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Critique de cicou45


Je dirais que cet ouvrage est à la fois un manga (il en a toutes les caractéristiques exceptée une), une bande-dessinée (il se lit en effet dans le sens d'une bande-dessinée occidentale à savoir de gauche à droite et non pas l'inverse comme c'est le cas pour les mangas), un récit (les terribles faits qui se sont déroulé au Japon en mars 2011 y sont retranscrits) mais bien plus que cela encore. Comme vous le constatez, cet ouvrage a de nombreuses étiquettes et c'est difficile de le classer uniquement dans l'une ou l'autres.

Certes, c'est avant tout un manga mais poussons le bouchon un peu plus loin. L'auteure, sous les traits du personnage d'Istuko, retrace certains de ses souvenirs d'enfance au Japon. Elle y parle de son immigration en Italie où elle vit désormais avec son mari. Etant donné que je ne sais pas jusqu'à quel point cet ouvrage est autobiographique, je vais me recentrer sur la vie des personnages. Itsuko est auteure-rédactrice pour diverses revues japonaises en Italie alors que son mari, Angelo, est auteur de bandes-dessinées. La vie se déroule paisiblement mais Itsuko en vient à se confier, se rappelant son enfance et la maladie qui l'affectait alors. Son corps grandissant trop vite, elle avait sans cesse des douleurs aux genoux, de la fièvre et devait ménager ses efforts, ne faisant jamais de sport avec les autres élèves de sa classe. Elle se sentait alors exclue, ce qui est normal, mais je jour où une nouvelle maîtresse arriva dans son école, la vie d'Itsuko changea...Non seulement, cette dernière s'arrangeait toujours pour faire participer Itsuko, dans la limite de ses possibilités bien sûr mais elle fut également très vite appréciée de tous les élèves de sa classe. Il y a des figures de notre enfance, comme ça, qui nous marquent et cette enseignante me rappelle étrangement la maîtresse que j'avais eue au Cours Primaire et qui m'a donne le goût de la lecture. Bien qu'à la retraite (tout comme la maîtresse d'Itsuko), elle est toujours en vie et je l'avais même invitée à mon mariage !
Bre, excusez-moi pour ce petit aparté...Puis le temps passa et Ituko, bien que vivant dorénavant en Italie, ne rate jamais une occasion d'aller lui rendre visite lors de ses séjours au Japon. Passons maintenant au plus dramatique de l'histoire : mars 2011...

Un ouvrage qui mêle histoire et récit, événements dramatiques et petits plaisir quotidiens (telle la saison des cerisiers en fleurs pour les japonais, les amis que l'on retrouve après plusieurs dizaines d'années et bien d'autres encore)...un régal ! A découvrir et à faire découvrir !
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