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4,32

sur 389 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore un chouette bouquin à vous proposer!
Il s'agit d'une jolie BD, avec des dessins rigolos mais aussi de trés belles représentations d'oiseaux et d'insectes, presqu'aussi beaux que sur des planches (dessinées, of course) et pas des planchas!!!
L'auteur, Simon Hureau, dans son joli petit ouvrage, nous invite à désapprendre tous les mauvais gestes que nous avons pu acquérir, toutes les mauvaises habitudes attrappées lors des pratiques mortiphères mises en place lors de l'industrialisation de l'agriculture : Sous prétexte de progrés, l'homme s'est pécipité dans un processus catastrophique dont les résultats se font lourdement sentir avec les disparitions d'insectes, l'appauvrissement des sols et l'extinction de nombreuses espèces animales dont les oiseaux.
A notre petit niveau, lorsque nous possédons un tant soit peu de terre, de quoi faire un petit jardin, cet ouvrage nous délivre une quantité de recettes, très simples, nous éduque à quelques gestes tout doux pour cultiver un petit paradis de biodiversité.
Fini le désherbage intensif, l'utilisation suicidaire des insecticides, la plantation d'arbustes qui ne servent qu'à nous filer des boutons, (thuyas)...
Avec beaucoup de pédagogie, plein d'humour, de dédramatisation sur ce que sont les bonnes pratiques de jardinage, Simon Hureau nous apprend à construire des zones d'harmonie, juste à côté de chez soi et à rechercher "l'équilibre entre le faire et le laisser-faire, entre le dompté et le sauvage, entre le désiré et l'incontrôlable, entre l'artificiel et le naturel..."
Eh oui, parfois la nature sait mieux que nous et il est parfois préférable de la laisser faire!
Les résultats sont magnifiques, la biodiversité apparaît pour votre plus grand bonheur!
Cette BD est un vrai bouquin de recettes et en plus, il est beau!
Laissez vous aller dans ce lieu magique qu'est l'Oasis!
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Une très belle BD, qui permet d'aider ceux qui ont un jardin à trouver des idées toutes bêtes et pleines de bons sens, bon sens paysan, comme dit le dicton.

Et pour les autres, ceux qui n'ont pas de jardin, une belle promenade bucolique au fil des saisons afin de découvrir les transformations au fil du temps de cette oasis.

Simon Hureau nous fait découvrir des plantes, des fleurs et des arbustes de toutes sortes, de toutes variétés, des plantes que l'on peut trouver tout simplement lors de promenades, s'accordant parfaitement au climat et au sol, et surtout permettant la biodiversité et la pollinisation des fleurs par les insectes. Insectes variés, comme parfaitement décrit dans la BD. Mais pas seulement, car des petits animaux, comme les différentes variétés de grenouilles, d'oiseaux, d'écureuils viennent élire, petit à petit, domicile dans son jardin. Il aura même la joie de découvrir…. A si vous voulez le savoir, il faut lire la BD…

Pas de grands discours, juste des actes simples qui, mis bout à bout, permet de créer un petit paradis.

J'ai beaucoup aimé également les dessins de cette BD, les planches sur les insectes, qui s'accordent parfaitement avec ce que veut transmettre Simon Hureau. D'ailleurs, qui ne craque pas pour la couverture ?

