Il y a des périodes où on n'accroche pas avec les livres qu'on tente de lire.
Soit parce qu'on n'a pas la tête à ça, soit parce que le bouquin n'est pas terrible, soit parce qu'on vient de finir un roman extra et qu'ensuite, on a du mal à trouver quelque chose qui nous happe autant.
Bref, depuis une semaine, j'enchaîne les déceptions, avec des livres que je commence et qui m'ennuient très vite.
Celui-ci me tentait, avec son côté un peu gothique, mystérieux, avec une partie peut-être surnaturelle....
Mais au bout d'une centaine de pages, je renonce, je ne suis pas attachée aux personnages, le rythme est plat, l'intrigue ne démarre pas....
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Les romans noirs et moi c'est une histoire complexe, j'aime très peu de ceux-ci étant difficile et la dès le début au niveau du récit j'ai senti que cela n'allait pas me convenir.
Et pourtant la quatrième de couverture évoquant une ambiance complètement mystique m'avait accroché et les avis peu nombreux ont fait le reste.
Mais dès le début du récit je suis resté complètement hermétique au récit un jeune couple John et sa femme viennent dans les Endlands pour assister à l'enterrement du "Vieux" qui a vécu la-bas 86 ans, très rapidement John tente de reprendre ces marques dans cette vie plutôt rude à gérer le troupeau de mouton avec son père.
Le Diable laissant son empreinte dans cette vallée entre le Blizzard et les différentes pathologies qui sont présentes dans celle-ci et qui semblent se transmettre de l'homme à l'animal et vice versa.
Arrive le fameux jour du Diable ou il se passe certaines scènes étranges pour les gens qui ne sont pas de la région comme la femme de John, il y a pourtant un secret dans ce récit qui devrait dynamiser le récit mais cela n'est pas le cas.
J'ai subi cette lecture qui est vraiment un roman d'atmosphère ou l'on rentre dedans rapidement (malgré la langueur du récit) ou l'on reste hermétique à celui-ci ce qui fut mon cas.
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L'histoire se passe dans les Endlands, un coin perdu du nord de l'Angleterre. de génération en génération, les fermiers font une fête le jour de la transhumance pour tenir le Diable à distance.
Cette année, John, un enfant du pays, revient à la ferme familiale à l'occasion de l'enterrement de son grand-père. Il est accompagné de sa femme enceinte de leur premier enfant. Il retrouve parents, voisins, souvenirs d'enfance et superstitions qui semblent imprégner la région. Alors que les festivités pour le jour de la transhumance se préparent, l'ambiance est lourde de faits mystérieux et de comportements étranges, et les vieilles rancoeurs refont surface. A se demander si le diable n'est pas de retour.
Le roman nous plonge dans une région rude, où l'Homme se bat contre les éléments de la nature pour se faire sa place. L'ambiance est sombre, la tension monte gentiment.
J'ai eu un peu de mal à "m'attacher" au personnage principal mais j'ai apprécié ce roman avec une "ambiance" rurale, transgénérationnelle, lourde de superstitions.
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La vie, rude, dans un village perdu du Lancashire. Pourtant, on y revient, on est imprégné par la vie de ses ascendants, on transmet à ses enfants. le contexte semble hors du temps, décalé par rapport à notre vie actuelle. Pourtant j'ai été captivée par ces légendes mêlées à la réalité, si bien qu'il est parfois difficile de faire la scission entre les deux. L'atmosphère et les personnages sont prenants. le rythme, lent, est bien adapté à l'histoire.
J'ai beaucoup aimé ce livre, je n'ai pas été trop gênée par le fait que ce soit une traduction, un très agréable moment de lecture.
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Elle s’est rendue compte que, dans les Endlands, ce que nous devons transmettre n’est pas simplement le privilège de vivre ici, mais le privilège de vivre tout court.
Le jour se levait tard et finissait vite, et les gens commencèrent à mourir. les vieux partirent les premiers, crachant leurs poumons déchiquetés comme des pelures de tomate, puis ce fut le tour des enfants, brûlant de fièvre.
C’est de cela que chaque génération avait hérité depuis l’époque de Joe Pentecost: une occasion de vivre de notre travail, la liberté de ne pas être des marionnettes dansant au bout d’une ficelle tenue par quelqu’un d’autre.
"Oui, mais une grange pleine apporte un hiver précoce, mon petit gars", disait souvent le vieux.
Ce n'était pas vrai, bien sûr, mais aucun des proverbes des Endlands n'était à prendre au pied de la lettre. C'était moins des prédictions qu'une affirmation résignée face aux caprices de l'existence. un bon été n'apporte aucune assurance. La blizzard peut surgir de nulle part.
Le diable était ici depuis toujours, passant indéfiniment d’une chose à une autre.