AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,89

sur 155 notes
Oh, que je suis en colère !
Comment peut-on écrire 400 pages d'un roman palpitant, légèrement angoissant et qui va à 100 à l'heure et le terminer par une fin sans queue ni tête qui tombe complètement à plat ?

Le début s'annonçait plus que prometteur : en compagnie d'un jeune homme art-thérapeute de profession, on était tout de suite immergé dans les entrailles d'un institut psychiatrique creusé au coeur d'une ancienne carrière de grès, dans le but d'évaluer l'état d'un homme aveugle, soupçonné d'avoir massacré une douzaine de personnes.

Franchement, moi, ça me faisait carrément vibrer une histoire pareille, d'autant que très vite, des rebondissements se produisent et qu'on a envie d'en savoir toujours un peu plus.
Sans compter que l'ambiance de l'institut psychiatrique est vraiment glauque à souhait.

Je ne donnerais aucun détails concrets, mais une fois le roman fini, la plupart des trucs annoncés ne tiennent plus la route, et l'intrigue secondaire, ayant un rapport avec la vie personnelle du héros, ne connaît même pas de fin, alors qu'on a couru et tremblé avec lui pendant 400 pages...et tout ça pour rien !
Donc, je suis plus que déçue et franchement ce n'est rien de le dire !





Commenter  J’apprécie          5614
Quand j'ai commencé à lire ce livre, je me suis dit que les auteurs avaient voulu imiter Stephen King en prenant leur temps pour planter le décor.
Mais n'est pas le King qui veut et l'histoire n'avançant pas, je me suis très vite ennuyée. Je n'ai jamais vraiment réussi à entrer dans ce livre et je n'ai même jamais ressenti d'empathie pour les personnages.
Bref, un total ratage pour moi malgré une 4e de couv très prometteuse.
Commenter  J’apprécie          220
Vous avez peur du noir et des environnements hospitaliers ? Votre séjour dans la Chambre 507 risque donc bien de vous marquer durablement.

Les deux compères J.C. Hutchins et Jordan Weisman nous ont concocté un thriller d'une rare paranoïa, admirablement bien construit et qui va vous faire douter de tout, y compris de vous.

Le roman débute un peu sur le mode du Silence des agneaux, avec un aveugle enfermé en hôpital psy dans le rôle d'Hannibal et un art-thérapeute à la place de Clarice Starling. Les échanges entre le patient et son thérapeute sont en effet particulièrement réussis.

Mais très vite, Chambre 507 bascule dans une autre dimension, vous plongeant dans l'antichambre de la folie en vous enfermant dans le cagibi accompagné de vos pires terreurs.

Tout au long de cette histoire, ce thriller filtre avec le fantastique. Réalité ou non ? Vous allez vous poser mille questions et douter effectivement de tout.

Car le doute est l'un des sujets principaux de ce thriller machiavélique. Doutes sur la culpabilité des protagonistes, doutes sur ce que perçoit le personnage principal, doutes sur la matérialité des faits. Chaque lecteur y verra midi à sa porte.

Les deux auteurs jouent (se jouent) admirablement avec nous (de nous) à travers ce récit, éclairant tout à tour chaque alvéole de la cellule, pour ensuite la replonger brusquement dans les ténèbres.

Voilà l'autre thème principal du roman : la peur du noir (ou nyctophobie). le personnage principal en souffre, et vous risquez d'en éprouver également les symptômes au sortir de cette lecture. Il est rare de ressentir une peur aussi palpable durant des scènes de roman. Oui, Chambre 507 fout les pétoches parfois, tout en suggestion, sans jamais en faire des caisses.

Cette ambiance pesante tout au long du récit, de la cave au grenier, rend ce thriller tout bonnement impossible à lâcher. Et ce n'est clairement pas l'écriture d'excellente facture qui freinera cet engouement.

Et puis il y a cette fin. Elle va faire parler dans les chaumières, cette fin. le genre de final à vouloir se retrouver entre potes pour en discuter longuement. Une chose est certaine, tout le monde ne réagira pas de la même manière à cette conclusion.

