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3,84

sur 367 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Avant de commencer, je tiens à dire une chose. Vous n'allez pas aimer l'entendre, mais croyez-moi, j'ai fait ça tant de fois que je ne me donne plus la peine de compter. Dans un cas comme celui-ci – un enfant –, neuf fois sur dix, il s'agit d'un proche. Famille, ami, voisin, quelqu'un du quartier. Ne l'oubliez jamais. Si désemparés soient-ils, si improbable que cela paraisse, ils savent qui a fait ça. Peut-être pas de manière consciente, et peut-être pas tout de suite.
Mais ils savent.
Ils savent. »

Voilà comment commence le premier chapitre de ce polar. On est tout de suite mis au parfum : Daisy, petite fille de 8 ans, a disparu, alors que ses parents donnaient une fête.

L'enquête sera menée par l'inspecteur principal Adam FAWLEY. Il sera entouré d'une nombreuse équipe. On suit l'enquête pas à pas. Peu à peu, on découvre l'envers de cette famille qui n'est pas aussi uni qu'on pourrait le croire au premier abord et qui cache bien des secrets. Petit à petit, les dires de la famille s'effritent.

Cara HUNTER a l'art du suspens. Je vous défie de découvrir le fin mot de l'histoire, avant d'en arriver au prologue.

Un premier polar de bonne facture pour cette jeune auteur. Je me suis un peu perdu parmi toute l'équipe qui entourait Adam FAWLEY. Et - non, je ne vais pas vous dévoiler la fin - , mais Cara HUNTER, a ajouté un élément qui, à mes yeux, est difficilement crédible. Vous enleviez ce détail, et ça passait tout seul.
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Il serait étonnant que je ne l'ai pas encore dit ici : je continue à choisir (souvent faute de mieux et attirée par un extrait bien choisi) des histoires d'enlèvement, craignant pourtant de retrouver la même trame : refus de l'aide de la police + versement d'une rançon + ratage de la rencontre et poursuite de la captivité + recherches + fausses mauvaises surprises + faux aveux + indice de dernière minute + mauvais suspense car on sait que la cavalerie arrivera à temps bien que la victime amaigrie n'ait plus qu'un souffle de vie.

Hé bien, ici, il n'en est rien et ça fait du bien.

Tout le monde est plus ou moins convaincu que la petite fille est morte. On la cherche sans vraiment chercher. Tous les témoins ont un comportement bizarre : les voisins les amis les parents le grand frère ; on a donc le loisir d'émettre des hypothèses qui accusent des gens divers et variés., d'autant plus qu'à force de gratter on découvre pas mal de lézard dans le passé de cette famille.

Enfin, l'histoire se termine d'une façon peu conventionnelle, quoique pas vraiment insolite, ce qui est un bon point pour l'auteur.

