AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,83

sur 27 notes
5
0 avis
4
7 avis
3
10 avis
2
8 avis
1
0 avis
Voici un recueil de nouvelles nord américain, à la thématique commune peu habituelle, la science. La science, mais pas seulement, l'amour n'est jamais loin de la science !

L'auteur traite la science sous toutes ses formes, dans tous ses lieux et à toutes les époques. Et à mon sens, c'est là toute l'intelligence de ce livre. D'avoir sû traiter un même sujet avec une grande originalité...

Parmi toutes ces nouvelles, petit retour sur une de mes préférées : le théorème de Zilkowski. Un mathématicien rencontre dans un colloque son ancien colocataire, qui au passage, est parti avec la bien-aimée de celui-ci...Son ancien ami lui demande de bien vouloir venir parler à sa fiancée, qui a découvert la foi, elle a des révélations à faire et a besoin de lui...

Merci au #PicaboRiverBookClub et à Albin Michel pour cette lecture.
Commenter  J’apprécie          110
J’ai reçu ce recueil de nouvelles dans le cadre d’une masse critique organisée par Babelio et Albin Michel.
En postulant à ce ouvrage, je m'attendais à lire un essai sur les interactions amoureuses vu sous un angle scientifique comme le présente le titre d'où ma surprise lorsque j'ai découvert qu'il s'agissait de nouvelles. Comme le précis le titre, plusieurs nouvelles abordent le thème de l'amour et de la science sous différents angles.

Si le sujet m'avait intrigué, malheureusement la lecture de la plupart de ces nouvelles m'ont laissé de marbre voire m'ont profondément ennuyé à tel point que les 30 pages semblaient être interminables. Si l'idée d'associer amour et calcul scientifique peut paraitre originale cela a eu tendance à me faire décrocher tant l'aspect scientifique m'a paru rébarbatif cependant on sent que l'auteur adore cela et qu'il fait lui-même parti de la communauté scientifique. Toutefois, il a oublié que le commun des mortel n'est pas forcément comme lui.

En outre, je n'ai presque jamais réussi à m'attacher aux personnages et à leurs soucis et j'étais plutôt navrée de voire que la plupart d'entre eux ne savent que boire plus que de raison. La majorité de ces personnages sont des êtres minables, voire même des losers sans grand intérêt.

Malgré ces défauts, j'ai réussi à trouver sympathique deux nouvelles : Règne, ordre et espèces avec sa fin ouverte et positive et Les enfants de la faim (même si c'était assez tordu).



En tout cas, il s'agit pour moi c'est une lecture complètement ratée avec des nouvelles interminables et tombant à plat, des personnages misérables incapables de faire face à la vie pour la plupart et buvant comme des trous, des données scientifiques qui m'ont complètement fait décrocher.

Bref, ce recueil ne me restera pas longtemps en mémoire.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          100
Grâce à Babelio, avec la complicité des Editions Albin Michel, que je remercie tous les deux, je découvre Karl IAGNEMMA à travers son recueil de nouvelles " de la nature des interactions amoureuses".
Ces nouvelles, sorties d'une plume froide, détachée et d'un esprit scientifique m'apparaissent quelque peu déconcertantes. Je n'y trouve, ni les harmoniques d'un concerto à plusieurs voix, ni la rigueur d'une démarche scientifique.

La question se pose donc. Qu'elle peut être l'utilité d'une recherche éperdue d'un point d'incidence des relations amoureuses tombant sur le plan des travaux de recherche obsessionnels de quelques mathématiciens, physiciens, médecins, voire charlatans?

L'idée même de cette rencontre paraissant tellement incongrue, Il me semble que le sujet aurait pu donner quelques tons habillement décalés, chargés d'humour, de tendresse ou de poésie. Mais cela ne semble pas relever du registre de l'auteur. Avec, il est vrai, un petit bémol pour la femme du mineur et son courageux mari, charbonneux par devoir, matheux amateur soucieux de régler enfin le problème de la quadrature du cercle par passion.

Ce qui m'a, probablement, le plus dérangé est la non congruence entre les récits qui se succèdent dans ce livre et les fondamentaux le plus souvent reconnus au genre littéraire qu'est la 'Nouvelle'. Parfois, souvent, trop de personnages qui embrouillent le récit, des descriptions qui ne sont pas utiles à sa compréhension et le manque de chutes, souvent inexistantes, parfois bien là mais tellement prévisibles.

