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Critique de kathel


kathel
19 décembre 2011
Voici donc mes retrouvailles avec l'inspecteur Faraday, découvert dans Disparu en mer, premier d'une série originale à plus d'un titre. Tout d'abord, cet inspecteur ne travaille pas aux affaires criminelles, au contraire, il risque à tout moment d'être dessaisi d'une affaire si elle s'avère receler un meurtre. Son quotidien est donc souvent de mener des campagnes de prévention ou de rassurer les habitants des quartiers les plus huppés. Ensuite, le cadre, Portsmouth, entre marina chic et vieux quartiers, immeubles sociaux et petites maisons de pêcheurs. Je vous assure que la description de certains coins vous donne envie de filer séance tenante vous isoler au fond de la baie de Portsmouth pour lire et observer les oiseaux ! L'inspecteur Faraday lui-même est atypique, veuf, père d'un grand fils de vingt-deux ans parti vivre en Normandie, passionné d'ornithologie, sentimental à ses heures… IL décide dans ce deuxième roman d'apprendre le français. Son travail empiète bien souvent sur son temps de loisir, surtout qu'il s'agit de confronter un chauffard avec la mort tragique d'une de ses amies dans un accident. D'autres enquêtes s'entrecroisent : celle concernant la disparition d'un chirurgien, à qui le titre de boucher conviendrait mieux, ou celle à propos d'un exhibitionniste masqué, auteur d'une tentative de viol.
Dans ce deuxième tome, les collègues de Faraday prennent de l'importance, de Winter, flic intuitif mais toujours à la limite de l'illégalité, à Cathy, efficace malgré une vie privée en lambeaux. L'écriture est fluide et la construction solide, les pages filent à tout allure, malgré quelques traits un peu exagérés… je pense en particulier au chirurgien qui devrait avoir été depuis belle lurette exclu de l'ordre des médecins. Malgré ce très léger bémol, il s'agit d'une série que je poursuivrai à l'occasion, puisque j'ai eu de la peine à quitter les retraités Kurt Wallander et John Rebus, qui jouaient un peu dans la même catégorie !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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