AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 1079 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Au soir de sa vie, Leo Hertzberg égrène ses souvenirs. Toutes les choses, toutes les personnes qu'il aimait, ont peu à peu disparu au fil des années. Les yeux de Leo sont fatigués, sa vision se réduit de plus en plus. Ultime vacherie de la vie, pour lui qui était professeur d'histoire de l'art.
Bien des années plus tôt, Leo et Erica se sont liés d'amitié avec un autre jeune couple, Bill et Lucille. Bill est peintre et plasticien, artiste encore inconnu. Les deux couples évoluent en parallèle, au point qu'Erica et Lucille accouchent presque en même temps. Les deux petits garçons, Matt et Mark, grandiront ensemble. L'harmonie entre les deux familles est parfaite, jusqu'au jour où Matt meurt accidentellement. Les coeurs se brisent, les couples se délitent, le comportement de Mark devient étrange.
Raconté comme ça, on pourrait croire que ce roman est une énième chronique nombriliste de la vie brisée de deux couples issus du milieu intello-artistico-bohème new-yorkais. C'est bien plus que cela. C'est peut-être même beaucoup trop pour 450 pages denses, tellement bien écrites, mais parfois étouffantes. Descriptions détaillées d'oeuvres d'art, réflexions sur le sens de l'art contemporain, recherches sur l'hystérie clinique des femmes au 19ème siècle, études de cas de désordres alimentaires, considérations sur l'identité, l'amour, la filiation, le temps qui passe, analyses en profondeur de la psychologie des personnages, avec, pour créer un peu de suspense et réveiller le lecteur, une enquête autour de Mark, menteur pathologique et psychopathe, aux faits et gestes plus que louches…
Malgré quelques pages magnifiques sur la douleur de la perte, et malgré une écriture intelligente et irréprochable, j'ai dû m'accrocher pour arriver au bout du livre. J'ai souvent eu l'impression d'avoir dans les mains plusieurs petits essais reliés entre eux par l'intrigue autour de Mark, plutôt qu'un roman. A vouloir embrasser trop de thèmes, « Tout ce que j'aimais » m'a mal étreinte. Dommage pour moi…
Commenter  J’apprécie          515
J'ai un peu de mal avec l'écriture très abondante de Siri Hutvedt. L'analyse très approfondie du malaise (mal-être) des personnages me lasse un peu je dois le dire. Je suis restée un peu déçue. J'avais bien aimé " Un été sans les hommes". Un grand bémol sur celui-ci.
Commenter  J’apprécie          120
Ce livre est une merveille ! L'écriture de Siri Hustvedt est sensible, ses personnages très touchants. Les thèmes qu'elle aborde (les arts, l'hystérie, l'anorexie) sont hyper documentés sans qu'on ait l'impression que l'auteur essaie de nous donner une leçon ; ils apparaissent au détour des conversations entre les personnages, se mêlent naturellement au cours du roman.
Concernant les choix scénaristiques, j'ai été rebutée par le bouleversement qui est introduit dans le récit. J'ai d'abord pensé que c'était un peu balourd comme manière de faire évoluer l'histoire, et que cela enlevait au roman son originalité en introduisant un thème très souvent traité en littérature (le deuil - désolé pour le spoiler ! mais le livre conserve beaucoup de surprises !). Mais j'ai revu ma position, parce que l'auteur relate les sentiments des personnages d'une manière vraiment sensible, et que c'est là que réside l'originalité de ce livre. de plus, l'histoire prend de nouveau un tournant inattendu en troisième partie du roman.
Commenter  J’apprécie          110
Pour résumer, c'est une histoire d'amitié entre un historien d'art, Léo, son épouse et leur fils, Matt, ainsi qu'un artiste, Bill, sa femme et leur fils du même âge, Mark, vivant à New-York.
Le thème est certes intéressant mais je suis assez déçue par ce livre, dont j'attendais plus de profondeur. Les 160 premières pages, qui constituent la mise en place des personnages, m'a parue longue et ennuyeuse, de même que les descriptions de tableaux et des maladies cliniques étudiées par Violet, qui tout au long du livre n'apportent à mon avis pas grand chose.
Je n'ai pas trop aimé non plus ces tentatives de comparaisons entre l'art ou l'hystérie clinique et la vie des personnages. Il m'a semblé que l'auteur cherchait à rendre son livre intéressant par des citations scientifiques ou artistiques, qui, pour moi, ne font qu'alourdir le texte. Je reconnais par contre que les pages du deuxième chapitre qui concernent la perte d'un des personnages sont magnifiques et qu'il y a un certain suspense s'agissant de ce qui arrive au fils de Bill et de ses fréquentations.
Commenter  J’apprécie          70
Je me faisais une joie de lire ce livre si bien noté.
Malgré tout j'ai été assez déçue ; j'ai trouvé les personnages très complexes, certains passages trop long notamment la description interminable des oeuvres de Bill. Selon moi le personnage de Teddy Giles n'avait pas sa place dans cette histoire.
J'ai éprouvé jusqu'à la fin de grandes difficultés à comprendre le comportement étrange de Mark, Erika et Lucille, et les sentiments du narrateur envers Erika et Violet.
Commenter  J’apprécie          30
Une belle écriture,
des personnages en plein drame, avec qui j'ai bien aimé faire connaissance, mais que j'ai perdus de vue asphyxiée par la composition touffue du roman...
Trop de narration, trop de descriptions artistiques ou cliniques qui donnent une furieuse envie de revenir à l'essentiel
Dommage !
Commenter  J’apprécie          30
Trop de détails, trop long, je n'ai pu arriver à la fin. Dommage.
Commenter  J’apprécie          30
L'amitié au regard du deuil dans un New-York peuplé d'artistes et d'universitaires plutôt tourmentés. J'ai lu ce roman, il y a maintenant plus d'un an, l'idée qui m'en est restée et que c'était compliqué, un peu décevant, trop "localisé". N'allez pas me demander pourquoi.
Commenter  J’apprécie          30
Au fil de la lecture de ce livre je me suis désintéressé de son histoire, au point d'avoir eu du mal à le finir. L'auteur nous raconte le destin de deux couples dans le milieu artistique new-yorkais à travers le regard de Léo Hertzberg mais ne maîtrise que très peu son récit, confus, approximatif, j'ai l'impression même de m'êtres fait avoir quant à la qualité littéraire de ce livre qu'on me disait à lire absolument, la fin est longue mais longue... interminable, avec des formules pseudo psycho-philos... et j'en passe complètement indigeste. de bons moments tout de même, le deuil est bien traité, le passé juif pas complètement assumé aussi. Ce n'est pas suffisant.
Commenter  J’apprécie          10
Sans doute pas le moment pour moi ...je le reprendrai plus tard, je n'arrive pas y en entrer, je rame, ... j'aime l'histoire, les personnages, l'époque, le lieu... et je m'ennuie ?! ... zut.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (3184) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1820 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}