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Critique de LudovicKerzic


Moi qui n'arrivais pas à lire, ce genre d'ouvrage quand j'étais adolescent, vingt ans plus tard, je comprends mieux pourquoi. Malgré le fait que les oeuvres de Victor fassent parties du patrimoine culturels français, il faut lire son écriture avec un " certain recul ". Bien sûr, quand on commence à lire le premier volume de cette histoire, on a systématiquement aujourd'hui la vision de la cathédrale Notre-Dame de Paris en feu. Heureusement que Victor Hugo a été là, avec sa plume, pour nous la décrire dans les moindres détails. Mais, il faut s'y tenir ! Surtout quand il évoque ensuite les transformations de Paris ! Pour une personne qui n'est pas Parisienne, on peut s'y perdre très vite dans les noms de rues, de quartiers et n'avoir qu'une seule envie, sauter le chapitre. Chose que je n'ai pas faite par respect vis-à-vis de l'auteur et que je ne regrette pas. Car c'est dans ces chapitres, que l'on découvre tout son travail de construction, toute sa soif de savoir quand il se lance dans la description d'une pensée à l'archidiacre Claude Frollo. En effet, c'est assez déroutant. Il installe une envie de poursuivre l'histoire de Notre-Dame de Paris parfaitement bien et s'excuse de temps à autre envers le lecteur de ne pas poursuivre son histoire comme celui-ci le souhaiterait. On pourrait s'étonner que près de 200 ans plus tard, il lit dans toujours dans nos pensées ! C'est d'une grande politesse, d'une grande sagesse et la première fois que je vois ça. Aujourd'hui, je suis content d'avoir lu cet ouvrage mais je pense qu'il faut aussi une certaine maturité pour le parcourir et surtout prendre beaucoup de plaisir à la lecture. Je retiendrai issue de cette oeuvre deux phrases tellement riches d'actualité et de sens aujourd'hui. Deux phrases que nous devrions méditer. Elles nous font part d'une constatation évidente mais aussi de la seule solution pour tuer la terreur qui souhaite démolir notre liberté d'expression que je considère dans cet extrait comme " la parole écrite ".

" Pour détruire la parole écrite, il suffit d'une torche et d'un turc. Pour démolir la parole construite, il faut une révolution sociale, une révolution terrestre. "
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