Cette BD ne s'adresse pas seulement aux Grands, mais également aux Petits. Tout le monde y trouve son compte et chacun va découvrir ou se rappeler les merveilles oubliées de Dame Nature.
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Je me suis retrouvée dans ce témoignage, au moins dans cette envie de laisser son jardin vivre à sa manière et de recréer une biodiversité.
L'auteur, le bédéiste Simon Hureau (dont je lirai désormais d'autres bd), a acquis une dizaine d'années un pavillon de banlieue avec un jardin de 500 m carré (il s'est agrandi depuis). Lui et son épouse l'ont nettoyé des haies stériles de cotoneasters (par stériles, attendez par là que ces haies attirent peu voire pas du tout de faune) et ont replanté des pousses trouvées au gré de leurs promenades, auprès des amis et parfois en pépiniérie (faut pas pousser non plus, on est obligés d'y passer de temps en temps).
Pour le reste, ils ont planté un peu de ci de là différentes variétés de plantes et de fleurs, laissé des tas d'herbe de tonte, de branches coupées, ont rempli une vieille baignoire d'eau de mare et de pluie, et ils ont laissé le temps faire. Résultat, au cours des mois, de plus en plus d'insectes de différentes espèces ont apparu, attirant différentes espèces d'oiseaux, des reptiles et petits mammifères que l'auteur collectionne (vivants, ne vous inquiétez pas) en les répertoriant.
C'est ainsi que petit à petit lui, sa femme et ses deux enfants se sont rapprochés du cycle de la nature et en sont devenus de fervents défenseurs.
Cette histoire me touche car elle reflète le cheminement que nous suivons aussi, même si nous n'en sommes pas (encore) au même niveau, mais nous sommes partis d'un terrain vierge et pauvre dans lequel absolument tout était à faire.
Le risque de ce genre de publication est qu'il soit un peu trop moraliste, heureusement Hureau sait s'arrêter à temps dans ses commentaires et le rapporte à ses choix personnels. Cette bd est de la même veine que Les Grands Espaces de Catherine Meurisse où l'on revient à un jardin d'Eden, cultivé mais sans excès, laissant la faune et la flore s'y nicher. En plus de ça, c'est instructif, que demander de mieux!
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L'auteur, sa femme et leur fille emménagent dans une maison dotée d'un grand jardin. L'envie de nature était à la base du projet immobilier, une tentative de lutter contre l'effondrement de la biodiversité dans nos sociétés ultra urbanisées. « Pourquoi personne ne dit qu'il est si facile de la favoriser, voire de la restaurer, la générer ? » (p. 5) Patiemment, au fil des saisons, Simon et sa famille restaurent le jardin, le nettoient, l'enrichissent de nouvelles espèces et creusent une mare pour créer un biotope aquatique. « Au fond, c'est assez basique : plus la diversité végétale augmente, plus la faune rapplique et se diversifie. » (p. 31) Évidemment, pas question d'utiliser des produits chimiques, ou le moins possible! La petite famille se fait aussi une spécialité de récupérer tout ce qui peut l'être, en sauvant des choses utiles de la benne et en pensant au cycle de la nature. « Avoir un jardin, c'est aussi pouvoir réduire le volume de ses déchets en compostant ses épluchures. » (p. 26)

L'auteur agrémente ses planches de croquis richement colorés d'oiseaux et d'insectes en tout genre, dressant un catalogue naturaliste qu'il est passionnant de parcourir. « J'aime être le spectateur - et l'acteur - de cette prodigieuse porosité entre le domaine domestique du jardin privé et le flux aléatoire du sauvage qui s'invite joyeusement et sans vergogne ! » (p. 108) J'aime la façon dont Simon Hureau présente son action, sans moralisation. Il fait des constats, tente à sa mesure de les combattre et se réjouit des réussites dont il est un humble rouage. « Je ne sauverai pas la planète, mais sur notre modeste parcelle d'écorce terrestre, la vie va plutôt bien. » (p. 113) Sur ce dernier point, je me permets une position divergente : oui, il faut que les états agissent, mais si chaque individu fait un geste pour la biodiversité, on a peut-être une chance de la sauver.
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Je lis peu de BD, enfin je ne sais pas si c'est le terme adéquat pour cet ouvrage, mais j'ai pris plaisir avec celle-ci.
Quoiqu'elle ait été assez différente de ce à quoi je m'attendais. En effet je pensais que cela porterait plus sur la flore mais celle-ci n'est que prétexte à la venue de la faune. Et particulièrement des insectes. Or je dois reconnaître que ce n'est pas une de mes passions, je les évite même au maximum. mais justement c'est le charme de ces dessins, intéresser à ce qui est assez éloigné de vos préoccupations. Ces dessins d'ailleurs, précis, sont très beaux.

Les besoins du scénario ont entraîné ce qui m'a semblé être une distorsion du temps : l'histoire de ce jardin est censé se passer sur dix ans quand le point de départ du déménagement dans une maison avec jardin semble avoir été le départ de Nicolas Hulot du gouvernement il y a deux ans. Détail sans importance par rapport à la qualité du message : tout geste vaut la peine même s'il ne change pas le monde, au moins il change votre vie, ce qui n'est déjà pas si mal.
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Un excellent album à s'offrir et à offrir et qui conte la lente transformation d'un petit jardin mourant, entouré du béton vert de haies de thuya, lorsqu'une petite famille rachète la maison et peu à peu transforme les lieux. La nature ne demande qu'à repartir et à chaque effort des humains, la biodiversité les récompense en se réinstallant, les insectes, les oiseaux, les chauves-souris se multiplient, d'espèces en espèces.
Cela remonte un peu le moral dans le contexte écologique actuel! A signaler les dessins, vraiment superbes.
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Simon Hureau aime les insectes et profite de son magnifique jardin pour les observer. Mais ce magnifique jardin n'a pas toujours était tel quel.

