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4,07

sur 970 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jeannine, une dame âgée vit paisiblement dans un petit village de Provence. Elle commence à perdre la tête et a décidé de noter toute sa vie et ses secrets dans un carnet à l'intention de Julia sa petite-fille.
Jeannine fait une chute et se retrouve placée dans une maison où Julia vient la voir et séjourne dans la maison de sa grand-mère.
Cette maison est habitée par des pensionnaires fantaisistes dans leur perte de mémoire et Lucienne est accompagnée par un accompagnant de jour à temps plein, Félix.
Julia est écrivaine en mal d'inspiration. Elle fait la connaissance d'Antoine dont le métier est de récolter des truffes.
L'ambiance du livre est très agréable et nous apprend des coutumes de Provence, certainement en partie disparues aujourd'hui.
L'aller-retour entre les mémoires de Jeannine , ses listes des choses qu'elle désire ne pas oublier et les chapitres réservés au présent sont agréables et donnent une belle structure au livre.
Les formules pour trouver le bien-être dans une vie sont trop banales à mon sens.
Le livre prend une allure ronron qui m'a un peu ennuyée tout en reconnaissant que le style de l'auteure est de qualité.
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Comment ne pas avoir envie de lire un livre dont le premier paragraphe est : « Cette histoire commence dans un petit village de Provence. Un village aux tuiles rondes perché sur les collines, entouré de vignes et gorgé de soleil. Selon la direction du vent flotte dans ses ruelles l'odeur du pain chaud, de la garrigue, ou de la mer. Sur les hauteurs, une maison rose, décorée de glycine et bordée d'oliviers. »

Dans la postface, Anne-Gaëlle Huon parle de la genèse du roman :
« J'avais vingt quand ma grand-mère m'a confié son carnet. Quelques feuilles intitulés ‘'Ma vie''. (...). J'ai rangé l'enveloppe en remettant cette lecture à plus tard. J'avais vingt ans et je me disais qu'on avait le temps. On est con à vingt ans.
Entre-temps je suis devenue maman, j'ai habité ici et là, j'ai eu des chagrins, des fous rires, des rencontres. (…)
Il y a trois ans, elle (sa grand-mère) est tombée dans le jardin. Elle s'est mise à chercher ses clés, ses mots, ses repères. Il y a trois ans sa mémoire a plié bagage. J'ai compris qu'on n'avait plus le temps.
J'ai retrouvé l'enveloppe, les photos. J'ai fait des recherches. J'ai questionné ma grand-mère. Malheureusement, elle n'avait plus les réponses.
Alors, j'ai pris mon clavier et j'ai comblé les blancs. Un grand voyage dans le passé, en moi-même, à ses côtés. Un voyage émouvant, difficile, lumineux. »

Impossible de démêler la réalité de la fiction dans ce roman mais l'émotion de l'auteure passe bien, même si certains aspects et anecdotes semblent trop beaux pour être vrais. Cette (auto)biographie romancée est agréable à lire.
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Julia, jeune femme de 30 ans apprend que sa grand mère Jeannine est tombée et vit actuellement en maison de retraite.
Elle va vite auprès d'elle et rencontre d'autres personnes âgées également. Cette circonstance l'amène à déambuler dans la maison de sa grand mère. C'est alors qu'elle tombe sur un carnet où sa mamie lui raconte sa vie.
Tout cela est un mystère pour elle. Intriguée par ces révélations, elle va découvrir page à page tout un monde qu'elle ignore.
Cela va l'amener à faire son enquête sur les personnes qui ont fréquenté sa grand mère pendant sa jeunesse...
Tout cela ne va pas se faire sans larmes car pour Julia tout cela est bien éprouvant.
Ce livre parle des personnes âgées, de la mémoire, de l'angoisse vis à vis de la vieillesse et de la transmission.
Au niveau du style il y a des formules assez jolies comme "l'arobase
c'est un peu comme un code postal en forme de bouton de rose".
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Je ne partage pas l'engouement des autres lecteurs pour ce livre.
Je suis tombée sur ce roman à la médiathèque . le sujet ne me tentait pas spécialement (la vieillesse, Alzheimer et la maison de retraite) parce que beaucoup traité par les auteurs récemment (ne pas manquez l'excellent "les oubliés du dimanche" de Valérie Perrin et "Tu comprendras quand tu seras grande" de Virginie Grimaldi), mais je voulais découvrir cet auteur et ce livre avait d'excellentes critiques.
Je me suis un peu ennuyée dans la première moitié du livre. le rythme est très lent, l'histoire est longue à démarrer. L'autrice est plus douée pour planter le décor -avec quelques mots, nous avons les odeurs, le soleil sur notre peau- que pour camper les personnages qui restent flous dans la première partie.
Certaines explications dans la narration sont superflues, trop explicites alors que des situations donnent l'impression d'avoir subi des coupes.
J'ai par contre bien apprécié les listes de petits bonheurs et les citations de Madeleine.
Je donnerai néanmoins une seconde chance à Anne-Gaëlle Huon; un roman n'est pas le reflet d'une oeuvre.
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Moi, ma Jeannine à moi, elle s'écrit Janine. C'est vous dire qu'à sa naissance, déjà, elle était pas qu'un peu contrariante !

