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Pierre Albouy (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070321902
480 pages
Gallimard (23/10/1980)
4.08/5   48 notes
Résumé :
L’inspiration des poèmes est à la fois monarchiste et catholique, bien qu’au cours des éditions successives on trouve de nombreux indices de l’évolution de l’auteur vers le libéralisme politique.

Le recueil, dans sa forme définitive, se compose de deux parties : cinq livres d’odes et un livre de ballades.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
"Odes et ballades" est un recueil de jeunesse de Victor Hugo. Oeuvre méconnue d'un poète illustre, qui mériterait peut-être le détour...

Si, dans ce recueil, Victor Hugo n'hésitait pas à défendre des idées politiques monarchiques, il ne reniera cependant jamais ses premiers poèmes ; bien plus, il se glorifiera de sa conversion :

"De toutes les échelles qui vont de l'ombre à la lumière, la plus méritoire et la plus difficile à gravir, certes, c'est celle-ci : être né aristocrate et royaliste, et devenir démocrate."

"... c'est avec un orgueil plus légitime, certes, et avec une conscience plus satisfaite, qu'on peut montrer ces odes royalistes d'enfant et d'adolescent à côté des poèmes et des livres démocratiques de l'homme fait..."

Si Victor lui-même ne renie pas ses premières oeuvres, qui sommes-nous pour le faire !

Dans les préfaces de cette ouvrage, Hugo défend également ses choix littéraires. Dans un XIXème siècle en butte à une "guerre poétique", composer des odes et des ballades, formes plus que démodées, est une extravagance.
Dès ses premières oeuvres Victor Hugo affirme sa singularité et son talent.

S'il est vrai qu'en 1822, notre poète n'en est qu'à ses premiers essais, on sent déjà dans ces odes un souffle épique et un style que l'on retrouvera dans toute son oeuvre.
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« Odes et ballades » est le premier « vrai » recueil poétique de Victor Hugo. Si l'on excepte les vers composés pendant l'enfance et la jeunesse (eh oui, il a commencé tôt, Victor), et les divers poèmes composés avant 1818, il s'agit ici du tout premier recueil du poète (premier chef-d'oeuvre, suivi l'année suivante par « Les Orientales »), première marche d'un parcours hors normes qui culminera avec « Les Contemplations », « Les Châtiments » ou « La Légende des siècles ».
L'intérêt de ce recueil est double : il est clairement daté dans l'Histoire. Les poèmes, écrits de 1822 à 1827, sont nettement connotés monarchistes et catholiques. On sait que le poète évoluera vers un libéralisme de plus en plus affirmé, au point de devenir à la fin de sa vie un symbole de la République. Et puis bien entendu, il s'agit des premières réalisations du poète, qui déjà portent en elles ce qui fera la gloire de Victor Hugo : la maîtrise exceptionnelle de la forme, au service d'une pensée déjà profonde, et d'une remarquable sensibilité.
Le recueil se compose de cinq livres d'odes (les trois premiers sont tout à la louange de la royauté – Louis XVIII et Charles X -, les deux derniers sont plus lyriques et abordent des thèmes plus personnels) et un livre de ballades (où l'auteur montre tout son savoir faire en matière de composition).
Les poèmes qui constituent les Odes sont remarquables et ont été remarqués : signalons l'ode sixième Du Livre premier « le rétablissement de la statue de Henri IV », que le poète avait composé au chevet de sa mère malade. Ce poème reçut le Lys d'or à l'Académie des Jeux Floraux de Toulouse en 1818. C'était la première consécration d'une de ses oeuvres. Victor Hugo en garda une légitime fierté : dans sa maison de la rue Notre-Dame-des-champs (n° 11 pour les amateurs de précisions), le trophée trônait dans le salon principal, nommé à ce titre « salon du Lys d'or ». Pour autant, les Odes, malgré leur qualité, n'ont pas passé l'épreuve des ans.
Les Ballades, au contraire, ont eu un meilleur sort : sur des thèmes beaucoup plus familiers, en utilisant des rythmes de chansons, le poète fait la preuve d'une réelle virtuosité : Voyez par exemple « le Pas d'armes du Roi Jean » (Ballade douzième) :
Ça, qu'on selle
Ecuyer,
Mon fidèle
Destrier.
Mon coeur ploie
Sous la joie,
Quand je broie
L'étrier.