Comme quoi, il est encore possible d'enthousiasmer avec une recette pourtant connue. Chambre 507 en est une preuve anxiogène, mais éclatante.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          216
Lorsque je m'attaque à un thriller, j'attends un récit accrocheur et addictif qui me prend au piège d'un suspense tel que devoir interrompre sa lecture est pénible, j'attends une histoire qui me retourne le cerveau et me vrille les nerfs. Avec "Chambre 507" J.C Hutchins et Jordan Weisman remplissent parfaitement le contrat. Et de belle façon ! Tout au long de ces quelques 400 pages qui tournaient toutes seules, j'ai été tenue en haleine.

A travers une intrigue alambiquée (peut-être un petit poil trop) mais rondement menée, les auteurs tissent une histoire à tiroirs à la mécanique bien huilée et font preuve d'une grande habileté narrative.

Le point de départ du thérapeute (ici un art-thérapeute, ce qui est une magnifique idée) confronté à un psychopathe dans une institution psychiatrique pouvait laisser présager un thriller psychologique à la Thomas Harris. Même si cet aspect psychologique n'est pas complètement absent du récit, "chambre 507" propose un traitement totalement différent. On n'est donc pas ici dans le registre du thriller psychologique mais bien dans celui d'un thriller purement ludique.
Les entretiens entre le thérapeute, Zachary, et son patient, Martin Grace, sont d'ailleurs très peu nombreux. Cela a dû frustrer certains lecteurs. Je trouve, au contraire, ce choix très judicieux. La rareté de ces confrontations accentue leur intensité, jusqu'à susciter une véritable angoisse.

Le roman ne bascule jamais vraiment explicitement dans le fantastique. le surnaturel y est disséminé par petites touches subtiles de plus en plus inquiétantes. D'ailleurs cet élément fantastique n'est jamais avéré et sa véracité toujours laissée dans le doute. Zachary est-il en train de sombrer dans la folie ?

Le thème de la peur est habilement développé. Et les passages où la peur semble être une entité vivante, tangible, s'insinuant physiquement et mentalement en Zachary m'ont un peu rappelé Stephen King.

Les auteurs assaisonnent leur diabolique intrigue avec ça et là divers ingrédients, espionnage, terreur pure, humour..., qui permettent de dynamiser encore plus le récit.

La fin assez ouverte, qui laisse libre cours à l'interprétation du lecteur, a certainement laissé nombre de lecteurs sur leur faim. Pour ma part, je la trouve très réussie. Je pense même qu'il n'y avait pas de meilleure façon de conclure ce récit. Plutôt que de pondre une fin calibrée qui aurait pu être déceptive, les auteurs préfèrent laisser planer le doute (ce qui est cohérent avec le reste du récit) et le lecteur est laissé seul avec d'un côté ses angoisses irrationnelles et de l'autre sa raison pour tenter de se faire une idée.

Challenge Variété 18 (catégorie "un livre dont le titre contient un nombre")
Commenter  J’apprécie          180
Je lis mon troisième roman édité chez Super 8.
Après Dave, Amy et John qui défient l'espace et le temps en passant derrière des restaurants asiatiques en évitant des zombies piqués par des araignées droguées à la sauce soja -ou l'inverse, il se passe tellement de choses dans ce roman ( Ce livre est plein d'araignées de David Wong), après un consultant mentaliste cannibale qui se fait payer en cadavre de condamnés ( Mange tes morts de Jack Heath), je rencontre Zach, art-thérapeute qui ne s'éclate pas trop dans les sous-sols d'un hôpital psychiatrique et qui tente de sauver un psychopathe aveugle dont il est persuadé de l'innocence. Je ne lâche pas le roman, il est super captivant, le suspense haletant, il monte crescendo et on imagine une myriade de réponses à nos questions...
Et soudain, le chapitre 26 : " attention tu tombes du trottoir!!" (évidemment ce n'est pas la fin mais c'est l'effet ressenti et en général quand je lis un roman, je préfère la gifle au trottoir).
Mais que se passe-t-il?
Mais qu'est-ce que c'est que cette fin?
Au secours !
Pourquoi?
Non, je refuse d'accepter cette fin !! Kidnappons l'auteur et demandons lui de refaire tout à partir du chapitre 26.

