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Critique de calypso


Avec L'été chagrin, nous suivons quelques jours de la vie du jeune David à Paris, durant cette période tristement connue de tous, celle de la seconde guerre mondiale. Une petite recherche rapide m'a permis de situer plus précisément le moment de l'action. Les quelques jours de juillet évoqués, et plus particulièrement les 16 et 17 juillet, ont été le théâtre d'événements dramatiques : la plus importante rafle de Juifs en France (celle du vélodrome d'hiver de Paris) et la déportation vers Auschwitz. C'est incontestablement la période qui m'a poussée à sélectionner ce roman lors de l'opération Masse critique lancée il y a quelques semaines sur Babelio. Et j'ajouterai également que la couverture ne m'a pas laissée insensible…
Bon, passons aux choses sérieuses : mon avis. Si j'ai apprécié au début du roman le récit à la première personne, je dois dire que je m'en suis très vite lassée. J'ai parcouru très rapidement quelques articles d'autres bloggeuses, et je pense que nous avons été gênées par la même chose : le langage de cet enfant de 10 ans, parfois vulgaire (certains passages m'ont particulièrement déplu : « En plus elle pue, elle me débecte vraiment c'est une ogresse bouffeuse d'enfants sans défense. Je voudrais la tuer, lui couper les nichons en tranches et lui balancer le fauteuil dans la poire »), et particulièrement porté sur la chose… Comme tout est vu à travers son regard, nous ne savons que peu de choses des événements. La première partie du roman sert surtout à mettre en place les personnages : David bien sûr, ce petit juif dont le père est mort et dont la mère s'est remariée avec un Français du nom d'Albert Duval, Chopinette, la « clocharde officielle du quartier », Yacov, meilleur copain de David… La seconde partie débute lors du départ de la mère de David et des parents de Yacov : les enfants sont alors confiés à un voisin du quartier, un sénégalais, Fêtnat, jusqu'à ce que les choses deviennent trop dangereuses et que les enfants soient confiés à Mme Lafayette, une autre habitante du quartier, une « aimeuse » comme ne cesse de nous le rappeler notre héros. Et puis, les choses se compliquent car la fiction ne cesse de se mêler à la réalité et David se prend à s'imaginer résistant engagé, si bien que nous savons plus vraiment démêler le vrai du faux, ce qui m'a particulièrement gênée.
J'ai donc eu un peu de mal à atteindre le bout de ce roman qui n'est pourtant pas bien épais (250 pages environ). A vrai dire, je l'ai lu sans vraiment d'intérêt, ou plutôt avec de moins en moins d'intérêt. Je me suis ennuyée. Un petit plus tout de même : les dernières pages qui, sous forme épistolaire, tentent d'apporter quelques réponses à nos questions au sujet du dénouement plutôt étrange (et quand même touchant) du roman.


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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