste est de préparer un cortège nuptial au grand complet, avec char fleuri, gongs, cloches et tambours, sauf que la jeune épousée est un chien. Une chienne, revêtue d'une robe de mariée. Et tout le monde la montre du doigt, s'esclaffe, fait du vacarme, dans l'espoir que ce spectacle incitera le Jeune Garçon des Nuages à contempler cette scène ridicule, en bas, et à rire aux larmes, car ses larmes sont la pluie.
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La lueur dans ses yeux ne contenait pas le froid pur des eaux profondes, comme les yeux de Kouan, mais le froid cruel de la haine. Car Envie ne pourrait jamais connaître le repos, jamais se détendre, jamais jouir, jamais obtenir ce qu'il désirait et jamais cesser de désirer, jamais assouvir la faim terrible qui tourmentait son corps et son âme. C'était un grand aristocrate condamné non seulement à envier les oiseaux, les nuages, le soleil et les dieux, mais même des jardiniers sans cervelle aussi humbles que Boeuf Numéro Dix. Et pour cet affront, les Boeufs Numéro Dix de cette terre allaient périr.
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"Employé comme nom, avec des majuscules, Yu Lan signifie magnolia, mais en minuscules et dans un contexte différent, yu lan peut signifier souriant en secret, et c'est ainsi que j'en vins à penser à elle: silencieuse, gracieuse, aussi lointaine qu'un nuage errant, mais jamais hautaine, jamais revêche, souriant en secret."
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Rien n'est plus dangereux qu'un chaman saoul.
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