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Sylvie Doizelet (Traducteur)
EAN : 9782070754236
242 pages
Gallimard (27/05/2002)
4.19/5   21 notes
Résumé :
Quelques mois avant sa mort, Ted Hughes (1930-1998), l'un des plus grands poètes anglais du XXe siècle, publie Birthday Letters, un recueil de lettres-poèmes adressées à son épouse l'écrivain Sylvia Plath, disparue trente-cinq ans auparavant.
Accusé - parfois violemment - d'être responsable du suicide de la jeune femme, Ted Hughes avait toujours gardé le silence, refusant d'évoquer les sept années de leur vie commune. On découvre avec Birthday Letters qu'il n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Edward James Hughes, plus familièrement Ted Hughes (1930-1998) a été le premier mari de 1956 à 1963 de la poète américaine Sylvia Plath, avec qui il divorce, accélérant sa dépression avant son suicide. Sa nouvelle maitresse Assia Wevill se suicidera aussi en 1969. Les deux femmes ont été victimes de violences conjugales.
Ted Hughes est unanimement reconnu comme l'un des plus grands poètes anglais de sa génération. Il a été « Poet Laureate », c'est-à-dire poète officiel de la Reine Elizabeth II depuis 1984 à sa mort.
Les relations avec Sylvia Plath éclairent sur l'écriture de cette dernière. Elles sont rapportées dans le livre de Diane Middlebrook « Her Husband », traduit en « Son mari » par Valérie Rouzeau (2006, Editions Phébus, 380 p.). Par ailleurs Ted donne sa version des faits dans « Birthday Letters », traduit par Sylvie Doizelet (2015, Gallimard, 288 p.), son dernier ouvrage publié avant sa mort. Il rompt le silence à propos de son épouse, sous la forme de lettres-poèmes sur des aspects de leur vie commune et sur son comportement de l'époque.
Natif d'un village du West Yorkshire, il passe donc les premières années de sa vie en milieu rural. « Les six premières années de ma vie m'ont totalement façonné ». Etudes à Cambridge où il rencontre Sylvia Plath en 1955, avant de s'en séparer en 1962, après avoir eu deux enfants et une maitresse Assia Wevill qui se suicidera aussi en 1969, avec leur fille commune Alexandra Tatiana Eloise Wevill. La responsabilité de Ted Hughes à propos du suicide de Sylvia a fait l'objet de spéculations de la part des critiques. A la mort de Sylvia, devient l'exécuteur testamentaire et édite ses manuscrits, notamment. Il est cependant suspecté d'avoir détruit le dernier cahier du journal intime de Sylvia, qui contenait des détails sur leur vie commune.
Ses premiers poèmes sont très nettement inspirés par la nature et l'innocence des animaux. Il traduira ensuite « Tales from Ovid » (1997, Farrar Straus & Giroux, 257 p.). Personnellement, je préfère la traduction de Marie Cosnay (2017, Editions De l'Ogre, 528 p.).
Cette référence à Ovide n'est pas si anodine qu'il parait.si on connait le poème de Sylvia Plath « La Lune et le Cyprès ». En effet, le cyprès est, avec l'if, l'arbre des cimetières, planté depuis l'Antiquité près des tombes. C'est le symbole de la vie éternelle car il ne perd pas ses feuilles et reste toujours vert. Ovide en parle dans « Les Métamorphoses » au livre X. Il raconte l'origine de cet arbre. le jeune Cyparisus est inconsolable après la mort d'un cerf qu'il a lui-même tué par mégarde. Il demande à Phébus la faveur de pouvoir verser des larmes éternelles. le dieu le change alors en cyprès et gémit « Moi, je te pleurerai toujours ; toi, tu pleureras les autres et tu t'associeras à leurs douleurs ». Pour en revenir au poème, elle y décrit ce qu'il y a autour de sa maison, un vieux presbytère qu'elle a acheté avec son mari dans le village de Court Green dans le Devon, là où elle avait son cheval blanc Ariel. A côté se trouve un cimetière dont elle voit le cyprès de chez elle. « This is the light of the mind, cold and planetary. / The trees of the mind are black. The light is blue. / The grasses unload their griefs at my feet as if I were God, / Prickling my ankles and murmuring of their humility ». (Cette lumière est celle de l'esprit, froide et planétaire, / Et bleue. Les arbres de l'esprit sont noirs. / L'herbe murmure son humilité, dépose son fardeau de peine / A mes pieds comme si j'étais Dieu.). Ce serait Ted Hugues qui lui suggéra ce poème. On retrouve le cyprès dans d'autres textes comme « The Munich Mannequins » (Les Mannequins de Munich), où les cyprès sont directement associés à la mythologie antique et aux femmes. L'apparition des modèles allemands vivants, comme des mannequins inanimés, fait référence à la non-maternité, personnifié par les cycles de la lune « Perfection is terrible, it cannot have children / Cold as snow breath, it tamps the womb / Where the yew trees blow like hydras, / The tree of life and the tree of life » (La perfection est terrible, elle ne peut pas avoir d'enfants / le souffle froid comme la neige, elle tasse l'utérus / Où les cyprès soufflent comme des hydres, / L'arbre de vie et l'arbre de vie).
Ces références à l'antiquité sont courantes chez Ted Hughes, tout comme celles à propos de l'alchimie ou l'astrologie qu'il pratiquait. Comme dans « Cave birds : an alchemical cave drama », édition bilingue traduite par Janine Mitaud (1991, Editions La Différence, 124 p.) dans lequel on revisite les grands mythes primordiaux, envahie par les visions d'un passé dominé par les puissances chtoniennes.
« Birthday Letters » traduit par Sylvie Doizelet (2002, Gallimard, 242 p.) comporte 88 poèmes dédiés principalement à Sylvia Plath. L'ouvrage commence par un poème intitulé « Fulbrigt Scholar » en référence à la bourse que Sylvia Plath a décrochée pour le « Newnham College » de Cambridge, à où ils se sont rencontrés avant de se marier en1956.

