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Critique de pile


pile
12 février 2012
En 1936, l'Alberta, une province canadienne, est en proie à une sécheresse sans précédent, qui s'additionne à la crise économique dont souffre le continent nord-américain depuis déjà plusieurs années. C'est là que vit Lucy Larson, treize ans. Son père est pasteur et accueille volontiers à leur table tous les déshérités qui croisent son chemin. Ils n'ont pourtant le plus souvent qu'une soupe bien diluée à se partager. C'est dans ce contexte que Lucy fait connaissance avec le docteur Beauchemin, que sa famille va héberger…

Roman pour la jeunesse de la canadienne d'expression française Nancy Huston, Ultraviolet se présente comme le journal intime de Lucy, de juillet à octobre 1936.

Lucy est heureuse d'avoir reçu un carnet pour son anniversaire, de pouvoir y noter toutes ses pensées, s'y défouler, y faire des fautes ou y écrire des gros mots. Elle adore jouer avec les mots, chercher leur définition et leur étymologie dans le dictionnaire. Dans son “cher carnet”, elle va aussi pouvoir noter sa révolte. Elle a faim et n'en peut plus de vivre dans ce trou perdu. Alors elle remet tout en cause, notamment la religion et l'éducation reçue de ses parents. Et puis le beau Bernard Beauchemin ne la laisse pas indifférente. Il y a un mystère dans le passé de cet homme, un scandale peut-être, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Grâce à lui, à leurs discussions, à ses sentiments pour lui, en quelques mois Lucy va se révéler à elle-même.

J'ai trouvé ce roman sur la quête de soi qui accompagne l'adolescence vraiment très joli et gorgé d'une belle énergie vitale, d'une soif de liberté qui fait du bien. J'ai apprécié le ton plein de fraîcheur de la petite narratrice et j'ai trouvé beaucoup de justesse dans ses sentiments et ses interrogations. Mais dites, Madame Huston, vous ne pourriez pas écrire des romans un petit peu plus longs ?
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