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Critique de latina


Etre vierge à 31 ans dans les années 70, est-ce rédhibitoire ?


Angela Huth a basé le propos de son 2e roman – édité en français après tous les autres, et il y en a beaucoup – sur ce thème, autour d'une jeune femme assez terne, institutrice, vivant encore avec ses parents dans les environs de Londres.


C'est qu'elle voudrait tellement ne plus être vierge, Angela ! Elle fantasme beaucoup, elle fait souvent un rêve où un homme moustachu la viole. Et elle se laisse même violer par son correspondant américain tout ce qu'il y a de plus répugnant. L'état de grâce promis par sa mère après l'acte sexuel lui a fait faux bond.


Après sa participation à une émission sur les femmes et leur rapport à la sexualité, une londonienne émancipée lui écrit pour la rencontrer.
Ceci entraine un peu de piquant dans son existence et dans celle de ses parents.
Elle se rend aussi, régulièrement, à des concerts avec un professeur d'au moins 20 ans son aîné.
Cela casse un peu la monotonie de sa vie.


Et puis, quoi ? Que pourrais-je dire d'autre ?
Difficile de disserter sur un roman mi-figue mi-raisin, qui préfigure déjà les futurs romans de cette auteure experte en psychologie féminine et à l'humour typiquement british, mais qui en est encore assez loin quant à la montée de l'intérêt et à la descente dans le coeur humain.
Ce roman a été écrit en 1972, et les autres dans les années 90 et 2000. le temps de la maturation avait fait son oeuvre, pour mon plus grand plaisir (« Les filles de Hallows Farm » , j'adore). C'est pourquoi celui-ci me laisse sur ma faim. J'hésite donc à lire son premier roman, de 1970, « Valse hésitation », qui sort seulement maintenant dans sa traduction française.


Peut-on rêver sa vie et donc passer à côté de celle-ci ? Aux antipodes du roman à l'eau de rose, « La vie rêvée de Virginia Fly » jette quelques éléments de réponse, en soulignant l'aspect toujours changeant de l'esprit humain, et la contradiction perpétuelle entre le rêve, le désir et le fantasme.
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