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EAN : 9782841615919
80 pages
Albouraq (18/06/2012)
4.25/5   2 notes
Résumé :
La recherche de la connaissance est un devoir pour le musulman et la musulmane. Ce petit livre explique justement le sens de ce devoir, pour mieux connaître sa religion, vivre sa foi et améliorer sa pratique. Il renseigne sur la vision de l'islam à l'égard de la connaissance, à laquelle il accorde une valeur sacrée. Par son sujet même, ce livre constitue un élément de base préalable à l'intérêt et à la soif de savoir du lecteur.
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Tant que le savoir subsistera sur terre, les gens seront sur une bonne voie. Le savoir subsiste si ceux qui le détiennent subsistent. Si ceux qui le détiennent et ceux qui s'en occupent disparaissent, les gens tomberont dans l'égarement, comme il est cité dans le hadith authentique d'après le Prophète ﷺ :

« Allah ne saisira pas le savoir en l'arrachant aux gens, mais Il saisira le savoir en saisissant les savants. Quand il n'y aura plus le moindre savant, les gens prendront des ignares comme chefs. On les interrogera et ils répondront sans savoir. Ils égareront alors et égareront. »(1)

Al-Tirmidhî rapporte d’après Jubayr Ibn Nufayr qu’Abû al-Dardâ’ dit : « Nous étions avec le Prophète ﷺ lorsqu’il dit : ‘’Il est temps que le savoir soit subtilisé aux gens et qu’ils ne soient plus capables de rien le concernant. »
Ziyâd Ibn Labîd dit : « Comment le savoir nous serait-il subtilisé alors que nous avons lu le Coran ? Par Allah ! Nous le lirons certes et le ferons lire à nos femmes et à nos enfants. » Il ﷺ dit :

« Que ta mère te perde, ô Ziyâd ! Je te comptais parmi les érudits de Médine. Vois la Thora et l'Évangile chez les Juifs et les Chrétiens, à quoi leur ont-ils servi ? »

(1) Al-Bukhârî, n°100 et Muslim, t.6, n°6796 (pp. 21-22)
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Al-Bazzâr, al-Hâkim, et d’autres rapportent avec des chaînes de transmission nombreuses et remontant jusqu’au Prophète (psl) :

« Le mérite du savoir est plus aimé d’Alllah que celui de l’adoration, et votre meilleure [pratique de la] religion est le scrupule ».

Dans les narrations qu’al-Zuhrî attribue directement au Prophète (psl) (marâsîl), on trouve :

« Le mérite du savant sur le dévot est de soixante-dix degrés. Il y a entre chaque degré la distance que parcourt un coursier qui galope cent ans. »

En outre, les narrations dont les chaînes de transmission s’arrêtent aux Prédécesseurs sont nombreuses à ce sujet :

On rapporte qu’Abû Hurayra et Abû Dharr dirent : « Le chapitre que l’homme apprend est préférable pour nous à mille rak’a surérogatoires ».

Ibn Mâjah le rapporte également d’après Abû Dharr avec une chaîne de transmission remontant au Prophète (psl).

On rapporte aussi qu’Abû Dharr dit : « Réviser le savoir pendant une heure est meilleur que de veiller une nuit en prières. »

Il est rapporté qu’Abû Hurayra attribue cette parole au Prophète (psl) :

« M’instruire pendant une heure m’est préférable à veiller une nuit en prières jusqu’au matin ».

Il dit encore : « Je préfère m’instruire dans un chapitre du savoir relatif à un ordre ou un interdit à soixante-dix batailles pour la cause d’Allah ».

Ibn ‘Abbâs dit : « Je préfère réviser le savoir une partie de la nuit à la veillée en prières ».

Il est établi qu’Abû Mûsâ al-Ash’arî dit : « Une séance en compagnie d’Ibn Mas’ûd est plus ferme dans mon for intérieur qu’un an d’œuvres ».

Al-Hasan dit : « Je préfère apprendre un chapitre du savoir, puis l’enseigner à un musulman que de posséder le monde entier que je vouerais à la cause d’Allah ».

Il dit aussi : « Que l’homme apprît jadis un chapitre du savoir et le mît en pratique était meilleur pour lui que le bas monde et ce qu’il contient. Pourtant s’il le possédait, il en ferait usage pour l’au-delà. »

Il dit également : « L’encre des savants et le sang des martyrs forment un même fleuve. »

Il dit encore : « Rien de ce qu’Allah a créé n’engendre plus de récompenses auprès d’Allah que la quête du savoir, ni le pèlerinage, ni la ‘umra, ni le djihad, ni l’aumône, ni l’affranchissement d’un esclave. Si le savoir avait une apparence, elle serait plus belle que celle du soleil, de la lune, des étoiles, du ciel et du Trône. » (pp. 50-51)
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