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Critique de lecassin


Le 20 septemlbre 1962, Jean-René huguenin écrivait la dernière phrase de son journal, publié en 1964, après sa mort : « Ne plus hésiter, ne plus reculer devant rien. Aller jusqu'au bout de toute chose, quelle qu'elle soit, de toutes mes forces. N'écouter que son impérialisme. »
Le 22 septembre, deux jours après, il se tue au volant de sa voiture sur la RN 10…
Auteur de « La côte sauvage », un premier roman remarqué en 1960, et encensé par François Mauriac lui-même, Jean-René Huguenin effectuait alors son service militaire au service cinématographique des armées…
Dans ce « Journal », qui débute en 1956, pour s'interrompre brutalement en 1962, on découvre , non seulement les coulisses de la rédaction de son seul et unique roman, « La côte sauvage », ainsi que les premières ébauches d'un deuxième ouvrage sans cesse recommencé, mais aussi les états d'âme d'un jeune homme brillant, diplômé de Sciences-Po, en route pour l'ENA et membre fondateur de «Tel Quel», la revue de Philippe Sollers ; tout en contribuant au «Figaro littéraire», à «Arts» et aux «Lettres françaises »… Un jeune homme brillant dont l'extrême sensibilité n'a d'égale que dans son pessimisme, d'abord envers sa propre personne, mais aussi à l'égard de son entourage.
Un journal inachevé dont le plus grand intérêt est de nous faire toucher le ressenti d'un écrivain en devenir sur les choses les plus essentielles de l'existence. L'homme n'est pas toujours gai. Qu'importe. Sa réflexion est toujours d'une haute tenue, même quand il fustige « la nouvelle vague », lui, le pourfendeur, également du « Nouveau roman »…
A lire par petites touches, au quotidien…
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