J'ai été par moment contrariée, mais je ne me suis pas ennuyée. C'est important !
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Un bon polar mais sans plus.
J'ai détesté la partie tweet qui me faisait sortir de ma lecture et ne contribuait pas, selon moi, a développer le roman. Je n'ai pas accroché aux personnages aux rebondissements convenus. J'ai détesté la fin que j'ai trouvé bancale et irréaliste au possible.
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Un enfant, une disparition, une variation sur le même thème du rapt. Et cette fois-ci, je suis moins convaincue… Pourtant, l'idée d'incriminer les parents dès le début de l'histoire et de dérouler leurs personnalités troubles et forcément coupables est plutôt bien trouvée. Pour autant, il y a trop d'invraisemblances et de rebondissements artificiels pour que le lecteur accroche. le dénouement – un twist improbable à la limite de la mièvrerie – suffirait à le prouver. Pour autant, le thriller reste divertissant et vaudra notamment pour son analyse des incidences que peuvent avoir les réseaux sociaux sur le déroulement d'une enquête et la perception d'un crime.
Lien : https://figuresdestyle2017.c..
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Le rapt d'enfant est un sujet récurrent dans les thèmes des thrillers et enquêtes policières et ce roman n'échappe pas à cette “mode” légèrement scabreuse qui m'horripile et me fait fuir ce genre de littérature. Bien assez de l'actualité bien souvent dramatique à propos d'enlèvements, de viols, de meurtres d'enfants pour avoir l'envie de se distraire en lisant une fiction traitant de ce douloureux sujet. Mais le résumé de l'éditeur m'a tentée, j'ai voulu savoir comment l'auteur pour qui c'est un premier roman allait construire cette histoire de façon inédite et originale.
Les premières pages n'auguraient rien de bon. le thème n'avait rien d'original, on retrouve les policiers qui se donnent à fond dans le travail pour oublier le néant de leur vie ou le drame qu'ils ont vécu et qui les isolent des autres, on retrouve les secrets de famille que la presse va s'empresser de divulguer, on retrouve les doutes et les suspicions envers les membres de la famille proche, le voisin qui a vu mais ne sait pas qu'il a vu et celui qui croit avoir tout vu et dirige l'enquête vers une impasse, etc...
L'auteur va conduire lecteur au coeur même de l'enquête pour progresser aux côtés de la police. Nul doute que l'auteure s'est bien documentée sur les différentes étapes de la procédure d'investigation, sur la façon d'impliquer les familles, d'observer le comportement de chaque membre face à cette épreuve et de serrer enfin le ou les suspects pour les pousser dans leurs derniers retranchements. Elle montre également le rôle souvent néfaste des médias et des réseaux sociaux dans le déroulement de l'enquête.. Les chapitres (qui n'en sont pas car pas numérotés) s'étirent bien souvent en bavardages sans importance comme tous ces passages consacrés aux tweets et commentaires sur Facebook de curieux assoiffés de sang. Ils reflètent certes la réalité mais ils alourdissent le récit et n'apportent rien d'essentiel à l'histoire donc à l'enquête proprement dite.
Mon jugement est donc mitigé concernant ce roman qui souffre d'un manque évident de profondeur, l'étude psychologique des personnages est bâclée ce qui ne suscite aucune compassion pour eux. L'ensemble reste trop superficiel et sans intérêt voire incohérent comme le dénouement qui est à mon sens, totalement incongru.
Je prie l'auteure de ne pas m'en vouloir pour cette chronique peu clémente à son encontre mais gageons que le second roman sera plus abouti que celui-ci car "Sous nos yeux" est le premier tome d'une série qui suit les enquêtes menées par l'inspecteur Adam Fowley.
je remercie les éditions Bragelone et Netgalley pour la lecture de ce roman.

Lien : http://dominique84.overblog...
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Sous nos yeux est un thriller psychologique construit autour d'un enlèvement d'enfant. Avec ce récit, Cara Hunter nous livre une intrigue bien ficelée et qui amène une vraie réflexion sur notre société. J'ai aimé dans l'ensemble même si la fin ne m'a pas emballée.

La famille Mason organise un grand barbecue dans leur jardin où tout le quartier est convié. Les enfants sont déguisés et la fête bat son plein. Barry et Sharon Mason qui n'avaient pas trop prêté attention à leur fille de huit ans, Daisy, jusqu'alors, s'aperçoivent que celle-ci a disparu, sous leurs yeux et sous ceux de tout le voisinage. Quand l'enquêteur Adam Fowley débarque chez eux, il est un peu dérouté par leurs réactions, cette famille ne tourne pas rond. Ses soupçons vont d'ailleurs rapidement se porter sur eux : Barry, le père peu fiable, Sharon, la mère psycho-rigide, ou encore Léo, le frère taciturne… Au cours de son enquête pour retrouver Daisy, l'inspecteur Fowley va lever le voile sur les sombres secrets de la famille Mason.

Cara Hunter nous offre une approche originale du thriller psychologique ayant pour thématique l'enlèvement d'un enfant. L'enquête est focalisée sur le cercle familial de la petite Daisy avec la mise à nue de ses parents et, de ce fait, de leur part d'ombre. Il est rare de détester les parents d'un enfant disparu dans un thriller, et bien c'est ce qui arrive dans ce roman, les parents de Daisy sont exécrables, égocentriques, vraiment odieux. J'ai particulièrement détesté la mère qui est, à mon sens, une grande malade insensible. Sharon Mason est tout bonnement hallucinante de froideur dans cette situation de désespoir extrême. L'inspecteur Fowley qui est le narrateur principal de l'histoire ne m'a pas touchée plus que ça malgré son passé douloureux. J'ai eu du mal à percevoir l'écho de son histoire personnelle dans l'enquête sur l'enlèvement de Daisy. J'ai été totalement absorbée par l'envie de savoir ce qu'il était advenu de Daisy, cherchant à comprendre ce qui n'allait pas dans sa famille et ce qui a pu mené à sa disparition. C'est une enquête sans corps, c'est-à-dire qu'on oscille entre espoir et doute tout au long de la lecture, vont-ils retrouver Daisy vivante ou retrouveront-ils un cadavre ?
Ce qui m'a particulièrement plu dans ce roman, c'est la critique que fait l'auteure sur les réseaux sociaux et même sur les médias en général. Elle pointe du doigt l'emballement médiatique, les campagnes de désinformation qui s'en suivent et l'influence terrible que cela peut avoir sur l'opinion publique comme sur l'enquête. On oriente, on prend position à la va-vite, on juge une personne coupable parce qu'elle n'a pas versé le nombre de larmes requis par le téléspectateur ou pas eu une gestuelle assez dramatique face aux caméras… ça paraît complètement dingue quand on lit les passages « Twitter » insérés dans l'intrigue. J'ai trouvé la construction du récit très habile, alternant entre le point de vue enquêteur et le point de vue médiatique, c'était intéressant de voir monter la mayonnaise. J'ai vraiment apprécié toute l'intrigue autour de la famille Mason, cette partie axée sur les parents et le frère de Daisy a réussi à me surprendre à plusieurs reprises. Je regrette malheureusement la fin de l'histoire qui ne m'a pas du tout convaincue.