Quant à la ballade treizième, elle est universellement connue depuis que Georges Brassens l'a mise en musique : c'est la « Légende de la nonne » :

Venez, vous dont l'oeil étincelle,
Pour entendre une histoire encor,
Approchez : je vous dirai celle
De Doña Padilla del Flor.
Elle était d'Alanje où s'entassent
Les collines et les halliers. – !
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

Inutile de vous cacher, je vous ai entendus fredonner !

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Un recueil de jeunesse...il en a la fraîcheur, les outrances, les erreurs...Ce n'est pas encore le grand poète populaire aux idéaux novateurs, à l'humanisme conquérant, le penseur inspiré, la voix des peuples en souffrance- c'est un aimable royaliste, assez ultra même...mais tout le talent est là, déjà..
Brassens ne s'y est pas trompé qui a mis en musique, et avec quel talent, La légende de la nonne, une "espagnolade" qui faisait rêver le jeune Victor, dont le papa avait servi, là-bas...
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Ecrits de jeunesse avec sa sensibilité d'instants et d'histoire.

A découvrir et faire découvrir au plus grand nombre sans hésitation ni modération.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
(...) Elle prit le voile à Tolède
Au grand soupir des gens du lieu,
Comme si, quand on n'est pas laide,
On avait droit d'épouser Dieu.
Peu s'en fallut que ne pleurassent
Les soudards et les écoliers
Enfants, voici des boeufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers !
(...)
Or, la belle à peine cloîtrée,
Amour en son coeur s'installa.
Un fier brigand de la contrée
Vint alors et dit : Me voilà !
Quelquefois les brigands surpassent
En audace les chevaliers.
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

Il était laid, les traits austères,
La main plus rude que le gant;
Mais l'amour a bien des mystères,
Et la nonne aima le brigand.
On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers.
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
(...)
(La légende de la nonne, extrait des "Ballades", mis en musique par Brassens)
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Au reste, le domaine de la poésie est illimité. Sous le monde réel, il existe un monde idéal, qui se montre resplendissant à l’œil de ceux que des méditations graves ont accoutumés à voir dans les choses plus que les choses. Les beaux ouvrages de poésie en tout genre, soit en vers, soit en prose, qui ont honoré notre siècle, ont révélé cette vérité, à peine soupçonnée auparavant, que la poésie n'est pas dans la forme des idées, mais dans les idées elles-mêmes. La poésie, c'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout.

Extrait de la préface - 1822
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ODE VINGT-CINQUIÈME.

RÊVES.

En la amena soledad
de aquesta apacible estancia,
bellisimo laberinto
de arboles, flores, y plantas,
Podeis dexarme, dexando
conmigo, que ellos me bastan
por companîa, los libros
que os mande sacar de casa ;
que yo, en tanto que Antioquia
cèlebra con fiestas tantas
la fabrica de esse templo,
que oy à Jupiter consagra,
· · · · · · · · · · · · · · ·
huyendo del gran bullicio,
que hay en sus calles, y plazas,
passar estudiando quiero
la edad que al dia le falta.

Calderon.
El Magico prodigioso.


I


Amis, loin de la ville,
Loin des palais de roi,
Loin de la cour servile,
Loin de la foule vile,
Trouvez-moi, trouvez-moi,

Aux champs où l’âme oisive
Se recueille en rêvant,
Sur une obscure rive
Où du monde n’arrive
Ni le flot, ni le vent,


Quelque asile sauvage,
Quelque abri d’autrefois,
Un port sur le rivage,
Un nid sous le feuillage,
Un manoir dans les bois !

Trouvez-le-moi bien sombre,
Bien calme, bien dormant,
Couvert d’arbres sans nombre,
Dans le silence et l’ombre,
Caché profondément !

Que là, sur toute chose,
Fidèle à ceux qui m’ont,
Mon vers plane, et se pose
Tantôt sur une rose,
Tantôt sur un grand mont.

Qu’il puisse avec audace,
De tout nœud détaché,
D’un vol que rien ne lasse,
S’égarer dans l’espace
Comme un oiseau lâché.

II


Qu’un songe au ciel m’enlève,
Que, plein d’ombre et d’amour,
Jamais il ne s’achève,
Et que la nuit je rêve
À mon rêve du jour !

Aussi blanc que la voile
Qu’à l’horizon je voi,

Qu’il recèle une étoile,
Et qu’il soit comme un voile
Entre la vie et moi !

Que la muse qui plonge
En ma nuit pour briller,
Le dore et le prolonge,
Et de l’éternel songe
Craigne de m’éveiller !

Que toutes mes pensées
Viennent s’y déployer,
Et s’asseoir, empressées,
Se tenant embrassées,
En cercle à mon foyer !