C'est très bien écrit, les personnages sont attachants, crédibles et le suspense est superbement bien mené mais non non non je ne peux pas accepter cette fin.
Je ne fais habituellement jamais de critique négative et ce roman a vraiment le mérite de nous tenir en haleine pendant un bon moment de lecture. Mais trop de questions sans réponses et surtout grosse déception... Je vais bouder.

Commenter  J’apprécie          164
Ce qui fait le succès d'un roman, c'est, en partie, le volume d'encre qu'il fait couler après sa sortie. Certains en produisent des hectolitres pouvant remplir des fûts de bière à Munich tandis que d'autres transpirent péniblement quelques gouttes délavées.
Chambre 507, sorti le mois dernier aux Éditions Super 8, n'en est pas encore une source inépuisable mais, à mon humble avis, est en passe de le devenir.
Preuve en est les avis complètement divergents surfant sur la toile. J'ajoute mes quelques gouttes d'encre afin d'alimenter ce ru et je m'explique :
Sans conteste, Chambre 507 fait partie de ces romans qui attirent le lectorat. Un hôpital psychiatrique en toile de fond, un tueur en série aveugle, un jeune art-thérapeute combattant ses propres démons...autant dire que la quatrième de couverture en a séduit et en séduira plus d'un, tout bon amateur de thriller étant, à mon avis, attiré par les romans se déroulant dans une chambre capitonnée autant qu'une mouche par un ruban collant.
En ce qui me concerne, je n'ai pas eu le temps de battre des ailes et ai foncé dans le piège aveuglément, et ma foi...me voilà fort partagée...
Partagée par le talent d'écriture à quatre mains et deux cerveaux de messieurs Hutchins et Weisman et un certain ennui que j'ai ressenti pendant ma lecture.
Partagée par une histoire mi figue mi raisin, qui ne fait pas débarquer à la destination promise et les étapes surprises flirtant avec le fantastique.
Partagée par un manque de frisson malgré un décor propice à la tension et une fin faisant polémique qui, pourtant, a donné tout son intérêt et son originalité à ce récit.
Partagée, donc. Entre un manque de plaisir évident mais une (fin) non conventionnelle que j'ai beaucoup aimée et qui risque de faire couler un peu, voir beaucoup d'encre...

Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
Commenter  J’apprécie          120
Édition originale :

2009 sous le titre « Personal Effects: Dark Art »


Première édition française :

2014



Temps de lecture :

environ 5 h 30 pour un lecteur moyen (300 m/m)



Un mot sur les auteurs :

Jordan Weisman est américain ; il est né en 1960. J.C. Hutchins est américain aussi ; il est né en 1975. les deux hommes ont en commun de ne pas être auteurs. Ils ne travaillent que par paire (chacun est coauteur avec d'autres écrivains).
Weisman est créateur de jeux vidéos (et de jeux de rôles) ; Hutchins est créateur de podcasts. C'est leur seule oeuvre commune.


Synopsis :



Que faut-il en retenir ?

On baigne clairement dans le fantastique-horreur… ça commence comme un thriller, mais les phénomènes étranges et angoissants se succèdent à train d'enfer. La forme littéraire me plaît bien : c'est bourré de références SF et geeks… bref, ce n'est pas mal écrit du tout pour un public né entre 1970 et 1980… les autres risquent de passer à travers par mal de refs. D'ailleurs, je note que l'édition française est « tronquée » de tout un tas de « goodies » livré avec le bouquin aux états unis : de faux articles de presse, la carte du tueur… un peu comme pour un jeu de rôle. Dommage, c'eût été un plus.
Pour ce qui est du scénario, c'est bien ficelé et très progressif. Les éléments s'enchaînent et mènent aux éléments suivants. Et puis c'est bien oppressant comme il faut… bref que de bonnes choses ?



Pour conclure :

… et puis plouf !!! La fin !!! Non, mais sérieusement ? Une fin brouillonne, confuse, qui répond à côté (pour l'intrigue principale) et pas du tout (pour l'intrigue secondaire « familiale »). Franchement, après tous ces bons moments, j'ai presque eu envie de balancer le bouquin (comme Jean-Edern Hallier en gueulant « c'est de la merde ! »). Bon, mais dans ma grande mansuétude, je mets quand même trois, pour tout le reste du livre.
Je souligne d'ailleurs que sur le site officiel d'un des auteurs, il est sous-entendu que c'est le premier roman d'une série… si la suite est du même tonneau, je m'en vais traverser l'océan pour leur montrer de quel bois je me chauffe.