Dans le poème « The Tender Place » (le Lieu Tendre), Ted Hughes examine la thérapie par électrochocs que Plath a reçue pendant son adolescence. Utilisée comme moyen de lutter contre la dépression et d'autres problèmes de santé mentale, Hughes critique cette vision démodée de la santé mentale. le poème décrit également comment Plath a été mentalement marquée par ce traitement pour le reste de sa vie et cela ne l'a jamais aidée à surmonter sa dépression.
« I dropped a file across / the electrodes / of a twelve-volt / battery -- it exploded / Like a grenade. Somebody wired you up ». (J'ai laissé tomber une lime sur / les électrodes / d'une batterie de douze volts - elle a explosé / comme une grenade. Quelqu'un vous a mis sous tension).
« Terror / Was the cloud of you / Waiting for these lightnings. I saw / An oak limb sheared at a bang. / You your Daddy's leg. How many seizures / Did you suffer this god to grab you / By the roots of the hair ? » (La terreur / Était le nuage de toi / Attendant ces éclairs. J'ai vu / une branche de chêne coupée en un éclair. / Tu es la jambe de ton papa. Combien de crises / As-tu laissé ce dieu t'attraper)

Dans « The Rag Rug » (Le Tapis), Ted Hughes raconte à quel point il était heureux de voir Plath travailler sur son tapis avant de décrire comment les choses ont changé. « Later (not much later) / Your diary confided to whoever / What furies you bled into that rug. / As if you had dragged, like your own entrails, / Out through your navel ». (Plus tard (pas beaucoup plus tard) / Votre journal s'est confié à qui que ce soit / Quelles furies vous avez saignée dans ce tapis / Comme si tu avais traîné, comme tes propres entrailles, / en dehors, par ton nombril.).