Qu’à mon rêve enchaînées,
Toutes, l’œil triomphant,
Le bercent inclinées,
Comme des sœurs aînées
Bercent leur frère enfant !

III


On croit sur la falaise,
On croit dans les forêts,
Tant on respire à l’aise,
Et tant rien ne nous pèse,
Voir le ciel de plus près.

Là, tout est comme un rêve ;
Chaque voix a des mots,
Tout parle, un chant s’élève
De l’onde sur la grève,
De l’air dans les rameaux.


C’est une voix profonde,
Un chœur universel,
C’est le globe qui gronde,
C’est le roulis du monde
Sur l’océan du ciel.

C’est l’écho magnifique
Des voix de Jéhova,
C’est l’hymne séraphique
Du monde pacifique
Où va ce qui s’en va ;

Où, sourde aux cris de femmes,
Aux plaintes, aux sanglots,
L’âme se mêle aux âmes,
Comme la flamme aux flammes,
Comme le flot aux flots !

IV


Ce bruit vaste, à toute heure,
On l’entend au désert.
Paris, folle demeure,
Pour cette voix qui pleure
Nous donne un vain concert.

Oh ! la Bretagne antique !
Quelque roc écumant !
Dans la forêt celtique
Quelque donjon gothique !
Pourvu que seulement

La tour hospitalière
Où je pendrai mon nid,

Ait, vieille chevalière,
Un panache de lierre
Sur son front de granit.

Pourvu que, blasonnée
D’un écusson altier,
La haute cheminée,
Béante, illuminée,
Dévore un chêne entier ;

Que, l’été, la charmille
Me dérobe un ciel bleu ;
Que l’hiver ma famille,
Dans l’âtre assise, brille
Toute rouge au grand feu ;

Dans les bois, mes royaumes,
Si le soir l’air bruit,
Qu’il semble, à voir leurs dômes,
Des têtes de fantômes
Se heurtant dans la nuit ;

Que des vierges, abeilles
Dont les cieux sont remplis,
Viennent sur moi, vermeilles,
Secouer dans mes veilles
Leur robe à mille plis !

Qu’avec des voix plaintives
Les ombres des héros
Repassent fugitives,
Blanches sous mes ogives,
Sombres sur mes vitraux !


V


Si ma muse envolée
Porte son nid si cher
Et sa famille ailée
Dans la salle écroulée
D’un vieux baron de fer ;

C’est que j’aime ces âges
Plus beaux, sinon meilleurs,
Que nos siècles plus sages ;
À leurs débris sauvages
Je m’attache, et d’ailleurs

L’hirondelle enlevée
Par son vol sur la tour,
Parfois, des vents sauvée,
Choisit pour sa couvée
Un vieux nid de vautour.

Sa famille humble et douce,
Souvent, en se jouant,
Du bec remue et pousse,
Tout brisé sur la mousse,
L’œuf de l’oiseau géant.

Dans les armes antiques
Mes vers ainsi joueront,
Et, remuant des piques,
Riront, nains fantastiques,
De grands casques au front.


VI


Ainsi noués en gerbe,
Reverdiront mes jours
Dans le donjon superbe,
Comme une touffe d’herbe
Dans les brèches des tours.

Mais, donjon ou chaumière,
Du monde délié,
Je vivrai de lumière,
D’extase et de prière,
Oubliant, oublié !


4 juin 1828.
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UNE FÉE.

BALLADE PREMIÈRE.

Elle apparaît… comme ces figures dont le poëte voit les yeux étinceler à travers le feuillage sombre, quand, dans sa promenade du soir, il rêve de l’amour et du ciel.
Th. Moore. Amours des anges.

… La reine Mab m’a visité. C’est elle
Qui fait dans le sommeil veiller l’âme immortelle.

Émile Deschamps. Roméo et Juliette[1].

Que ce soit Urgèle ou Morgane,
J’aime, en un rêve sans effroi,
Qu’une fée, au corps diaphane,
Ainsi qu’une fleur qui se fane,
Vienne pencher son front sur moi.

C’est elle dont le luth d’ivoire
Me redit, sur un mâle accord,
Vos contes, qu’on n’oserait croire,
Bons paladins, si votre histoire
N’était plus merveilleuse encor.

C’est elle, aux choses qu’on révère
Qui m’ordonne de m’allier,
Et qui veut que ma main sévère
Joigne la harpe du trouvère
Au gantelet du chevalier.


