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3,75

sur 381 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deux soeurs et leur cousine, élevées par leur grand-mère vont passer leur vie à Toulouse où l'une d'elle ouvrira une maison de couture.
Elles vivront toujours ensemble.
Angèle aura une fille, Blanche, élevée par les trois.
Blanche aura à son tour une fille, Violette, élevée aussi par les trois, et qui accouchera à son tour d'un petit garçon.
Une vraie saga familiale donc.
Un peu embrouillée parfois, répétitive souvent.
Ça se lit bien, on a envie de savoir, d'années en années ce qui va arriver.
Cependant j'ai trouvé tout cela bien long et j'avais hâte d'en finir.
Même si les personnages sont bien cernés, le style manque d'envergure, d'originalité.
L'écriture est classique, convenue, sans surprises.
Avis mitigé donc pour ce livre qui ressemble à une série télé moyenne.
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Gabriel vient de naitre.
La distance entre nouvelle grand mère et jeune maman va-t-elle s'adoucir à la naissance de ce bébé?

Blanche joue son va-tout dans un voyage vers une réconciliation possible avec Violette, retraçant les grandes lignes d'une famille de femmes, gynécée intergénérationnel d'où les hommes sont exclus par fatalité.
L'arrivée d'un petit garçon au bout d'une lignée de filles. de quoi prendre le temps de se retourner vers le passé, de raconter ce qui a fait le ciment de cinq générations, entre bonheurs et fractures.

Des femmes dans leur époque, construites par leur volonté de réussir et d'être heureuses et la nécessité de faire face et d'assumer leur devoir d'éducation, dans un univers familial sans hommes. Des femmes concernées par l'indépendance professionnelle et financière, l'évolution des moeurs (féminisme, contraception, avortement), s'entraidant, s'aimant sans mesure, en dépit de leurs personnalités multiples.
Un univers clos, qui semble se suffire à lui même, en repoussant à la marge toute intrusion masculine. Large thème de réflexion !

Un joli roman sur la complexité des liens maternels, que j'ai globalement apprécié, si je mets de côté le léger agacement que je ressens toujours face au registre "triste et sucré". L'intimité de ces femmes, bien que touchante, m'a semblé un peu excessive dans le registre des sentiments, "too much" je dirais. Question de sensibilité ou d'époque peut être, éloignée de nos modes de fonctionnement individualistes. Peut être aussi une approche narrative trop descriptive qui raconte plus qu'elle ne fait vivre les personnages et qui s'alourdit de quelques longueurs et de quelques manques dans leur psychologie.

Il n'empêche. Anne Icart nous offre un livre tendre et grave à la fois, avec aisance et sensibilité.
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La naissance d'un enfant peut souvent tout chambouler. C'est ce qui arrive à Blanche, en apprenant celle de son petit-fils, comme ce qui était arrivé quand elle avait programmé celle de sa fille Violette, et encore une fois quand elle-même était née. Car c'est un roman sur quatre générations de femmes:
Augustine, qui a laissé sa fille non désirée à sa mère Anna, qui a ainsi élevée seule et avec amour trois de ses petites-filles.
Angèle, fille d'Anna, qui a dû accoucher seule de Blanche, après la mort de son amoureux éperdu.
Blanche, fille de trois mères: Angèle, avec ses hauts et ses bas, et ses tantes Justine et Babé, les presque soeurs d'Angèle.
Et enfin Violette, qui remettra un peu d'ordre dans ce monde trop féminin.
Blanche, en tant qu'héroïne de ce livre, se tourne vers son passé et celle de sa mère, abandonnée par Augustine, pour pouvoir renouer avec sa fille Violette, tant désirée et aimée. Famille de femmes, famille atypique mais aimante, qui traverse le vingtième siècle et la libération des moeurs; c'est un beau roman sur les femmes, l'amour, le choix aussi d'être mère ou non, mais par là même cette implication nécessaire du père, ici absent.
Le récit se passe à Toulouse, ma ville d'adoption, ce que j'ai bien aimé, mais je me suis aussi attachée à Blanche, Justine et Babé, un peu moins à cette mère si fragile et parfois violente. Et puis mémé Anna, si douce, si affectueuse, si compréhensive... un bel hommage aux femmes.
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Le téléphone réveille Blanche un matin : un petit-fils vient de naître. Elle ignorait que sa fille était enceinte, elles évitent de se parler depuis plusieurs années... le trajet en train vers le bébé est l'occasion pour Blanche d'égrener ses souvenirs sur cinq générations. Elle a été élevée exclusivement par des femmes, dans une ambiance fusionnelle : grand-mère, mère, deux tantes/cousines. Les hommes de la famille sont morts, partis, ou n'ont pas su qu'ils étaient pères. Ils n'en sont pas moins présents - certains même envahissants - par leur absence.

