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Critique de marina53


Los Angeles, Police Department, 1946. Premier jour aux mandats pour Bucky Bleichert. Une nouvelle carrière dont il avait rêvée s'offre à lui. Qui plus est, il va faire équipe avec Lee Blanchard. Ces deux-là se sont déjà rencontrés, non pas sur le terrain mais sur un ring. Anciens boxeurs, ils se sont affrontés plusieurs fois. Anciens adversaires devenus maintenant amis et collègues. Lorsque Lee lui présente sa petite amie, Kay, il est aussitôt troublé par cette femme et leur histoire. Ancienne copine d'un gangster, Kay est tombée amoureuse de Lee lors du procès. Ils se retrouvent souvent tous les trois. Mais, une sale affaire va bientôt ébranler leur équilibre. En effet, une jeune femme a été retrouvée dans un sale état. Corps brûlé, frappé et mutilé avant d'être coupé en deux au niveau du bassin et éviscéré. L'identification fut possible grâce aux empreintes digitales. Elle s'appelait Elizabeth Short. On la surnomma le dahlia noir...

James Ellroy s'est inspiré d'un fait divers qui se déroula en 1947 et dans lequel l'on retrouva le corps d'une jeune femme coupé en deux. Malgré les recherches de la police, ce meurtre demeure à ce jour non élucidé. Autour d'elle, gravitent deux flics au tempérament bien trempé dans un Los Angeles où règne la mafia et où le sexe fait commerce. Des flics corrompus au passé trouble et à la gâchette facile, à cette Kay qui fait tourner les têtes en passant par ce Dahlia Noir, à la fois obsessionnel et terrifiant, l'on est plongé dans une ambiance sombre et oppressante. Cet album, au scénario dense, propose une adaptation fidèle au roman, Matz s'étant entouré de David Fincher, réalisateur de Seven entre autres. le dessin, un brin désuet de par ses couleurs automnales et son trait épais, sied à ce polar troublant où les sentiments sont mis à mal.

Le dahlia noir... une sombre affaire...
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