« The Shot » (Le Tir). En utilisant l'image d'une balle, Hughes décrit les déclencheurs possibles du suicide de Plath. Il fait référence à son « papa » comme étant le coupable derrière l'arme, suggérant que sa mort en 1940, alors que Plath n'avait que 8 ans, pourrait avoir été la source de sa dépression. « You were undeflected. / You were gold-jacketed, solid silver, / Nickel-tipped. Trajectory perfect / As through ether. Even the cheek-scar, / Where you seemed to have side-swiped concrete, / Served as a rifling groove / To keep you true ». (Tu n'as pas été détournée. / Tu étais vêtu d'or, d'argent massif, / Pointe en nickel. Trajectoire parfaite / Comme à travers l'éther. Même la cicatrice de la joue, / Où tu semblais avoir glissé sur le côté du béton, / A servi de rainure de fusil / Pour te garder fidèle).
Il compare également Plath elle-même à une « balle à grande vitesse » , car son talent et sa carrière se sont révélés être « Alpha », mais doivent finalement arriver à un point final brutal. Hughes se dégage de toute responsabilité et explique comment son suicide a agi comme une balle qui le traverse maintenant par un effet d'entraînement venant de son père.
Les différentes longueurs des vers « La durée de votre carrière Alpha avec la fureur » créent un rythme brisé et instable et le schéma de rimes est irrégulier et aléatoire, résumant la vie de Sylvia.

« Life After Death » (Vie après la Mort). Dès le premier vers du poème, on peut suggérer que Hughes s'adresse à sa défunte épouse et poète, Sylvia Plath. Dont le suicide a été commis en février 1963
La première strophe aborde les émotions de leur fils Nicholas, 1 an. En mentionnant leur fille Frieda de 3 ans et comment elle commence à souffrir de la perte de sa mère. Il utilise la métaphore d'une blessure pour montrer la douleur qu'elle ressent dans son coeur et comment il essaie en vain de la guérir au fil des jours. Hughes décrit ensuite comment il se sent lui-même comme s'il avait été pendu, toute vie s'écoulant lentement de lui. « By night I lay awake in my body / The Hanged Man / My neck-nerve uprooted and the tendon / Which fastened the base of my skull / To my left shoulder » (La nuit, je restais éveillé dans mon corps / le Pendu / Mon nerf du cou déraciné et le tendon / qui attachait la base de mon crâne / À mon épaule gauche).
La seconde moitié du poème décrit la nuit, où la famille tente de dormir. Hughes parle des loups qui entourent leur maison et hurlent. « The wolves lifted us in their long voices. / They wound us and enmeshed us / In their wailing for you, their mourning for us, / They wove us into their voices. We lay in your death. / In the fallen snow, under falling snow. ». (Nous avons été réconfortés par les longues voix des loups. / Ils nous ont blessés et nous ont empêtrés / Dans leurs lamentations pour toi, leur deuil pour nous, / Ils nous ont tissés dans leurs voix. Nous reposions dans ta mort. / Dans la neige tombée, sous la neige qui tombe).


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"La substance la plus dure de la douleur la plus pure"
(La vie après la mort)

Avant de m'intéresser à Sylvia Plath, je ne connaissais pas Ted Hugues. C'est un poète Anglais reconnu, il a été Poète Lauréat de la Reine Elizabeth II de 1984 jusqu'à sa mort en 1998.

Ce recueil contient 88 poèmes dédiés à Sylvia PLath. Sylvia Plath dont Ted Hugues a été le mari de 1956 jusqu'à leur divorce en 1963, c'est le 11 février de cette même année qu'elle se suicide alors qu'elle a tout juste 30 ans. Ensemble, ils ont eu deux enfants Frieda et Nicholas.

Le poète explore leur relation, revient sur les mythes de la poétesse, sur ses sujets de prédilections, ses failles, ses forces, les deux fois où elle est revenue à la vie, les deux fois où elle a donné la vie, tous les événements de son existence dont il a connaissance, il met en miroir des scènes de vie ensemble et ce qu'il a lu de ses pensées après sa mort dans son journal intime surement celui qu'il n'a pas brûlé. de l'absence qu'elle laisse. Il décrit regulièrement son visage et cette cicatrice que lui a laissé l'une de ses tentatives de suicide.

La culpabilité de Ted Hugues est palpable, l'amour qu'il avait pour elle, et qu'il a pour leurs enfants.

