Avec ce livre les auteurs nous amènes sur les mythiques routes de la soies, à travers les grands conquérants tel l'illustre Alexandre le Grand ou le célèbre Gengis khan ou encore les premières religions, les grandes dynasties et les puissants empires d'Orient. En somme une vrai mine d'informations pour parfaire ses connaissances sur l'orient et l'occident que depuis toujours l'hommer cherche à unifier sans jamais parvenir à ces fins. Nombre de rêves se sont évanouies dans ces empires du mirages qui n'arreterons jamais de nourrir notre imagination.
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Un livre que j'ai plaisir à relire : on y apprend beaucoup de choses, mais surtout l'on ressent presque physiquement à la lecture de cet ouvrage la magie de cette route, ses parfums, ses trésors, la diversité et la richesse des civilisations qui ont contribué à sa réalisation. Une évasion dans le temps et dans l'espace qui donne envie de prendre… la route.
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Un livre qui aide à comprendre d'où vient notre monde, les structures des empires, leur chute...
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La soie n'est pas un simple produit de luxe, pas seulement une curiosité dont raffolent les Romains de l'Empire, c'est une révolution culturelle. Avec la soie naissent deux phénomènes qui seront désormais inséparables de l'histoire de l'Occident : l'exotisme et la mode. Les Romains découvrent l'exotisme avec ce tissu léger dont l'attrait réside en grande partie dans son origine lointaine et mystérieuse. Dans la psychologie collective, la soie bénéficie de toutes les connotations d'un Orient fabuleux. Ainsi, dans ce nouveau chapitre de l'histoire universelle, celui du goût, l'exotisme est une donnée économique et psychologique déterminante. L'histoire des routes de la soie, première voie culturelle et commerciale majeure, en est la meilleure preuve.
Car il y a des routes imaginaires, celles des mythes et des récits fabuleux qu'aventuriers et pèlerins ont colportés à des milliers de kilomètres. Tel est le paradoxe : la vérité ne voyage pas dans les ballots des marchants, l'histoire des routes est aussi celle d'une prodigieuse ignorance ou plutôt d'un imaginaire inépuisable. (p. 20)
Samarcande (Afrasyab) est devenue non seulement le symbole des routes de la soie, mais aussi leur ville-poème, celle qui recueille tous les rêves et inspire toutes les évocations. Elle hérite ce singulier pouvoir de l'antique Maracanda d'Alexandre, d'Afrasyab le légendaire empereur des steppes qui la fonda, mais peut-être aussi de tous les anonymes, marchands, voyageurs, ambassadeurs, venus du monde entier, qui y ont laissé leurs empreintes. Ils y ont apporté des croyances, des rumeurs, des histoires, des savoirs. Ils en sont repartis plus riches.
A Rome, la soie, si sensuelle, se fait séduction et féminité. Mode, luxe et plaisir sont intimement liés. Les belles Romaines aux fards et aux parfums venus d'Orient font assaut d'audace dans la légèreté et la transparence des tissus, les patriciennes se complaisent à ce contact frais et caressant, les élégantes savent dévoiler la forme d'un corps dans un mouvement : toutes ces scènes font partie de l'imaginaire de la décadence romaine.
Même sous leur forme la plus concrète, les routes de la soie ne se réduisent pas à leur dimension matérielle. Elles sont aussi affaires de désir. Pas de marchandise qui n'ait autant valeur de rêve. Ce qui lance des caravanes à travers les déserts ou les navires sur les océans, c'est aussi cela : un inépuisable appétit de beauté et d'étrangeté.