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Léon Bochet (Traducteur)Xavier Legrand-Ferronnière (Éditeur scientifique)
EAN : 9782743614942
393 pages
Payot et Rivages (26/01/2006)
3.27/5   28 notes
Résumé :
Un soir, Malcolm Royston, conducteur de fiacre à Melbourne, découvre qu'il transporte le corps d'un homme qui a manifestement été asassiné. Hormis un etui à cigarettes en cuir de Russie et le mouchoir de soie qui a servi a à chloroformer la victime, aucun papier ni signe distinctif ne permettent de l'identifier. Samuel Gorby, détective de la police de Melbourne, va mener une enquête pleine de surprises, qui l'entrainera dans les beaux quartiers de la ville comme dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
"Le Mystère du Hansom Cab" est considéré comme l'un des premiers classiques du roman policier, son auteur l'ayant publié en 1886, sa rédaction tenant plus du hasard que d'autre chose...

En effet, Hume s'était enquis auprès d'un libraire de Melbourne sur le type d'ouvrages qui se vendaient le plus : "Les romans judiciaires de Gaboriau se vendent fort bien", lui fut-il répondu et Hume fit l'acquisition de toutes ses oeuvres (11) qu'il lu avec attention.

Je ne pouvais donc pas lire un autre roman après "L'affaire Lerouge" de Gaboriau... Je voulais comprendre aussi comment cette oeuvre était devenue la plus célèbre de la littérature policière, avait accédé au statut de best-seller et avait surpassé en ventes "Les aventures de Sherlock Holmes" ! (d'après le quatrième)

Amis lecteurs, si vous êtes à la recherche d'un policier trépidant, oubliez celui-ci !

En effet, bien que le meurtre ait lieu de suite (après quelques lignes), l'auteur prend le temps de décrire l'atmosphère de l'époque et d'entretenir le suspense, il se permet des tas de digressions en nous introduisant dans la vie des divers protagonistes, introduit deux logeuses hautes en couleur dont une est à flinguer, nous sort une jeune fille amoureuse qui fait confiance aveuglément à son fiancé accusé,..

Mais malgré tout cela, l'intrigue suit son cours et le tout est savamment dosé pour entretenir le suspense et nous mener sur des fausses-pistes (ou pas).

Le pitch ? La nuit, dans le fiacre de Melbourne, le client transporté est retrouvé chloroformé par le cocher et n'ayant pas de papiers sur lui, impossible de dire qui il est...

Le détective Gorby va devoir mettre toute sa science en oeuvre afin de trouver l'identité de ce gus qui, avant d'être mort, était ivre et qu'un gentleman soutenait tout en appelant un fiacre.

Tout à coup, celui qui le soutenait le laisse choir en criant "C'est vous ?" et se casse, laissant le cocher fort dépourvu. Ce gentleman fera ensuite demi-tour pour monter dans le fiacre - avec le futur mort - pour en descendre ensuite, sans préciser que le voyageur ivre a déjà mangé son extrait de naissance.

Voilà tout ce que le cocher peut dire, mais il arrive tout de même à décrire vestimentairement l'homme ainsi qu'à indiquer qu'il porte une moustache blonde.

Tout ça à l'air bien simple, mais en réalité, ça ne l'est pas et rien, je dis bien "rien" ne sera évident dans cette enquête.

La logeuse du défunt s'inquiétant de la disparition de son locataire, cela permettra au détective Gorby de trouver son identité et ensuite de chercher celui qui aurait pu le rayer de la carte des vivants...

Une fois le coupable arrêté, on pourrait penser que tout est terminé... Étrange alors que la moitié du livre n'est pas encore lue.

Comme par hasard, le jeune homme arrêté clame son innocence mais refuse de dire où il se trouvait au moment du meurtre. Une femme serait-elle cachée là-dessous ? Il voudrait que sa fiancée ne l'apprenne pas ? Protecteur ? Ou bête, très bête !