C'est une oeuvre magistrale, les poèmes sont d'une puissance émotionnelle indiscutable, c'est la vie de Sylvia, leur vie en tant qu'amoureux, que couple, que parents, et la vie sans Sylvia, sa vie à lui sans sa nouvelle épouse et sa dernière fille, mortes elles-aussi.

L'écriture de Ted Hugues, je l'ai découverte avec ce recueil, elle est différente de sa plume habituelle d'après les connaisseurs. Il faudra que j'en lise d'autres. 
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Les préludes de la lecture : j'avais choisi de lire ce livre après avoir lu Ariel de Sylvia Plath.

Résumé : Ce recueil de plus de quatre-vingts poèmes est un témoignage de l'auteur sur sa vie familiale avec sa femme Sylvia Plath. Il est considéré comme une réponse à son suicide, mais je n'aime pas cette expression et il ne traite pas que de son suicide.

Le mot de la fin : Même si le vécu est lourd et transparent dans ses lignes, le style et les mots m'ont moins atteint que ceux de sa femme qui transpirent la souffrance. Mais à travers ses poèmes, il a réussi à sublimer sa douleur. Cela ne fait qu'ajouter à mon admiration pour la femme qui fut la sienne et son génie poétique.
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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La plus belle déclaration d'amour jamais faite...
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Tes doigts
  
  
  
  
Qui se souviendra de tes doigts ?
Leur vie légère ? Ils semblaient voler,
Suivre la lumière de ton regard.
Au piano, rythmant de vieux airs des années quarante,
Ils prenaient d’eux-mêmes le rôle du bouffon, impassibles pantins.
Tu leur demandais seulement d’être dans le ton.
Mais lorsque tu parlais, tes yeux révélant
La lumière stroboscopique de ton exultation,
Ils frémissaient, vacillaient comme d’aériennes ballerines.
Je pensais à des oiseaux en quelque parade sexuelle
Sous les tropiques, sautant et faisant la culbute,
Accomplissant d’étranges choses dans les airs, et retombant
    dans la poussière.
Ces danseurs de ton excès.
D’une telle habileté, une telle précision de toucher.
Penser leurs propres pensées était comme une caresse
Qui éclairait le rouge à lèvres aux coins de ta bouche.

Impeccables chefs d’orchestre de ta compétence,
Cabriolant sur ta machine à écrire,
Possédés par un esprit enfantin, espiègle
Qui s’amusait à imiter, à danser chaque geste,
Avec tant de légèreté, tant de brio.

Je me souviens de tes doigts. Et les doigts de ta fille
Se souviennent de tes doigts
Dans tout ce qu’ils font.
Ses doigts obéissent et font honneur à tes doigts,
Les Lares et les Pénates de notre maison.


/ traduction de l'anglais par Sylvie Doizelet
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Le merle

Tu étais la geôlière de ton meurtrier -
Qui te gardait emprisonnée.
Et puisque j'étais ton infirmier et ton protecteur
Ta peine était la mienne aussi.

Tu faisais semblant de te croire en sécurité. Je te nourrissais.
Tu mangeais, buvais, avalais,
Me glissant des regards ensommeillés, comme un nourrisson
De sous tes paupières.

Tu nourrissais la fureur de ton prisonnier, dans le donjon, A travers le trou de la serrure -
Puis subitement, tu bondissais et remontais
L'escalier en spirale, sans lumière.

D'immenses visages rouge coquelicot brûlés, carbonisés, À la fenêtre. « Regarde !»
Tu as tendu le doigt, un merle trimbalait
Un ver dépassant de son gosier.

La pelouse s'étendait comme une page blanche prête Pour le rapport de la prison.
Qui serait celui qui écrirait sur elle
Je ne m'en suis jamais soucié.

