Les Travailleurs de la mer

Après pas mal d'années, j'ai enfin pris la décision de sortir ce livre de ma pile à lire, notamment grâce au Pumpkin autumn challenge (en effet, cela me permettait de remplir une catégorie, tout en lisant un livre qui traînait dans mes étagères !)

L'histoire, je ne l'ai pas bien comprise, de prime abord. Nous suivons Gilliat, un pêcheur éperdu de Déruchette, qui se décide à réparer le navire marchand La Durance afin de conquérir le coeur de celle qu'il aime, puisque la récompense est de pouvoir l'épouser.

Au fil de ses digressions, l'auteur nous amène en fin de compte sur un portrait de la nature et ce roman est un hymne à la mer. Malheureusement, les longues descriptions m'ont ennuyée et ne m'ont pas permis d'apprécier pleinement la plume de l'auteur (pourtant, cela m'avait parut moins long avec Les Misérables, qui est bien plus épais).

En revanche, je reconnais les qualités indéniables de ce livre, mais je n'ai simplement pas accroché. Ce n'est pas ce qui me fera arrêter de lire Hugo, bien que je sois dérangée par le racisme que j'ai perçu dans cet ouvrage (avec l'utilisation, à plusieurs reprises, du N word). On va sans doute me répliquer que c'était une autre époque, mais d'autres avaient dit des choses plus progressistes avant lui. Mais je m'aventure dans un autre débat...

D'ailleurs, en parlant d'aventure, ce roman en est un, mais il avait le défaut d'être trop long pour moi - du moins, à ce moment-là.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

J'avoue que je pense que ne suis soit A pas assez cultivé pour ce genre de lecture soit B trop jeune... Dans les 2 cas cette lecture a été difficile j'ai beaucoup décroché par moment, entre les recherches de définition ou de phrases, ou encore parce que 41 pages de description de Gilliatt, pressée de savoir ce qui allait se passer. Bref honnêtement ce fut pas une lecture concluante... Je ne peux pas lui mettre une mauvaise note ça reste un livre culte, bien que moins connus que les autres oeuvres de Victor Hugo, peut être, en tout cas une expérience bonne à prendre mais peut être à lire plus tard quand je serais plus mature.

Relire Hugo c'est reprendre attache avec une littérature qui n'a plus vraiment cours aujourd'hui. Une littérature qui ne mets pas seulement en scène des personnages avec leurs états d'âme et leurs trajectoires mais qui s'occupe d'installer le lecteur d'alors dans un voyage par procuration par une quantité impressionnante et assez fastidieuse de descriptions topographiques, de considérations techniques, fruit par ailleurs, d'un impressionnant travail de documentation préalable. Ici l'Homme se définit d'abord par l'examen de sa généalogie et de sa position sociale, cruel déterminisme que vient encore alourdir cette solitude existentielle dans sa lutte face aux éléments naturels; morceau de bravoure du livre ou l'Homme et la Mer se disputent les restes d'un naufrage, passage trop court ou Hugo cesse un peu de nous entretenir pesamment de ce qu'il sait pour nous raconter enfin ce qu'il voit.

Une lecture plaisante, même si ce n'est pas mon roman préféré de Victor Hugo.

J'ai beaucoup aimé le début et la fin, où j'ai retrouvé avec plaisir le style bavard mais passionnant de Victor Hugo. Par contre, je me suis un peu ennuyé en lisant la partie centrale, qui est pourtant probablement la plus importante du roman, puisqu'elle s'appelle la lutte du "héros" face à la mer et aux forces de la nature.

Malgré tout, j'ai passé de bons moments de lecture avec ce roman. de quoi me motiver encore un peu plus à poursuivre ma découverte des oeuvres de Victor Hugo.

Victor Hugo est sans doute le plus grand écrivain... pour se qui est de trouver des formules, de belles phrases. Il vous surprend à chaque page, comme personne je pense.
Mais ce n'est pas un bon narrateur, ou en tout cas pas moderne. Trop de longueurs, les sentiments sont trop froids.
Bref, j'ai été déçu globalement, il vaut mieux en rester à ses poèmes...

On m'avait vendu le livre comme une histoire d'amour, heureusement que je connais assez bien l'auteur (j'ai déjeuné avec lui la semaine dernière) pour me rendre compte au bout de 50 pages que l'histoire de Gilliat n'était qu'un pretexte.
En effet, Victor Hugo tombe amoureux des îles de Guernesey, dès le début du roman, on sait que celui-ci leur est dédié. Sur 400 pages, on se promène et on navigue sur les côtes et les îles de la Manche, région si chère à l'auteur.
L'histoire de Gilliat et de le La Durande n'est en réalité que le fil conducteur de notre escapade et donne à Hugo une raison de décrire les différents paysages.

Je n'ai jamais été une grande fan de Victor Hugo (excepté pour L'Homme qui rit), ce livre confirme ce penchant. L'auteur a un talent indéniable dans les descriptions, il s'en donne à coeur joie. le livre est calme et contemplatif, peut-être trop à mon goût ...