Commenter  J’apprécie          90
Au départ j'ai été emballé par ce livre.

Certes l'intrigue paraissait classique, l'homme enfermé dans un asile de fous et accusé de meurtres qu'il ne pouvait pas avoir commis. Son art-thérapeute qui essaye de le sauver envers et contre tout.

Je suis vite entrée dans le livre. Mais au fur et à mesure que j'avançais dans le livre, je me demandais où l'auteur voulait m'amener. Toujours un bon point.

Ensuite quand l'intrigue a basculé vers le fantastique, j'ai commencé à lâcher prise. Je n'ai rien contre le fantastique (voir ma liste de lecture), mais là je ne sais pas pourquoi cela m'a dérangé. Je ne trouvais pas que ça avait sa place dans ce livre.

Enfin, la fin m'a déçue. Certes, l'intrigue principale est plus ou moins bouclée, mais je n'ai pas forcément bien compris où l'auteur voulait en venir et je ne suis même pas sûre d'avoir bien compris la fin...
En plus, il y a un certains nombres d'éléments secondaires (ou pas, selon cotre propre ressenti) qui restent en suspend. Je trouve ça dérangeant dans le fait que l'auteur semble certain qu'il fera une suite à son livre. Je trouve ça présomptueux. Mais ce n'est que mon avis.
Commenter  J’apprécie          80
Il y a des livres où on ressent une sorte de déception de les avoir déjà terminé... Et d'autres où c'est plutôt un soulagement, c'est clairement ce que j'ai ressenti à la fin de celui-ci..
Le style qui au début de ma lecture me paraissait fluide, est très rapidement devenu fade
fade
Il est soi disant question de peur primitive, qui devrait être dérangeante pour chacun des lecteurs, mais j'ai plutôt une sensation d'inachevé, comme si les auteurs avaient écrit ce bouquin sans savoir quelle en serait la fin...
On a l'impression d'un univers à la Stephen King mais en mode low coast...
Donc clairement je ne recommande vraiment pas ce livre
Commenter  J’apprécie          80
J'ai été déçue par ce roman dont j'espérais beaucoup. Pourtant, les critiques m'avaient prévenue.. j'ai voulu me faire ma propre idée, et finalement, je rejoins l'avis général.

Je trouve que le résumé est assez trompeur, car il laisse entendre que l'essentiel de l'histoire repose sur des entretiens entre Zachary et Martin Grace au fin fond d'un HP délabré, alors que ça m'a paru limite secondaire. L'entourage de Zachary (son frère et sa copine entre autres) est très décalé, d'une façon qui ne m'a pas plu, et a pris trop de place dans l'histoire à mon goût. (En clair, ils m'ont saoulée, et si on ne les voyait pas souvent, ça pourrait passer, mais ils sont omniprésents et c'était vraiment lassant). le père de Zachary est également pas mal présent en toile de fond mais n'a aucune nuance, toutes ses scènes ne servent qu'à engueuler son fils sans rien lui expliquer, c'était gonflant aussi.

Les scènes qui auraient dû me plaire sont celles passées à l'hôpital mais vraiment, trop peu de choses s'y sont déroulées à mon goût. Au bout de 200 pages, on n'a rencontré Martin Grace que 2 fois, c'est vite expédié, la certitude de Zach qui pense parvenir à le "guérir" en quelques jours à peine (alors que personne n'a jamais réussi) m'a paru bien naïve et irréaliste. le personnage de Martin n'est pas attachant du tout et l'histoire dérive beaucoup trop sur le "secret de famille" de Zach.

Au final, ni ce fameux secret de famille ni la relation Zach-Martin ne m'ont semblé aboutis ou intéressants puisque trop survolés. Même l'atmosphère lugubre du vieil hôpital ne m'a pas du tout touchée. Je retiens tout de même la plume des auteurs, qui écrivent bien, mais je n'ai vraiment pas accroché avec cette histoire.
Lien : http://read-aholic.blog4ever..
Commenter  J’apprécie          70



Lecteurs (366) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2856 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}