Je n'ai pas été touché au coeur, mon esprit n'a pas été surpris, je suis donc déçu par ce livre qui laissera, je le crains, peu de traces dans ma mémoire.
Commenter  J’apprécie          94
Huit tableaux de société des États Unis, à différentes époques, du début du 19e siècle à nos jours, sous la forme de huit nouvelles qui ont l'amour et la science comme thèmes communs, sauf une, qui oppose des Blancs et des Indiens dans les années 1820. Lecture plaisante, mais sans plus, à mon goût.

C'est la dernière nouvelle du recueil qui m'a le plus marqué. Elle s'inspire de faits réels ; on y voit un médecin profiter de l'état du corps d'un grand blessé pour mener sur lui des observations qui feront progresser sa science. Les images de la scène sont suggérées par petites touches, Dieu merci. Quand on finit par visualiser ce qui se passe, la froideur scientifique du médecin s'impose et on est atterré en voyant jusqu'où il peut aller pour mener ses expériences à leur terme. Par contraste, l'humanité de son épouse, qui joue l'infirmière, provoque une émotion intense. Si vous ne deviez lire qu'une des nouvelles de ce recueil, je vous recommanderais sans hésiter celle-là, « Les enfants de la faim ».

Un peu d'émotion aussi dans « La femme du mineur », le regard très touchant d'une femme sur son mari, ouvrier mineur, qui s'acharne à résoudre la quadrature du cercle (il n'a pas été le seul, le pauvre).

J'ai également été touché par « L'agent des Affaires indiennes ». Mais ce texte n'a rien à voir avec les autres. Je me demande ce qu'il fait dans ce recueil. En fait, je pense que l'auteur l'a mis là juste pour me donner l'occasion d'évoquer la mémoire de notre amie Claire, qui s'intéressait beaucoup aux Indiens.

Quant aux autres textes, ils content de jolies historiettes, divertissantes mais sans plus. Je vous conseille de laisser pour la fin la première nouvelle, qui donne son titre au recueil: c'est celle que j'ai trouvée la moins bonne et elle m'a mis dans un état d'esprit peu réceptif pour aborder les suivantes, ce que j'ai trouvé dommage, a posteriori.

Karl Iagnemma est docteur en génie mécanique et chercheur en robotique. Il a publié « Les expéditions », un roman qui a reçu une seule critique sur Babelio, enthousiaste, en 2014. Ses nouvelles ne me poussent toutefois pas à me précipiter sur le roman; espiègle, j'attends qu'une deuxième critique m'y incite...

Je remercie cependant Albin Michel de m’avoir permis de découvrir ces nouvelles, dans le cadre d’une opération Masse critique de Babelio.
Commenter  J’apprécie          90
Je remercie les éditions Albin Michel et Babelio pour cette lecture.

"De la nature des interactions amoureuses" est le tout premier livre écrit par Karl Iagnemma, un scientifique américain. Il s'agit cependant du deuxième publié en France. le titre est celui de la première nouvelle. S'enchaînent "Le rêve du phrénologue", "Le théorème de Zilkowski", "L'approche confessionnelle", "L'agent des affaires indiennes", "Pègre, ordre, espèce", "La femme du mineur" et "Les enfants de la faim".
Ces courtes histoires ne se ressemblent pas. On y trouve des thèmes abordant, entre autres, la conscience et le rapport à Dieu, la nature et l'évolution des recherches scientifiques et médicales à travers les époques. Elles n'ont aucun lien entre elles, se déroulent à des périodes différentes et dans des lieux variés. le seul point commun est l'évocation de la nature des sentiments. Peut-on y trouver une explication rationnelle ? Existe-t-il une équation mathématique qui pourrait s'appliquer ?