Difficile à croire que ses doigts noueux ont un jour touché d'autres corps avec autant de volupté qu'on le dit, et d'imaginer, sous son éternelle blouse à fleurs, les dessous affriolants qu'on lui a toujours prêtés…

Ma Janine à moi, c'était "une drôle", et inutile de vous préciser que c'était pas un compliment ! Jusqu'au bout, elle a pincé les fesses des messieurs et tenté de les embrasser sur la bouche, l'air de rien, en leur murmurant les paroles suaves de vieilles chansons qui la faisaient rêver.

Ma Janine à moi, elle est partie avec ses secrets qu'elle voulait pas laisser "comme si on tirait pas sa chasse d'eau" qu'elle disait. "T'as pas besoin d'savoir, ma fille" qu'elle me soufflait. "Tes beaux yeux, ils sont pas faits pour tout ça".

Madame Huon, votre roman de vieux, il a eu une résonnance bien plus vive que vous ne pouvez le penser : cette semaine, au moment-même où ses pages se tournaient entre mes mains, un dernier coup de clé a été donné dans la porte de sa maison, à la Janine, après deux années d'une lutte acharnée que se faisaient quelques rapaces autour de ses biens… moi j'aurais donné ma vie pour aller y fouiner, juste un peu ; qui sait ? peut-être j'aurais trouvé, dans un placard, de vieux cahiers usés sur lesquels elle m'aurait tout raconté ?

Elle a gardé sa tête jusqu'au bout, mais elle est partie, ma Janine, en emportant avec elle tous ses secrets, dont celui de ma naissance, et du mystère de sa réputation de coquine. La vieille bique qui disait ses quatre vérités à qui voulait l'entendre, c'en était une sacrée méchante qu'y paraît… et je suis persuadée, au fond de moi, que cette méchante, qui m'a légué sa soif de vivre et son incomparable auto-dérision, si elle était méchante, parfois, c'est qu'elle rêvait furieusement de cet amour qu'elle ne pouvait plus ni recevoir ni même donner…

Alors j'aurais voulu faire plus de chemin avec Jeannine, avec Lucienne, avec Pierrot, Gaston et Gisèle. Je les aurais voulus plus fouillés, en savoir plus, ne pas les quitter et porter moi aussi mon petit bonnet de laine, mais je crois, que j'ai mis trop de mes p'tits vieux dans ce roman qui ne peut pas me rendre ce qui est parti…

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Ils ne sont pas bien méchants ces personnages et s'il n'y avait que ce genre de méchants à craindre, la vie serait certainement plus douce. D'ailleurs il faut encore croire aux contes de fée pour s'emballer pour une histoire si « fleur bleue ». Je rêverais d'une maison de retraite où les animateurs dansent et chantent avec les personnes âgées, où tout le monde s'amuse pour un rien et où l'on encourage les Mamies à créer leur propre entreprise de tricot. On est bien loin de la dure réalité des EPHAD du superbe Suzanne de Frédéric POMMIER.
Mais si je voulais rester positive, alors je pourrais m'émerveiller pour ces belles histoires d'amour vécues à deux générations d'écart, celle de Jeanine la grand-mère de 90 ans qui perd la mémoire mais a raconté son merveilleux amour dans un carnet, et celle de Julia, sa petite fille de 33 ans, qui vient la retrouver en Provence où elle rencontre l'homme de sa vie.
Malheureusement, je n'ai pas les oeillères nécessaires pour apprécier un monde si naïf et c'est dommage car cela m'aurait peut-être fait aimer ce roman d'Anne-Gaëlle HUON.
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Un très beau roman sur l'amour, l'amitié et ses difficultés.
Les personnages sont attachants. On a tous dans un coin de notre tête une personne âgée avec des troubles de la mémoire...qui oublie ce qu'elle a mangé au repas précédent, mais qui se rappelle exactement le jour de ses 20 ans, son mariage, la naissance de ses enfants, ses traumatismes, ses bonheurs...
le carnet de confidences de la grand-mère me fait rêver car pour moi c'est comme une sorte de trésor. Un trésor inestimable. Une trace de nos ancêtres. le seul moyen pour eux de nous faire partager ce qu'ils ont pu vivre. Maintenant tout est dans le Cloud !!! Ne plus se souvenir fait peur, en tout cas pour moi.
Les amours et l'amitié peuvent être trahis les uns par les autres et ronger chacun. La vérité s'impose d'elle-même lorsque le secret étouffe la personne.
Ce roman se lit avec légèreté, sourire aux lèvres et oeil larmoyant par moment...
le premier amour restera à jamais le premier amour...

