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Une étude scientifique parle d'augmenter la distanciation sociale de 1 m à 2 mètres, à cause des "Pets"... Midi-Libre.fr le 07/10/20, Simon Mendez, chercheur au CNRS. C'est stu-pet-fiant!


Mais, "On peut péter avec règle et goût, comme je vous le ferai sentir dans cet ouvrage."
Cela dit, sans aucun fondement. Ça gaze? Lâchez vous discrètement...


Attention , car c'est un ouvrage doctement scientifique.
Comment mesurer le Pet?
"Si vous sentez de la puanteur, le nez dans l'anus, il faut le mesurer au poids".


"Mais, il est des vents... grondant au fond des intestins, ...qui sont comme les avants coureurs d'une tempête prochaine."


Il faut différencier les pets:
Le pet clair et délicat, "le pet de demoiselle", du pet de maçon, épais.
Il y a "le pet diphtongue plus terrible que le tonnerre...
Le pet foireux, avec vent taciturne et obscur."
Le pet simple, Priape les compare à des outres crevées."


J'ai retrouvé cet ouvrage de "Florent-Q, rue Pète-en-Gueule, au Soufflet 1751", dans un cabinet, au fond du jardin. Mais, autant en emporte le vent, (le Mistral ou l'Autun) je ne me répète pas, ni ne recommence pareille côlon-versation!


Euh, l'étude scientifique parlait de la lettre "P", qui quand on l'utilise, propulse des gouttelettes à plus d'un mètre... Comme pétard, pétomane ou proout!(Pardon). Je me sens un peu péteux et con-stipé, après cette sortie...pétaradante.
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À vos marques ! Pets ! Pétez !
Une note de tuba brève mais percutante, un vrombissement de moteur diesel ou un coup de mortier assassin avec gaz de combat, tout ce que vous voulez mais faut que ça crépite dans vos fonds de culotte... et advienne que pourra !

Je vous accorde que ce n'est peut-être pas l'essai le plus philosophique qu'il m'ait été donné de lire (quoique, la philo, c'est toujours un peu foireux quand on y songe vraiment) mais ça fait du bien, parfois, de ne pas trop se prendre au sérieux.

Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut aborde pourtant la question tout à fait sérieusement. La préface nous apprend qu'il s'agit vraisemblablement d'une manière de traduction, à tout le moins d'adaptation, d'un ouvrage similaire qui faisait grand bruit outre-Rhin à l'époque (ce qui se comprend au vu du sujet).

Et, contrairement à ce que l'on pourrait croire de nos jours, il n'y avait apparemment pas que le côté déconnade qui intéressait son auteur. Il souhaitait qu'on parle de lui dans les salons mondains, certes, sur un tour comique et décalé, mais qu'on parle de lui.

Paru en 1751, c'était l'âge d'or des salons mondains à la française où la répartie était reine et où Voltaire était roi. Et de ce point de vue, Hurtaut aura atteint son but puisqu'on se gaussera des gauloiseries qu'il y débite dans une langue riche et brodée de citations latines.

Ceci dit, peu importe en ce début de XXIe siècle les motivations d'un auteur à écrire au milieu du XVIIIe un tel livre. Il en reste un parfum plaisant (je me comprends), quelque chose qui n'est pas sans rappeler dans la glose le docteur Diafoirus de Molière ou les accents de Rabelais dans l'éloge de la flatulence.

On y lit, aussi, comme en filigrane, une légère mais subtile raillerie du comportement des personnes de qualité en société, qu'on jugerait un peu trop " coincées du cul ", pour reprendre une expression certes fort laide, mais très à propos ici.

En somme, comme vous vous en doutez, ça ne vole pas toujours très haut ces classifications des différents types de pets, ces explications physiologiques volontairement loufoques et autres considérations sur l'importance sociale ou médicale des flatulences diverses, mais c'est parfois drôle et ça se lit sans déplaisir (à petite dose).

C'est un ouvrage idéal pour les toilettes (je m'adresse évidemment aux personnes constipées, comme il est précisé dans le sous-titre, les autres n'ayant manifestement pas besoin d'un renforcement culturel dans ce domaine d'activité). Mais ce n'est bien évidemment qu'un très modeste avis, qui, une fois encore, ne vaut peut-être pas beaucoup plus qu'un pet de lapin, c'est-à-dire, pas grand-chose. Hormis cela, artichauts & flageolets forever !
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Voyons... L'art de péter n'est pas un titre bien sérieux. Mais ici, point de place à la grivoiserie et aux mots déplacés. Je suis un type toujours sérieux, trop sérieux, le genre à ne pas avoir de sourire sur la face. Alors ici, ce soir, il s'agit avant tout d'un Essai théori-physique et méthodique à l'usage des personnes constipées, des personnes graves et austères, des dames mélancoliques et de tous ceux qui restent esclaves du préjugé. Je t'avais prévenu, je suis austère - pas comme Paul malheureusement -, et si tu penses t'amuser, pète d'abord un bon coup, ça fera sourire au moins ta voisine.

Il est honteux d'avoir honte de ta nature. Tu pètes, et alors ? Mais il est bon aussi de savoir faire la différence entre les pets, le pourquoi du bruit et le pourquoi de l'odeur, et quelques références historiques qu'il sera de bon aloi de ramener lors d'un diner au sein de la bonne société, ou avec le sacro-saint rôti familial du dimanche. Car d'après L Histoire, il n'est point de bon repas sans un pet gras.