Sur ces courts récits, seulement deux ont peut-être suscité mon intérêt mais c'est plus le côté historique que j'ai aimé. Les histoires sont simples, il y a de la recherche et de l'étude de cas, le tout avec une touche d'ironie.
Ce recueil est certes original mais je n'ai pas été conquise. Même si la lecture était longue et qu'elle m'a plutôt ennuyée, je suis sûre que ce livre trouvera très certainement son lectorat.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
Commenter  J’apprécie          80
Les auteurs américains ont souvent un talent particulier pour les nouvelles. Cette fois, la lenteur de ma lecture n'est pas explicable par le plaisir de déguster une à une les histoires de ce recueil mais par la difficulté à les digérer.
Le style de Karl Iagnemma est aussi léger qu'un engin de déneigement sur une route de montagne, aussi morne qu'un crachin de novembre. Lui-même a dû parfois s'endormir sur son ouvrage car il arrive que le fil de son récit saute, sans continuité entre deux phrases. Ses personnages sont la plupart du temps pitoyables et l'on ne parvient pas à éprouver pour eux une quelconque empathie tant ils sont englués dans leur impuissance. Ils ressemblent tous plus au moins à des lapins pris dans les phares d'une voiture et qui attendent qu'on leur roule dessus. Ses chercheurs ratés, ses mathématiciens verrouillés à double tour, ses vieux thésards au bout du rouleau, ses post-doctorants incapables de franchir le plafond de verre qui les séparent d'une existence normale sont déprimants. Quand Iagnemma cherche du côté des fortins militaires et des cabanes en rondins du passé, on se demande comment des pionniers aussi rongés par la solitude, apathiques ou obsédés de culpabilité ont pu venir à bout d'une bande d'Indiens, tout affamés qu'ils aient été.
Karl Iagnemma est sans aucun doute plus doué pour monter des start-up que pour faire oeuvre littéraire.
Commenter  J’apprécie          70
Comment mêler littérature, amour et sciences ? Vous avez huit nouvelles pour répondre à cette question !
Huit nouvelles, huit variations sur l'amour, les sciences, mais aussi le Michigan, qui me semble un lien entre les textes - plusieurs d'entre eux se situent dans cet Etat, ou nous y renvoient.
Vous l'aurez compris, je peine, et ce depuis que j'ai refermé ce livre depuis huit jours à rédiger mon avis, parce que chaque nouvelle, finalement, peut se lire indépendamment (et de relancer la question : un recueil de nouvelles doit-il vraiment avoir une cohérence ?) et offres des récits vraiment différents. Deux d'entre eux nous plongent dans le passé, celui de la conquête de l'Ouest, avec L'agent des affaires indiennes, celui des "grandes découvertes médicales" avec "le rêve du phrénologue", science alors en vogue, et plus encore avec "Les enfants de la faim". Dans ce dernier cas, il s'agit plutôt de la face cachée, intime, de la recherche médicale encore balbutiante. J'aurai presque pu dire "quatre" tant La femme du mineur semble se dérouler hors du temps.
Et si j'avais trouvé un nouveau point commun ? La recherche ! Joseph, le héros de la première nouvelle, ne présente-t-il pas son amour pour Alexandra par un diagramme de Venn ? En bonne littéraire, je ne sais même pas ce que c'est !!!! Il poursuit d'ailleurs en imaginant une série d'équation pour se garantir ce que beaucoup cherche, à savoir un amour exclusif. Pas gagné, dans cette université scientifique pas toujours logique - voir le nombre d'étudiants qui se jettent par la fenêtre, sans trop de dégâts souvent. Ou comment l'amour peut pousser un scientifique à faire un peu n'importe quoi pour l'être aimé. Voir, à cet égard, le théorème de Zilkowski. L'amour peut aussi tourner à l'obsession, et tant pis si l'être admiré est, à mes yeux du moins, bien loin du scientifique idéal rêvé par Kaye, la narratrice de Règne, ordre, espèce. Et comme j'aime à rapprocher des textes, elle n'est pas si éloigné de Judith, la narratrice de L'approche confessionnelle. Je ne dis pas cela parce qu'elles sont passionnées par le bois, dans des applications très différentes (la forêt pour l'une, la création de mannequin en bois pour l'autre) mais parce que leurs ambitions personnelles, professionnelle, se trouvent entravées, amoindries par une vie amoureuse chaotique et, aussi, un manque de persévérance (sauf pour ce qui les obsède). J'ai trouvé Freddy, le compagnon de Judith, presque inquiétant dans la difficulté que j'ai eu à le cerner. Est-il seulement un personnage qui veut en faire le moins possible, vivant aux crochets de sa compagne et la forçant à faire des sacrifices financiers, bref, un parasite ? Ou son comportement est-il un rejet de la société de consommation et de ses techniques pour encourager à consommer toujours plus ? Sa volonté de mettre la représentation de son visage sur les mannequins du stand de tir qui leur ont été commandés m'a pour le moins mise mal à l'aise.
Pour conclure, de la nature des interactions amoureuses est un recueil de nouvelles assez déstabilisant.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          60
Lorsque j'ai appris que j'avais été sélectionnée pour cette masse critique privilégiée, j'ai eu de la peine à dissimuler mon excitation. La nouvelle est un exercice ardu qui m'a toujours laissée admirative, raison pour laquelle je tiens à remercier l'équipe Babelio et les éditions Albin Michel pour cet envoi.