Beaucoup de thèmes intéressants : l'évolution de la condition féminine des années 40 à aujourd'hui (avec les temps forts du féminisme des 70's et les conquêtes en matière de sexualité), l'univers de la couture, la cohabitation entre femmes aux modes de vie différents, les hauts et bas vertigineux de la dépression, les relations mère(s)-fille, la lourde présence des "fantômes", l'histoire familiale qu'on répète malgré des choix radicalement opposés...

Si le propos est très intéressant, le style m'a en revanche longtemps agacée. Les personnages sont-ils trop caricaturaux ? La plume trop "gentillette" et désagréablement vieillotte ? Déception, même si la lecture est plutôt agréable. Sur cette thématique du hiatus mère-fille, j'ai préféré 'La noce d'Anna', de Nathacha Appanah...

D'Anne Icart, j'avais été charmée par 'Les lits en diagonale'.

Appréciation : 3,5/5
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En plus d'histoires de femmes et du féminisme des années 70, il est aussi question de l'hérédité des comportements. L'histoire de nos parents pèsent sur la façon dont ils nous élèvent, tout le monde sait ça… mais quand l'enfant en souffre ? Pour ne pas reproduire les erreurs de sa mère, Blanche prendra l'attitude opposée et finalement, n'évitera pas une certaine souffrance à sa fille.
J'ai bien aimé, sans plus… je ne saurai vraiment dire pourquoi … peut-être quelques longueurs ou un manque d'originalité dans l'écriture ?
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Le trajet en train conduisant Blanche vers l'hôpital où sa fille vient d'accoucher lui permet de narrer sa vie et celles des femmes de sa famille.
A travers le temps et les générations, c'est une histoire de la position de la femme et de diverses conceptions de la féminité qui sont exposées à travers différents chemins de vie aussi différents que complémentaires.
C'est bien écrit, c'est intéressant mais je me suis assez vite lassée des considérations parfois agaçantes de certains personnages. J'ai eu l'impression que les personnages étaient des caricatures. Tout est un peu trop gentil.Le style est gentillet, souvent redondant, je me suis même surprise a lire de longs passages en diagonale.

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Un très joli et simple livre pour relater une histoire de femmes qui sont liées par le sang et qui connaissent comme tous des bonheurs, des malheurs.
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Ce roman est une jolie surprise. le décalage entre sa simplicité (celle du récit, celle du style) et les émotions qu'il véhicule en font une belle histoire. Cette saga familiale, ou plutôt de femmes puisque les hommes n'y trouvent pas ou peu leur place, m'a beaucoup touchée. Elle est l'histoire de toutes, celle de la vie qui se construit, des accidents de parcours, des non-dits et de tout ce qu'on manque d'expliquer ou de raconter à celles et ceux que l'on aime. Elle est l'histoire des parcours cabossés qui entraînent en cascade leurs tensions, leurs incompréhensions. Tout cela, l'auteur le dit très simplement, un peu à la manière d'un Grégoire Delacourt, mais sans les formules chocs ou la noirceur. Non, dans l'ensemble, même s'il y a des moments de plomb, c'est aussi de la légèreté qui s'envole du roman et surtout beaucoup d'espoir quant à ce que chacun ou chacune peut faire pour rattraper ceux qu'il/elle aime, tant qu'il est encore temps.
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Heureusement que ce livre n'est pas bien epais et qu'il se lit facilement car je me suis ennuyée. Pourtant la plume est agréable, on ne peut pas ne pas s'attacher aux personnages, les thèmes abordés, deuil, liens mère fille, sont bien fait.... mais impossible pour moi de me sentir touchée.
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Un roman tout en douceur qui nous transporte dans la région toulousaine et qui raconte le destin d'une famille presque composée uniquement de femmes jusqu'à la naissance de Gabriel.
Anne Icart raconte avec beaucoup de douceur la lignée de ces femmes : Anna, Augustine, Angèle, Justine, Babé, Blanche et Violette. Dans ce premier tome, Ce que je peux te dire d'elles, c'est à travers la voix de Blanche que l'histoire nous est contée. Des personnages féminins haut en couleur avec de vrais tempéraments, de forts caractères : Angèle qui souffre de bipolarité, Pauline, féministe et indépendante, femme d'entreprise qui possède sa propre maison de couture et enfin la tendre Babé, le pilier de la famille, en mal d'enfants. Toutes trois élevées par leur grand-mère, mémé Anna et qui élèveront plus tard, ensemble, Blanche, la fille d'Angèle puis, Violette, la fille de Blanche. Un joli roman de femmes écrit par une femme.
Anne Icart possède plume fluide et très agréable à lire.

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