Dans le désert qui me réclame,
Cachée en tout ce que je vois,
C’est elle qui fait, pour mon âme,
De chaque rayon une flamme,
Et de chaque bruit une voix ;

Elle, — qui dans l’onde agitée
Murmure en sortant du rocher,
Et, de me plaire tourmentée,
Suspend la cigogne argentée
Au faîte aigu du noir clocher ;

Quand, l’hiver, mon foyer pétille,
C’est elle qui vient s’y tapir,
Et me montre, au ciel qui scintille,
L’étoile qui s’éteint et brille,
Comme un œil prêt à s’assoupir ;

Qui, lorsqu’en des manoirs sauvages
J’erre, cherchant nos vieux berceaux,
M’environnant de mille images,
Comme un bruit du torrent des âges,
Fait mugir l’air sous les arceaux ;

Elle, — qui, la nuit, quand je veille,
M’apporte de confus abois,
Et, pour endormir mon oreille,
Dans le calme du soir, éveille
Un cor lointain au fond des bois.

Que ce soit Urgèle ou Morgane,
J’aime, en un rêve sans effroi,
Qu’une fée, au corps diaphane,
Ainsi qu’une fleur qui se fane,
Vienne pencher son front sur moi !


1824.
En 1828, cette épigraphe a remplacé celle de l’édition originale, Nouvelles Odes, 1824. (Note de l’éditeur.
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ODE VINGT-QUATRIÈME.

PLUIE D’ÉTÉ.

L’aubépine et l’églantin,
Et le thym,
L’œillet, le lys et les roses,
En cette belle saison,
À foison
Montrent leurs robes écloses.

Le gentil rossignolet,
Doucelet,
Découpe, dessous l’ombrage,
Mille fredons babillards,
Frétillards,
Aux doux sons de son ramage.

Rémi Belleau.

Que la soirée est fraîche et douce !
Oh ! viens ! il a plu ce matin ;
Les humides tapis de mousse
Verdissent tes pieds de satin.
L’oiseau vole sous les feuillées,
Secouant ses ailes mouillées ;
Pauvre oiseau que le ciel bénit !
Il écoute le vent bruire,
Chante, et voit des gouttes d’eau luire,
Comme des perles, dans son nid.

La pluie a versé ses ondées ;
Le ciel reprend son bleu changeant ;
Les terres luisent fécondées
Comme sous un réseau d’argent.
Le petit ruisseau de la plaine,
Pour une heure enflé, roule et traîne

Brins d’herbe, lézards endormis,
Court, et, précipitant son onde
Du haut d’un caillou qu’il inonde,
Fait des Niagaras aux fourmis.

Tourbillonnant dans ce déluge,
Des insectes, sans avirons,
Voguent pressés, frêle refuge !
Sur des ailes de moucherons ;
D’autres pendent, comme à des îles,
À des feuilles, errants asiles ;
Heureux, dans leur adversité,
Si, perçant les flots de sa cime,
Une paille au bord de l’abîme
Retient leur flottante cité !

Les courants ont lavé le sable ;
Au soleil montent les vapeurs,
Et l’horizon insaisissable
Tremble et fuit sous leurs plis trompeurs.
On voit seulement sous leurs voiles,
Comme d’incertaines étoiles,
Des points lumineux scintiller,
Et les monts, de la brume enfuie,
Sortir, et, ruisselants de pluie,
Les toits d’ardoise étinceler.

Viens errer dans la plaine humide.
À cette heure nous serons seuls.
Mets sur mon bras ton bras timide ;
Viens, nous prendrons par les tilleuls.
Le soleil rougissant décline ;
Avant de quitter la colline,
Tourne un moment tes yeux pour voir,
Avec ses palais, ses chaumières,
Rayonnants des mêmes lumières,
La ville d’or sur le ciel noir.


Oh ! vois voltiger les fumées
Sur les toits de brouillards baignés !
Là, sont des épouses aimées,
Là, des cœurs doux et résignés.
La vie, hélas ! dont on s’ennuie,
C’est le soleil après la pluie…
Le voilà qui baisse toujours !
De la ville, que ses feux noient,
Toutes les fenêtres flamboient
Comme des yeux au front des tours.

L’arc-en-ciel ! l’arc-en-ciel ! Regarde. —
Comme il s’arrondit pur dans l’air !
Quel trésor le Dieu bon nous garde
Après le tonnerre et l’éclair !
Que de fois, sphères éternelles,
Mon âme a demandé ses ailes,
Implorant quelque Ithuriel,
Hélas ! pour savoir à quel monde
Mène cette courbe profonde,
Arche immense d’un pont du ciel !
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