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Roger Deladrière (Éditeur scientifique)
EAN : 9782742794997
305 pages
Actes Sud (03/11/2010)
4.5/5   4 notes
Résumé :

Témoignage et enseignement, La Profession de Foi appelle une double lecture : celle du croyant et celle de l'homme dans la voie spirituelle du soufisme. Après l'exposé théologique, sont enseignées la " tradition " et les " preuves ": seule façon de traiter les questions de l'Imâma, de la légitimité et de l'ordre de succession des quatre premiers califes, puis de la précellence des Compagnons du Prophète.

Un dernier chapitre, consacré au P... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ouvrage particulièrement intéressant, résumant la doctrine de l'islam.
Les chapitres sur l'imamat des quatre premiers califes sont d'un grand intérêt.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Un exégète a dit dans son commentaire : « L'alif est celui du nom Allâh, le lâm est celui du nom Jibrîl, et le mîm est celui du nom Muhammad. »

Nous dirons que la signification interprétative (ma'nâ al-ta'wîl) est que l'alif, sous ce rapport, est celui qui subsiste, qui englobe, qui est par nature absent de sa place tout en y étant nécessairement présent. Il est en effet l'élément pronominal caractéristique du pronom anâ (« moi »). Chez les maîtres grammairiens le pronom est en effet : anâ, ainsi que le ta du pronom anta de la deuxième personne (« toi »), ainsi que l'alif du pronom anâ de la première personne. Et le pronom de la première personne est le premier des pronoms ; il n'est pas subordonné à un autre que lui-même, comme la subordination de anta à deux interlocuteurs et la subordination huwa (« lui ») à une personne absente (ghâ'ib). Il est comme l'âme (rûh), subsistant dans le corps (jism), dont on ignore la nature mais dont l’existence n'a pas à être cherchée.

La signification du lâm est que c'est une lettre de proximité (qurb) et d'indépendance (istiqlâl), de séparation (furqa) et d'union (itticâl) ; elle est aussi un pont vers l'intégralité et un moyen pour informer. C'est pourquoi le mîm est son but, et c'est en lui que s'achève sa limite. Le mîm s ' « alimente » à l'alif par l'intermédiaire du lâm, et, de même, les prophètes ont obtenu les lois révélées par l'intermédiaire des anges.

L'alif étant la racine et le lâm une branche, celle-ci contient ce qu'il y a dans la racine et autre chose en plus, dans la forme et la prononciation ; et c'est pourquoi le lâm (se décompose) alphabétiquement en : l-â-m, et dans le lâm se trouvent réunis le nom de l'Essence (ism al-Dhât), qui est l'alif, et le nom de l'intégralité (ism al-tamâm), qui est le mîm.

Le mîm est donc une lettre d'intégralité, de manifestation (zhuhûr) et de parachèvement (takâmul) pour toutes les choses.

Ne voyez-vous pas comment l'alif est articulé du fond de la gorge, le lâm du milieu du palais, et le mîm par les lèvres, c'est-à-dire la fin (tamâm) (de l'articulation buccale) ? Le mîm est ainsi l'expression de l'alif par l'intermédiaire du lâm dans le mîm, et c'est Muhammad. L'alif (joint au) lâm de l'article défini « affirmant » tout ce qui vient après lui, le mîm suit alors le lâm dans la disposition des lettres et des nombres et au commencement des sourates. Il a donc remplacé l'alif (join) au lâm pour la définition, et c'est pourquoi il était l'Envoyé (Rasûl) informé des secrets du Non-manifesté (asrâr al-ghayb).

Rappelez-vous cela ! (pp. 118-119)
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incipit :
C'est par le Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux que je commence, et par Sa Lumière que je me dirige. Et "il n'y a de force et de puissance que par Dieu, le Puissant, le Sage." Dis : "Louange à Dieu pour ce qu'Il a inspiré, et parce qu'Il nous a enseigné ce que nous ne savions pas, et la faveur de Dieu pour nous fut immense !" Et que Dieu prie sur le Seigneur le plus noble, à qui furent donnés les sommes des Paroles (jawâmi' al-kalim) dans la station suprême (al-mawqif al-'azham), et qu'Il lui accorde le salut !
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Vidéo de  Ibn'Arabî
Kahina Bahloul est islamologue et depuis peu, imame. Souleymane Bachir Diagne enseigne la philosophie et s'intéresse de près aux intellectuels musulmans.
Pour elle, le poids de la tradition littéraliste et orthodoxe, l'inflation des lectures normatives, amputent l'islam de sa dimension mystique et bloquent l'accès des femmes au domaine religieux. Pour lui, les mêmes tendances freinent le développement d'une pensée islamique vivante et contextualisée.
Tous deux toutefois, soulignent la richesse intellectuelle de nombreux courants islamiques à travers les époques, du philosophe Averroès et du mystique Ibn Arabi, aux penseurs contemporains Mohamed Iqbal, en passant par les réformateurs du XIXème siècle comme Mohammed Abdu.
L'invité des Matins de France Culture. Comprendre le monde c'est déjà le transformer, l'invité était Kahina BAHLOUL / Souleymane Bachir DIAGNE (07h40 - 08h00 - 19 Avril 2021) Retrouvez tous les invités de Guillaume Erner sur www.franceculture.fr
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