Les Carnets de l'apothicaire, tome 6

Il serait dommage de réduire les gens à leurs origines, non ?

Dans la vie on ne sait jamais ce qui peut arriver... Il serait dommage de réduire les gens à leurs origines non?

L’amour c’est un sentiment auquel j’ai renoncé quelque part en route.

Je devrais peut-être prétendre être plus bête que je ne le suis.

Une fleur qui a déjà été cueillie perd la moitié de sa valeur.

Les bézoards sont utilisés dans la pharmacopée... On ne les trouve que dans une bête sur mille... ils valent une fortune... Pour un pauvre apothicaire du quartier des plaisirs, c'est un luxe inaccessible !

J'ai essayé de le transformer en roturier pas très en forme... Cela dit, il est tellement beau qu'il reste plus séduisant que la moyenne...

Mei Mei n’a pas encore 30 ans, mais pour une courtisane, c’est l’âge de la retraite. Elle est encore magnifique. La vieille espère sans doute la vendre avant que sa beauté commence à se faner.

La valeur de celles qui maîtrisent le mieux l’art de la conversation ne fait que croître alors si on limite volontairement leurs apparitions prendre le thé avec elles coûte bientôt l’équivalent d’un an de salaire ! Il arrive que certaines soient libérées ds leur condition sans qu’aucun client n’ait jamais posé la main sur elles. Les hommes veulent toujours être les premiers à cueillir leur beauté. Une fleur qui a déjà été cueillie perd la moitié de sa valeur et ce n’est pas toit quand une de ces femmes tombe enceinte, elle ne vaut plus rien.

L’histoire est émaillée de guerres absurdes dont certaines ont éclaté pour les beaux yeux d’une courtisane.