L'encyclo pénis

Comme il est très rare d’avoir un PSA dit « normal » avec un toucher rectal pathologique, le choix de faire ou non un toucher rectal doit avant tout tenir compte de l’avis du patient (surtout de sa réticence), de la présence des troubles urinaires, mais aussi de la valeur du PSA.
Cependant, le toucher rectal est examen très imparfait, car sa normalité n’exclut pas un cancer de la prostate. En même temps, un toucher rectal pathologique avec un PSA « normal » veut dire cancer agressif. C’est pourquoi l’IRM est le juge de paix.

Oui, la vasectomie peut apparaître comme un geste violent, mais quand vous la mettez en regard de toutes les souffrances des femmes quand elles donnent naissance, ou des difficultés de certaines qui ont recours à la pilule, elle peut se comprendre et s’inscrire dans la vie d’un couple. Ce n’est cependant pas non plus comparable, du point de vue des suites opératoires, à la ligature des trompes chez une femme, qui représente une opération de chirurgie bien plus lourde et éprouvante !

C’est le problème majeur du cancer. Quand on vous annonce cette maladie grave, il est difficile de le croire, puisque vous ne vous plaignez de rien. Quand on a un cancer du poumon, on tousse, on a mal, on fait une radio et on le voit, mais pour la prostate, il est complètement asymptomatique pour la plupart des hommes.

En tant qu’urologue, je vois des patients arriver traités pour dépression par des antidépresseurs qui peuvent conduire à des troubles érectiles et de libido. Or ils n’ont rien d’autre qu’une baisse de testostérone ! Il suffit alors de régulariser, de compléter la testostérone pour stimuler l’envie, le bien-être, la sexualité, et surtout guérir de cette forte dépression qui n’en était pas une mais qui était donc plutôt un fort déficit hormonal interprété comme étant une dépression.