Là, c'est son avocat qui va jouer au Perry Mason et enquêter avec la ténacité d'un bouledogue ne voulant pas lâcher son os. Aidé dans son enquête par un autre détective, Kilsip. le procès aura lieu et je ne donnerai pas le résultat de la délibération des jurés.

L'avocat Calton et le détective Kilsip... Un sacré duo ! Des milieux huppés aux bas-fonds sordides de Melbourne, plongeant dans la misère ou en côtoyant les bourgeois riches, ce sont eux qui vont réussir à remonter le fil de la soirée et à résoudre le mystère de la mort dans le Hansom Cab.

Scotchée durant le roman, m'étant attachée à certains personnages, j'étais sûre d'avoir trouvé le coupable, mais peste soit de l'auteur, il m'a bien eu et je me suis retrouvée à la fin, la bouche ouverte, devant le nom du coupable.

En effet, le dénouement est d'une immoralité crasse.

L'ancêtre du roman policier s'est révélé une bonne lecture, une sorte de roman noir avant l'heure, mais je lui préférerai toujours Sherlock Holmes (ok, je ne suis pas impartiale !).

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Bon considéré comme l un des ancêtres du rompol ( 1886 )
toussah , toussah Ben oui justement rien a dire d autre , c est sa seule excuse son grand âge comme Gaboriau ou Wilkie Colins cela reste très XIX ° , normal puisque ça date de cette époque , les héroïnes sont des oies blanches, qui tombent à genoux pour implorer le ciel dès que l 'occasion se présente et risquent leur vie grâce à cet allié de tout auteur de l époque j ai nommé " la fièvre cérébrale " du calme elle s en sortira , leurs amoureux des rentiers instructionnés, dégoulinants d honneur et de bonté , frisant la crise de nerfs ( les pauvres ) à l idée d attrister , ne serait ce qu un instant leur dulcinées millionnaires. Les pères nobles ont obligatoirement fauté dans leur folle et immorale jeunesse mais gonflés de repentir et de livres Sterling ils arroseront tout ce monde de bonheur et de billets au porteur avant de disparaître emporté par la bienvenue et rapide crise cardiaque. le bas peuple est ,quand il est présent,alcoolique au dernier degré de l 'abrutissement, et totalement analphabète, s il s en sort se sera grâce à la générosité angélique de notre héroïne ( si,si ) Ensuite notre demoiselle dûment épousée par son noble héros ira poursuivre son idéale existence loin des misères du pays des kangourous . Voilà c 'était le modèle du genre , le seul qui parvient a s'extirper de ces pièges c est Conan Doyle et encore parce qu 'il a utilisé le format nouvelles pour les enquêtes de Sherlock ce qui empêche trop de développement Mais soit ! lire ce bouquin peut compléter notre vision du polar mais sans plus
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« le mystère du Hansom Cab » est décrit comme un « roman judiciaire » datant de 1886, l'auteur en était à son coup d'essai dans le domaine et c'est un des premiers romans policiers australiens, il mélange une narration classique et des articles de journaux.
L'intrigue est originale, surtout pour l'époque, puisqu'un homme est assassiné dans un fiacre alors qu'il a voyagé seul.