Sous nos yeux est donc un bon thriller psychologique. Je l'ai trouvé captivant, vraiment prenant. le seul bémol selon moi c'est cette fin un peu lisse, pas vraiment à la hauteur de l'ensemble de l'intrigue.
Lien : https://thebookcarnival.blog..
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Une brève chronique pour un roman dont la fin m'a déçue.
Un thriller sur l'assez classique thème de la disparition d'enfant.
J'avoue que je suis un peu perplexe pour vous donner mon avis, ce qui est très difficile sans spoiler.
Plein de bonnes choses dans ce roman, comme des thématiques secondaires intéressantes : le poids de l'histoire familiale, le poids du standing social, les relations entre frères et soeurs, etc.
Mais je me suis vraiment trouvée promenée par l'auteur dans un sens puis dans l'autre dans la recherche du coupable, avec des virages à 180° très rapides et surtout, la fin m'a donné l'impression de sortir d'un chapeau et je me suis sentie un peu flouée.
Dommage également que l'auteur n'ait pas plus profondément travailler l'influence de la perte de son enfant sur l'inspecteur dans le cadre de cette enquête.
Lecture mitigée donc.
Lien : https://www.facebook.com/532..
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Même si l'histoire est assez intéressante , j'avoue que j'ai eu un peu de mal entre les incessants allers-retours entre le passé et le présents, les insertions de réactions des uns et des autres sur les réseaux sociaux, la lenteur de l'enquête, l'impression que les enquêteurs se font autant balader que nous , etc. J'ai quand même réussi à m'accrocher et même si ce fut une lecture malgré tout plaisante, elle ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Je dois avouer que pour le coup, nous allons dire que ce livre ne m'a pas plu.
Pourquoi ? Tout simplement parce-que ayant d'abord lu les critiques à propos de ce livre, et ayant aussi lu de nombreuses enquêtes policières avant celle-là, je m'attendais à quelque chose de plus surprenant. Je m'attendais à un dernier coup de théâtre, quelque chose d'encore plus inattendu, mais il n'en a été rien...
Je suis consciente que je suis un peu dure, car je dois tout de même avouer qu'il y a eu un rebondissement, mais il ne m'a pas surprise, et j'ai donc teminé ma lecture déçue...
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Ce roman aurait pu être très bon. Hélas ! Après ma lecture, je le trouve juste bon. Dans un premier temps et en connaissant le dénouement, je dois dire que le résumé (que je mets à la fin, par conséquent) et le titre en disent un chouïa trop. Ils nous mettent d'emblée sur les « bons » rails si bien qu'on cerne vite un tout petit cercle de potentiels coupables. D'ailleurs, en parlant des personnages, l'auteur est-elle vraiment sûre que Daisy et ses amies ont 8 ans ? A les entendre parler, on dirait des adolescentes pures et dures !

De plus, le style manque de dynamisme et, au final, j'ai eu l'impression de lire une simple enquête policière. Là où Cara Hunter a bien joué, c'est en intégrant à son récit des extraits de plusieurs médias et d'interrogatoire. Même si j'ai trouvé les tweets plutôt désagréables à lire, cela montre bien la façon dont les réseaux sociaux s'emparent des faits divers.

En bref, ce roman manque d'aboutissements.
Lien : https://wp.me/p15wzT-1Ck
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