Une créature muette, gardant la porte du fourneau
Sur ton trident de démon,
Un crayon entrain d'écrire déjà
Le faux est le vrai, le vrai est le faux.
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St Botolph’s



extrait 3

C’était comme si tes jambes d’Américaine, longues, parfaites,
N’en finissaient pas. Cette main, s’ouvrant toute grande,
Ces longs doigts, ceux d’une danseuse, ou d’un singe.
Et le visage — une boule de joie, serrée.
Je t’ai vue là, plus radieuse, plus réelle
Que pendant toutes les années qui ont suivi,
Comme si je t’avais vue cette fois-là seulement, et plus jamais.
Tes cheveux flottant librement, ce rideau
Tendu sur ton visage, ta cicatrice. Et ton visage
Une balle de caoutchouc, une boule de joie
Autour de ta bouche, rieuse, aux lèvres d’Africaine,
Peintes en rouge, rouge sombre, épais. Et tes yeux,
Serrés, perdus dans ton visage, un faisceau de diamants
Incroyablement brillant, brillant comme un faisceau de larmes,
Des larmes de joie peut-être, un concentré de joie.
Tu avais l’intention de m’abasourdir
Avec ta vivacité. Du reste de cette soirée,
Je ne me souviens de rien ou presque
Je me suis échappé avec ma petite amie. De rien
Sinon de sa fureur près d’une porte,
Et de ses questions sur ton foulard bleu dans ma poche,
Et l’empreinte de tes dents, un arc de cercle enflé
Qui allait marquer mon visage un mois durant,
Et moi pour toujours.


/ Traduction par Sylvie Doizelet
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Pendant que nous nous mariions. Tu étais transfigurée.

SI mince, si neuve et si nue.

Un petit bouquet de lilas humide, tête penchée.

Tu tremblais, tu sanglotais de joie, tu étais

Toute la profondeur de l’océan

Débordant de Dieu.

Tu as dit avoir vu le ciel s’ouvrir

Et dévoiler ses richesses, prêtes à se répandre sur nous.

En lévitation à tes côtés, je me sentais soumis

A une étrange tension : le futur, envoûté.

Dans ce chœur de jour de semaine, déserté, rempli d’échos,

Je te vois

Luttant pour contenir les flammes

S’échappant de ta robe de tricot rose.

Et de la pupille de tes yeux – des joyaux de grand prix

heurtant leurs larmes de feu. Des joyaux

Agités dans un cornet à dés, remis entre mes mains.
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C’était le mois de mai. Comment cela a-t-il commencé?

Qu’est ce qui nous a écorchés vifs comme cela? Par quel

Drôle de tour

La lame de la lune nous a-t-elle, de si bon matin,

fait saigner l’un l’autre? Qu’avais-je fait? J’avais

D’une manière ou d’une autre,

Mal compris. Inaccessible.
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Vidéo de Ted Hughes
Avec Marielle Macé, Clémence Azincourt, Jacques Bonnaffé, Léon Bonnaffé & le petit Paulo Et en duplex : Valérie Rouzeau, Régis Lefort & Béatrice Bonhomme

« Ce qui se fait entendre est aussi la poésie de Valérie Rouzeau,, entre nos récepteurs et son espièglerie, à nous de l'attraper. C'est simple comme Carême (Maurice…), savant comme Roubaud et fouillé comme Desnos, sans fin sans fond comme qui vous voudrez. Par la mouvement les souffles, son ombre persistante. » » Jacques Bonnaffé
Voilà près de trente ans que Valérie Rouzeau (née en 1967) a décidé de vivre en poésie, de ses révoltes et de sa plume. Elle a attiré l'attention des lecteurs après la publication en 1999 de Pas revoir, son recueil de deuil. Depuis, parallèlement à ses ouvrages de poésie, elle traduit notamment des poèmes de Sylvia Plath, de Ted Hughes et de William Carlos Williams. Lauréate du prix Apollinaire en 2012, elle compte parmi les voix contemporaines les plus attachantes.
Le revue Nu(e) lui consacre un numéro complet à l'occasion de la sortie de Éphéméride aux éditions de la Table Ronde. À lire – Valérie Rouzeau, Éphéméride, La Table Ronde, 2020 – Revue NU(e), Valérie Rouzeau, n°70, coordonné par Régis Lefort, avec la collaboration de Béatrice Bonhomme et Danielle Pastor, 2020. Disponible en ligne sur Poezibao.
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