Lien : https://lacabanedemeslivres...
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J'ai choisi de lire ce roman car régulièrement j'aime essayer de me familiariser ou plutôt de découvrir les genres littéraires qui ne m'attirent pas ou peu.
Dans le cas présent : les romans contemporains/feel-good. Celui ci m'a attiré plus particulièrement car l'histoire était en rapport avec la seconde guerre et comme c'est un thème que j'adore j'ai pensé que cela ferait une base solide pour ne pas être trop déçue. (spoiler : ça ne l'a pas été...)
C'est l'histoire de Jeanette 89 ans qui décide, découvrant son Alzheimer, d'écrire tous ses souvenirs dans un carnet, mais aussi d'y révéler un secret qu'elle garde enfoui depuis 70 ans. Jeanette part en maison de retraite et c'est sa petite fille Julia qui va revenir et trouver chez elle le carnet.
Ce qui semblait être un bon début qui tournera vite au superficiel. On suit Julia qui jongle entre ses petits tracas amoureux et professionnels (comme d'hab) tout en découvrant au fur et à mesure le secret de sa grand-mère (on se demande pourquoi elle n'a tout simplement pas lu le carnet d'un coup?). En parallèle de cette découverte elle fera deux rencontres importantes dans le village qui vont (évidemment) bouleverser sa vie... J'ai donc malheureusement retrouvé dans ce livre ce qui m'a déçue tant de fois dans mes précédentes expériences de feel-good : des relations qui se nouent à une vitesse peu naturelle mais aussi bourrés de clichés. Ajouté à cela pas mal de scènes inutiles, et des répliques souvent creuses. Et pour couronner le tout les quelques thèmes intéressants n'y sont que survolés : la guerre, la pression familiale et patriarcale, la rédemption... Quel dommage. L'histoire en elle même partait pour être plutôt intéressante, malheureusement j'aurais préféré qu'elle soit traitée différemment pour au moins y trouver un minimum de profondeur. Mais comme souvent dans ce genre de roman les ficelles sont trop grosses, les recettes toujours les mêmes et les mécanismes répétitifs (je ne pourrais pas compter le nombre de fois où j'ai roulé des yeux).
C'est assez fatiguant et décevant.
Une mention tout de même le personnage de Lucienne qui m'a semblé être le seul ayant un peu d'intérêt et de relief.
Bémol supplémentaire: ce roman avait trop, vraiment trop, de similitudes avec un autre roman que j'ai lu il y a peu : La ferme du bout du monde de Sarah Vaughan.
Bref, je ne sais plus quoi penser de ce genre de roman, ils ne sont pas désagréables mais souvent décevant...je ne pense pas réessayer de si tôt.
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Éditions le Livre de Poche - 333 pages
Lu - 07/08 au 09/08/2021

C'est le deuxième livre que je lis de cette auteure et le deuxième qui fait la part belle aux personnes âgées ( le premier était - le Bonheur n'a pas de Rides - )

Jeaninne sent sa mémoire s'en aller et commence l'écriture d'un carnet à l'intention de sa petite-fille, dans lequel elle conte ses souvenirs sa jeunesse, ses amours ...
Ce récit est autobiographique. Il est difficile de distinguer le "réel" du "romancé ", l'auteure a comblé les "blancs" laissés dans les souvenirs de sa propre grand-mère afin que l'écriture soit continue et fluide.

'Cette histoire commence dans un petit village de Provence. Un village aux tuiles rondes perché sur des collines, entouré de vignes et gorgé de soleil. Selon la direction du vent flotte dans ses ruelles l'odeur du pain chaud, de la garrigue, ou de la mer' ... ainsi commence le livre. Je m'enthousiasme : La Provence! Mon pays de coeur.
Et puis viennent les souvenirs de Jeannine croisés avec ceux de sa petite-fille Julia. Et je revois mon enfance et les bons moments passés avec ma grand-mère paternelle.
Tout va bien, ma lecture se déroule avec émotion, une douce nostalgie s'installe, ... jusqu'au moment où il n'est plus question que de la vie dans la maison de retraite: un gros passage à vide, des pages ronron, une ambiance édulcorée.
Puis arrive l'intrigue de Lucienne, amie d'enfance de Jeaninne, cela a donné un certain punch au récit et heureusement, sinon je terminais le livre sur une note négative.

Je note 3/5 en raison du long passage presque ennuyant du milieu du livre. C'est mignon, tendre ... mais ça manque de force et de profondeur.

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Alors que sa mémoire commençait à s'altérer Jeannine avait eu la bonne idée d'écrire dans un carnet les moments forts de sa vie à l'attention de sa petite fille. Suite à une chute, l'état de santé et le déclin de sa mémoire contraignent Jeannine à la maison de retraite. Julia venue la rejoindre découvre par hasard le carnet et le secret qu'il contient. Ainsi l'histoire se déroule entre passé et présent. Une histoire un tant soit peu déjà vue, ou déjà lue, faite de bons et mauvais sentiments, de personnages simples et attachants… et cerise sur le gâteau une fin heureuse. Le lecteur se laisse porter et après tout ce n'est pas désagréable par les temps qui courent.
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