Je ne ferai pas durer le suspense plus longtemps, et je pense qu'au regard de ma note vous aurez vite compris que mon engouement ne s'est pas confirmé lors de la lecture et ce dès le début. le recueil se compose de huit nouvelles d'une quarantaine de pages chacune, ce qui est assez conséquent, et semble avoir pour ambition de confronter science et sentiment amoureux, plus précisément, les liens intrinsèques qu'ils peuvent entretenir. Si la problématique de l'ouvrage n'est pas vraiment révolutionnaire, son traitement pouvait toutefois nous réserver de bonnes surprises, d'autant plus qu'il se trouve supporté par une écriture de belle qualité. Mais rien n'y a fait la mayonnaise n'a pas pris.

Le propre de la nouvelle est souvent de nous laisser interdits; en l'espèce, il s'agirait plutôt de nous abandonner sur des conclusions qui n'en sont pas vraiment, des "chutes" prévisibles et un peu stériles. Les personnages ne sont pas très vaillants et même souvent un peu misérables, on a l'impression que l'auteur lui-même ne les considère que modérément. L'atmosphère générale dans laquelle ils évoluent m'a mis mal à l'aise à plusieurs reprises, parfois sinistre et déprimante - à l'image de ma critique pour le coup.


J'ai également noté un manque de cohérence entre les différentes histoires mais peut-être le sens profond que l'auteur y a glissé m'a totalement échappé. Pour conclure, il n'y a pas vraiment de découverte, l'idée de départ a été mal exploitée à mon sens, l'approche et les références scientifiques manquent souvent de crédibilité et participent à cette impression de grand fourre-tout pendant que le lecteur part à la dérive à chaque page tournée.


Je ne vais pas m'éterniser et regrette de ne pas être parvenue à entrer dans l'univers de Karl Iagnemma.
Commenter  J’apprécie          61
Mathématiques et amour, il ne m'en valait pas plus pour vouloir découvrir ce recueil de huit nouvelles assez différentes des unes et des autres. Voici les titres de ces nouvelles :



De la nature des interactions amoureuses

Le rêve du phrénologue

Le théorème de Zilkowski

L'approche confessionnelle

L'agent des Affaires indiennes

Règne, ordre, espèce

La femme du mineur

Les enfants de la faim



Je ne vais pas te parler de chacune de ses nouvelles, mais plus généralement. La plume de Karl Iagnemma est un vrai délice. L'auteur évoque avec beaucoup de malice ce sentiment d'amour extrême dans le milieu scientifique. L'intelligence n'est pas gage d'aisance en matière de sentiments amoureux. Leurs péripéties offrent souvent de belles scènes de désolation, de naïveté mais aussi de déchainements et de passion.



Dans chaque nouvelle, le ou la scientifique en est le personnage principal : on retrouve le scientifique à lunette caché chaque nuit derrière son écran, le phrénologue, les mathématiciens universitaires, l'artisan du bois, l'agent des Affaires indiennes, la scientifique arboricole, le mineur et le docteur. Il évoluent à la fois dans un cadre bucolique, intransigeant, glacial au grés des époques. Que ca soit courant du XIXe siècle ou fin du XXe siècle, l'amour est un moteur essentiel dans cette quête. Cette dernière peut se poursuivre dans des équations, dans la recherche du crane parfait de la femme parfaite, dans l'abandon, dans la persévérance, dans la passion, dans les entrailles.



Certaines nouvelles m'ont charmée par cette manière farfelue d'aller en la rencontre de l'amour. « le rêve du phrénologue », profession que je ne connaissais pas qui consiste à étudier la morphologie de la boite crânienne et en déduire grâce à un cryptage compliqué l'avenir de leur propriétaire et de leur trait de caractères. A l'heure actuelle on prendrai cela pour du charlatanisme mais cela était assez convaincant au cours du XIXe siècle. Ensuite, « Les enfants de la faim » dans lequel un médecin étudie sur un sujet vivant le fonctionnement de l'estomac. La passion y est si dévorante que finalement l'amour n'a plus aucun sens.



