Dans un premier temps, j'aimerai remercier
Kévin Iacobellis pour m'avoir offert cette nouvelle.
Nous sommes le jour de Noel, Luca discute avec sa femme de leurs prochaines vacances. Il veut aller camper pour se rapprocher de la nature. Sa femme préfèrerait partir comme chaque année dans un hôtel de luxe à l'étranger. Ils décident donc d'en parler à leurs invités lors du repas festif, tout le monde trouve ca insensé. C'est pourquoi, Luca décide de partir seul passer une semaine dans la forêt amazonienne. Il ne s'imagine pas que cette expérience va radicalement changer sa vie.
Luca est un homme qui partage sa vie entre sa femme et ses deux garçons adorés et son travail comme directeur de magasin. Abusé par ce monde mercantile et mensonger, il cherche à l'occasion des vacances une vie simple loin de son train-train quotidien. Qui n'a jamais pensé à faire cette même expérimentation le temps d'une semaine ?
Le style narratif de
Kévin Iacobellis est très oscillant. Il alterne des phrases subtiles construites de mots délicatement choisis, on approche même la poésie quand il décrit la forêt et des phrases très (trop) proches du langage parlé avec un vocabulaire populaire ou familier. La description de ces compagnons de voyage ou des autochtones est plus que gratinée.
Dans cette nouvelle, l'auteur développe des idées intéressantes qui manquent malheureusement un peu de profondeur et d'originalité.