Entre le pet de maçon et le pet féminin, la nature nous flatte d'une multitude d'intonation pour exprimer notre soi intérieur, de la discrétion à l'exubérance, chacun son caractère. le pet de province naturel, à ne pas confondre avec le parisien raffiné et coincé. le pet de pucelles, fort délicieux et recherché par la gente masculine enclin au plaisir sodomite. Des pets qui se déclinent également avec l'âge, le pet de demoiselles parfumé à la fleur d'orange, le pet de jeunes filles avec ce goût de revas-y, le pet de femmes mariées si apprécié des amants mais qui laisse indifférent les maris, le pet de bourgeoises, d'un bon fumet, le pet de paysannes aux odeurs de serpolet et de marjolaine, le pet de vieilles où il est déconseillé d'y mettre le nez... Et plein d'autres parce que le pet, après tout, n'est pas qu'une histoire de femmes, même si le pet féminin prend une part prépondérante dans cet essai.
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Si un scrupule vous retient de serrer ce livre en évidence dans votre bibliothèque de salon, une place de choix peut lui être dédiée dans une autre pièce intime de la maison. D'autant que sa lecture peut être fractionnée au fil des passages plus ou moins longs que la nature impose !
Restons l'esprit ouvert et que les grincheux passent leur chemin…

Le sous-titre met tout de suite au coeur du sujet : Essai théori-physique et méthodique à l'usage des personnes constipées, des personnes graves et austères, des dames mélancoliques et de tous ceux qui restent esclaves du préjugé.

Suis-je une dame mélancolique ?

En tous cas, je me suis souvent amusée à feuilleter cet essai humoristique édité en 1751, plus sérieusement documenté qu'on ne pense : explications, définitions, méthodes de l'art du pétomane, avec ou sans éclat, décortiquées avec sérieux.
Et de ne pas me lasser des différences essentielles entre les pets de pucelle, les pets de demoiselles, les pets de femmes mariées, les pets de bourgeoises, et les pets de vieilles, si désagréables !

La bienséance est sauve, avec un chapitre concernant les moyens de dissimuler un pet, en faveur de ceux qui tiennent au préjugé...
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Ce petit ouvrage n'est pas destiné qu'aux pétomanes, il est aussi pour
vous qui avez toujours voulu tout savoir sur les ventosités en tout genre sans jamais oser le demander. Ce traité vous initiera à l'art délicat du pet car " il est honteux que, depuis le temps que vous pétez, ne sachiez pas encore comment vous le faites et comment vous devez le faire. "
Ecrit pour faire rire dans les salons littéraires, Hurtaut y aborde le classement des pets selon des critères fantaisistes, raconte quelques anecdotes un peu scatologiques et termine sur une analyse de l'utilité socio-politique du pet.
J'aurai aimé m'amuser à lire cette petite curiosité mais ça ne fut pas le cas. J'ai été rebutée par le style désuet de l'écriture datant du XVIIIe siècle. SI j'ai parfois souri, je n'ai jamais été pétée de rire.
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Fantastique essai de pétologie exhumé du XVIIIème siècle. Où l'on en lit des vertes et des pas mûres sur les vesses, rots et autres flatulences. La tentative de typologie des pets est à mon sens assez pauvre, mais l'héritage de Rabelais est là. Un petit livre drôle et libertin.
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Comment critiquer un pareil opuscule sorti des tréfonds de l'histoire pour nous souffler un vent... pas si nouveau que ça?
D'abord, sautez la préface ou lisez-là après le livre (107 pages dont 31 de préface), l'opuscule comique.
L'auteur reprend le langage du siècle des Lumières (le livre est sorti en 1751) et le phrasé typique des traités de médecine de l'époque pour nous narrer n'importe quoi de fumeux, de foireux même, à propos des pets. Et ça marche, c'est assez drôle, pas une lecture à faire tous les jours, certes, mais de quoi s'aérer un peu l'esprit pendant des vacances, une lecture légère qui souffle un vent d'air frais.
C'est digeste, pas pétaradant mais pas de quoi vous faire tomber en odeur de sainteté si vous l'offrez non plus!
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J'ai découvert ce live totalement par hasard dans une brocante, parmi quelques autres livres. Celui-ci m'a attirée, intriguée et amusée, surtout en lisant le sous-titre "Essai théori-physique et méthodique à l'usage des personnes constipées, des personnes graves et austères, des dames mélancoliques et de de tous ceux qui restent esclaves du préjugé".
Cet essai publié en 1751 est devenu un classique de la littérature comique pseudo-médicale, selon la présentation de la quatrième de couverture. Soit, je démarre donc cette lecture en me disant que je vais passer un bon moment. Mais loin de tout ceci, je trouve un livre avec une préface de 35 pages, ennuyeuses à mourir. Et suivi par 70 pages inintéressantes au possible, sans humour... les bras m'en tombent !
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Voilà un livre dont on pourrait penser qu'il ne vaudra pas un pet de lapin, le sujet n'étant pas des plus… délicats. Détrompez vous. Ce petit opuscule est alerte, drôle, jamais vulgaire. le thème n'est pas vraiment enrichissant mais la langue et le style de Hurtaut, latiniste distingué du 18e siècle, sont des bijoux ciselés. Une leçon de littérature classique sur un sujet… éthéré !
Une précaution néanmoins : ne jamais poser ce livre sur une toile cirée !
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Un certain souffle...
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