D'autres m'ont touché par leur sensibilité. « Règne, ordre, espèce », où une jeune femme scientifique est totalement fascinée par la nature et son fonctionnement. A tel point quel déclame à ses amoureux successifs son amour, par le biais d'une longue tirade tirée d'un bouquin scientifique sur le sujet, qui est loin de laissé de marbre ces prétendants. Son obsession est de découvrir et rencontrer l'auteur de ce bouquin. « La femme du mineur » est une très belle ode à l'amour celui qui se mérite, celui qui dévore les âmes. Etre mineur n'est pas la panade, mais il est un des rares moyens de subsistance lorsqu'on est émigrant. Ce mineur est un passionnée d'arithmétique et tente de démontrer et créer en cachette la faisabilité que la surface d'un cercle peut être identique à celui d'un carré. Sa femme aimante croit alors qu'il est possédé par un démon quand elle découvre ces feuilles gribouillés de signes inconnus. Mais la persévérance et l'amour vont les mener sur le bon chemin.



Ce recueil offre huit nouvelles uniques par leur originalité. Les interactions humaines y sont décrites avec beaucoup d'honnêteté, de subtilité. L'ironie, la désillusion, la passion, la culpabilité viennent parachever ces histoires sublimes. Les personnages y sont dépeints dans toute leur complexité. La nature y est beaucoup présente, si le décor change et que les années défilent, j'ai eu l'impression que ces huit histoires se déroulent dans les mêmes lieux et environnement. Point que j'éclaircirai lors d'une prochaine lecture.



J'ai passé un agréable moment de lecture en compagnie du recueil de Karl Iagnemma. C'est un vrai délice de se laisser balader au grès « de la nature des interactions amoureuses ».
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
Commenter  J’apprécie          40
Critique n'est pas un métier facile. Soit on s'efforce d'adopter une position neutre, inatteignable à mon sens, en conservant un ton mesuré, on vise à une objectivité illusoire. Soit on envoie chier toute impartialité et on reste sincère.

A mon modeste niveau, c'est la posture qui est la mienne.

Il s'agit pour nous, lecteurs, de trouver la subjectivité qui nous sied le mieux.

Par exemple, je ne suis guère adepte de nouvelles, mais, dans le cadre de l'opération Mass Critique , j'ai eu la chance de pouvoir chroniquer le recueil de Karl Iagnemma et je tiens à remercier les éditions Albin Michel et Babelio de m'avoir donné cette opportunité.

Le livre de Karl Iagnemma rencontre déjà l'obstacle de ma prévention, toute personnelle envers le genre novelliste, pour que j'en livre une critique enthousiaste.

Mais justement... N'est-ce-pas là une occasion de souligner l'excellence d'un ouvrage qui arrive à renverser un préjugé (stupide j'en conviens, là est la puissance du préjugé). N'ai-je pas adoré, dernièrement, les nouvelles de Ken Liu réunies dans LA MÉNAGERIE DE PAPIER...

En narrant cette anecdote, un deuxième écueil se dresse : je vais comparer. Injustement, Liu a écrit des nouvelles SF alors que Iagnemma se consacre à l'étude de moeurs psychologique, mais je compare.

Enfin, pour en venir au livre de Karl Iagnemma proprement dit, j'ai toujours eu du mal avec les auteurs "démiurges". Ceux qui toisent leurs personnages, surplombant avec la précision d'un entomologiste méticuleux, les aventures de leurs avatars de papier. Karl Iagnemma a la plume précise, chirurgicale, scientifique si l'on se réfère à cette caricature convenue du scientifique à l'empathie d'un bulot mort.

Ce n'est pas ma tasse d'eau chaude, tout simplement...

Certes, c'est bien écrit DE LA NATURE DES INTERACTIONS AMOUREUSES. Ce livre possède la beauté froide du meuble design. On lit sans réel déplaisir les huit récits qui composent ce bouquin mais sans réelle passion, on ne s'investit pas.

On tremble rarement pour une boîte de Petri.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
Commenter  J’apprécie          40



Autres livres de Karl Iagnemma (1) Voir plus

Lecteurs (34) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5262 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}