Témoignage sur son amour pour la nature et sur les techniques de jardinage d'un novice aventureux, comme il le dit lui-même, "L'oasis" est un livre magnifique et riche d'enseignements. Les illustrations de la faune et de la flore sont d'une grande beauté et d'une grande minutie.

Bon, pour être totalement franche, et même si je suis d'accord avec lui sur l'essentiel de son discours, il prend un ton un peu pédant parfois et son regard sur les jardiniers qui ont des pratiques différentes est acerbe. Pour autant, il assène des vérités qui peuvent amener à la réflexion et à adopter des pratiques bénéfiques pour le vivant dans son intégralité. C'est l'essentiel.
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Cela commence un matin au petit déjeuner, Simon Hureau écoute Nicolas Hulot parler de la biodiversité qui n'est pas considérée comme un enjeu prioritaire par le gouvernement, puis annoncer sa démission. Je me souviens aussi de ce matin d'août 2018 ! Simon Hureau, un peu démoralisé, se demande quoi faire à son échelle, et pourquoi pas un livre sur la preuve de diversité animale et végétale que constitue son jardin ?
Retour en arrière avec l'achat d'une maison dans un bourg du Val de Loire, avec 500 m2 d'extérieur, même s'il est impossible au départ de nommer jardin cette longue bande de pelouse avec quelques arbres et pas mal de béton. Sans rien connaître au jardinage, l'auteur improvise, arrache les thuyas détestés et dégage, plante, bouture, ramasse des rejets au bord des chemins ou procède à des échanges avec les voisins.

Avec pas mal d'huile de coude, le jardin prend forme, et surtout, se met à attirer de plus en plus de faune sauvage : de la cétoine dorée au roitelet, du rouge-queue au hérisson, de l'écaille-martre à la cicindèle, je ne vous en cite qu'une infime partie.
Et bien sûr, tous les insectes et animaux divers, tous les arbres et plantes cités sont dessinés, le jardin prend graduellement forme sous le crayon de l'auteur, à mesure que sa fille grandit. Simon dégage un passage qui mène à la rivière, fabrique des nichoirs, installe un poulailler, reprend le potager du voisin qui ne voulait plus le cultiver. Quelques déceptions sont vite compensées par la grande réussite que constitue le retour de nombreuses espèces dans cet habitat qui les respecte.
Je ne me lasse pas de voir et de revoir les dessins superbes, les planches d'entomologie ou d'ornithologie, autant que les bouilles des voisins, pas caricaturés comme dans Retour à la terre de Manu Larcenet (que j'adore aussi), mais bien sympathiques. le texte est intéressant tout du long, pas moralisateur, mais parfois philosophique, il pousse à la réflexion, et cela fait toujours plaisir de lire un passionné de nature.
Je vais garder précieusement cet album graphique, sous-titré « Petite genèse d'un jardin biodivers », parmi mes BD indispensables !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Il n'y connaissait pas grand chose en jardinage , mais Simon Hureau a pris le temps d'expérimenter et de faire la part-belle aux insectes, aux oiseaux et de manière plus générale à la nature pour redonner vie à ce qu'on ne pouvait pas encore appeler un jardin mais au mieux un "extérieur" plutôt tristounet et en friche.
Luttant contre ce qu'il appelle le béton vert , comprendre ces haies uniformes et sans vie de thuyas et autres cotonéasters,  il observe, part des plantes qu'il trouve sur place, récupère, échange et peu à peu la vie revient, créant ainsi l'oasis du titre.
J'ai particulièrement apprécie la non-lutte contre les insectes, l'envie de partager les fruits de son labeur avec les oiseaux et autres animaux peuplant ce mini-éden. Pas de lutte acharnée, pas de volonté de maîtriser la nature, juste l'envie de s'y accorder.
Les magnifiques illustrations de papillons, d'insectes et de manière plus générale du jardin sont un enchantement dont on ne se lasse pas . Et zou, sur l'étagère des indispensables.
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Simon Hureau raconte comment il est parvenu à recréer un jardin foisonnant, plein de vie, véritable oasis pour les espèces végétales et animales, avec du courage, de la patience, des idées, du bon sens.

Cette bd portant les valeurs écologiques d'un passionné est passionnante, pédagogique et aussi pleine d'humour. Les illustrations sont magnifiques, très colorées, riches.

Je suis ressortie de cette lecture charmée, enthousiasmée, avec l'envie d'apporter moi aussi ma pierre à l'édifice que représente la préservation de la biodiversité.
Un gros coup de coeur !

« Je ne sauverai pas la planète. Mais sur notre modeste parcelle d'écorce terrestre, la vie va plutôt bien »
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