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Simon Hureau aime les chemins de traverse… Lors de ses périples, le bougre reste rarement sur les itinéraires touristiques : il préfère s'échapper, carnet en main, pour découvrir et croquer l'envers du décor, le mode de vie des personnages demeurant là ainsi que mille détails drôles ou sordides qui échappent généralement aux yeux de ses congénères.
Absorbé par ce qu'il observe, il ne peut éviter parfois certaines galères, le plus souvent sans gravité – et propres à amuser ses lecteurs…
Ce premier volume de Mille parages regroupe pêle-mêle une riche moisson de récits courts, inédits pour certains, égrainés, pour les autres, depuis une douzaine d'année au fil de publications plus ou moins confidentielles.
Simon nous invite à le suivre, des bords de Loire à la jungle thaïlandaise, d'un simple trajet en RER à un chantier d'entraide dans la brousse togolaise, de Bologne à Meknès…
Les prochains volumes devraient nous emmener vers d'autres ailleurs, de Surabaya à Padang Galak, de Xi'an à Dang Jia Cun, de Novella à Belgodère… » (texte accueillant le lecteur sur le rabat de couverture de l'album).
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Le lecteur tient entre les mains un recueil contenant diverses anecdotes vécues lors de différents voyages, qu'ils soient touristiques, humanitaires ou professionnels.
On découvre ainsi l'aversion de
Simon Hureau à dormir dans une chambre d'hôtel et on a désormais la certitude que cet homme-là est un amoureux de la nature. Si vous ne vous en doutiez pas, je vous invite à lire Palace (carnet de voyage réalisé suite à un séjour au Cambodge) mais aussi des ouvrages comme
Intrus à l'Etrange ou Hautes oeuvres où, à la moindre occasion, fourmillent des détails en tout genre sur la faune, la flore mais également toutes les vétilles qui décorent intérieurs, fleurissent dans les rues (un panneau publicitaire, un ornement architectural, le pli d'un vêtement…). Sur une ancienne fiche qui présentait l'auteur sur le site des Editions Ego comme X (chez qui il a été publié), on pouvait lire que
Simon Hureau avait comme passions « l'ornithologie, les vieilles pierres, les odeurs, le monde souterrain, le jardinage, l'entomologie, la naturalisation, les cabinets de curiosités, l'Afrique, le patrimoine architectural, le cinéma, l'estampe, les arts plastiques et les livres »… ce qui promet déjà une somme de détails graphiques assez conséquente dans chacun de ses ouvrages.
Pourtant, malgré cette foisonnante récolte de babioles à regarder, on contemple avec régal les illustrations et on se délecte tout autant de la nature du propos. Graphiquement, les dessins de
Simon Hureau sont d'une richesse et la lecture de ses ouvrages ne crée jamais [Ô grand jamais !] d'écoeurement. Qui plus est, l'humour emprunté ainsi qu'une bonne dose d'autodérision viennent agrémenter le propos de façon astucieuse.
(Lire l'article complet sur le blog :)
Lien :
https://chezmo.wordpress.com..