Téléphone tenait de la formule magique, celle qui avait jadis fait les Beatles ou les Stones.
Jean-Louis Aubert, un chanteur doté d'une présence animale, auteur de textes qui touchaient le cœur des adolescents, Louis Bertignac, un guitariste hors pair, Richard Kolinka, un batteur d'une hallucinante énergie, et un petit bout de femme, Corine, gardienne du tempo et du swing.
Ils alignaient les hits, faisaient tourner les cœurs et larguaie... >Voir plus
Le style de Daniel Ichbiah est très mauvais mais la biographie a de l'intérêt alors on la lit. Ce groupe m'a tellement influencé que je ne pouvais passer à côté des détails de leur formation, de leur apogée et de leur séparation. On comprend les causes des tensions et je me demande comment ils ont réussi à surmonter celles-ci aujourd'hui pour remonter sur scène, Corine mise à part, bien entendu.
(Corine)..."avait finalement craqué pour Bertignac. Un être adoré, inclassable, qu'elle décrivait comme "très présent dans la vie". Pour Louis, ce changement de statut s'était traduit par une montée en grade dans la demeure de Saint Cloud dans laquelle il avait déjà sa chambre: "comme je suis sorti avec Corine, j'ai pu monter d'un étage! C'était trop beau...". Richard et Jean-Louis continuaient de venir régulièrement afin de se lancer une jam session mémorable. "Les musiciens ne prévenaient pas avant d'arriver. Ils se pointaient et disaient salut, c'était magique!" évoque Corine.
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.