L'auteur a habilement mené une histoire policière pleine de rebondissements avec une vision assez globale de la société australienne de la fin du 19ème siècle.
Il nous fait découvrir des personnages de la haute société, d'anciens anglais ayant connus des revers de fortune, ainsi que des indigents, ces personnes vivant dans des taudis infâmes. Il fait cohabiter toutes ces personnalités différentes pour nous emmener faire un véritable périple à travers la ville de Melbourne. Les personnages ne sont pas dénués de psychologie et j'ai même tout à fait changé d'opinion sur certains d'entre eux au cours de l'histoire.
Une lecture agréable et reposante, sans hémoglobine, avec un détective acharné et intelligent comme compagnon de route.
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J'aime voyage par romans policiers interposés. Voyager dans le temps, voyager dans l'espace, et avec le mystère du Hansom Cab, je n'ai pas été déçue par ce voyage littéraire. Un meurtre en huit-clos, un coupable idéal au mobile parfait (Brian Fitzgerald), une jeune fille pure et innocente, déterminée à sauver l'homme qu'elle aime (Madge Frettlby), voici les ingrédients de ce roman. Ils ne seront pas sans vous rappeler des romans très connus, comme le mystère de la chambre jaune, ou certaines enquêtes de Sherlock Holmes. C'est sans compter les deux détectives privés qui vont enquêter tour à tour.
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Ce livre publié en 1886 est l'un des grands classiques dans son domaine, en effet c'est une des oeuvres les plus célèbres de la littérature policière. Il est important de souligner qu'il va même se vendre plus que « les aventures de Sherlock Holmes » et que la « femme en blanc » de Wilkie Collins … Ecrit et publié en Australie par Fergusson Wright Hume (né en Angleterre puis exilé en Australie) où il sera moyennement reconnu, ce livre a un succès incroyable en Angleterre et aux états Unis !

Franchement pour qui aime l'époque victorienne ou au moins l'époque 1850 – 1900 avec sa préciosité, ses coutumes, sa complexité, ses grandes familles, ses titres de noblesse et ses mariages de raison, ce livre est un petit bijou que je conseille fortement. La construction est impeccable et le ton est formidable avec tous les sous-entendus et les secrets bien gardés. Les révélations, elles, sont distillées juste comme il faut pour que nous soyons toujours attirés par les fausses pistes … Et tout cela avec une classe bien « English » que j'adooooore !

Vous l'aurez compris, je ne peux pas être objective et je conçois que ces livres policiers peuvent en ennuyer certains mais moi je me délecte de ses moments de lecture formidable.
Si vous voulez découvrir ce monde, ce livre est un bon début. Si vous êtes déjà amateur du genre, foncez !

« le mystère du Hansom Cab, derrière d'apparentes facilités, est avant tout le roman des tensions sociales contemporaines et l'on sera surpris ici du dénouement d'une incroyable immoralité... » Xavier Legrand-Ferronnière (extrait de la préface)


Lien : http://ideeslivres.jimdo.com..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
L'antithèse du vieil adage qui veut que "qui se ressemble s'assemble" devrait être que ceux qui ne se ressemblent pas se tiennent aussi éloignés les uns des autres que possible.

Mais le destin, qui semble prendre un malin plaisir à se jouer de l'humanité, les réunit quelques fois, et il en résulte un éternel conflit entre des éléments absolument hétérogènes.
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- Oh ! non, c'est bien une femme, dit cyniquement Mr. Frettlby, on le voit bien à la longueur de sa langue.
- Voilà une croyance populaire tout à fait erronée, papa. Je connais beaucoup d'hommes qui parlent plus que n'importe quelle femme.
- Alors, j'espère ne jamais les rencontrer, répliqua Frettlby, car si j'avais ce malheur, je crois, sur ma parole, que je ne serais pas éloigné de partager les idées de De Quincey, qui considère le meurtre comme l'un des beaux-arts.
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Il n'y a de certain que l'imprévu, dit un proverbe français, et rien n'est plus vrai, à en juger par les choses inattendues qui nous arrivent chaque jour.
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Il y a certains moments dans la vie des hommes où le sort semble les avoir si impitoyablement éprouvés que les malheurs qui peuvent encore les atteindre n'ont plus de prise sur eux et qu'ils les acceptent avec une résignation philosophique, endurcis comme ils l'ont été avec les tourments qu'ils ont traversés.
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- Quelles drôles de créatures que les femmes ! Je suis de l'avis de Balzac : comment l'homme comprendrait-il la femme puisque Dieu, qui l'a créée, ne la comprend pas lui-même ?
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