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sur 450 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
‘'Lorsque la saison des pluies sera de retour, je reviendrai sans faute voir comment vous vous débrouillez, tous les deux.''
Cette promesse faite au moment de sa mort, Mio l'a bel et bien tenue. Aux premières pluies, là voilà de retour auprès de Takumi et Yûji. Pendant un an, le veuf désemparé et le petit garçon orphelin de mère ont continué à vivre. Tout n'est pas parfait mais leur quotidien est fait d'amour, de partage, de petites habitudes. Mais quand Mio réapparaît, elle n'est pas exactement la même que celle qui les a quittés il y a un an de cela. Sa mémoire s'est effacée.
Alors, par petites touches, Takumi lui raconte l'histoire d'un lycéen un peu gauche, affublé de diverses maladies psychosomatiques, et de sa voisine de classe, une fille simple et tranquille. de leur premier rendez-vous à la naissance de leur petit garçon…

Quand l'amour transcende la mort…
Le temps d'une saison, comme une parenthèse enchantée pour retrouver la douceur du foyer, le bonheur d'être à nouveau une famille, la joie de pouvoir toucher, prendre dans ses bras, aimer, celle qui est partie.
Un récit qui flirte avec le fantastique mais qui semble tellement réel. Une belle histoire d'amour avec des personnages attachants, surtout Yûji, petit garçon si mûr, confronté au deuil et qui soutient un père dépassé par le quotidien mais qui fait de son mieux pour maintenir à flots sa famille amputée de son pilier.
C'est un roman fait de douceur, de tendresse où le deuil impossible de la femme et mère aimée est adouci par une dernière chance de la revoir, d'apprécier les moments partagés et de chérir son souvenir. C'est délicat, sentimental sans être larmoyant, et d'une simplicité qui frôle la banalité mais souffle l'idée que les moments les plus ordinaires peuvent aussi être les plus sublimes…
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Je termine avec déception le roman Je reviendrai avec le pluie. Ce roman représente ce que j'aime le moins de la littérature japonaise (ou d'Extrême-Orient), c'est-à-dire son côté mieilleux. Bonbon. Quétaine. « Cheesy ». Qui sort tous les clichés du genre. Takuji Ichikawa est un digne émule de Marc Lévy ou Guillaume Musso. Il raconte l'histoire de Takumi, un veuf troublé et hypocondriaque qui doit s'arranger tout seul pour élever son fils. Mais la conjointe disparue, Mio, revient sous la forme d'un fantôme. Une nouvelle histoire d'amour ?

Dans Je reviendrai avec la pluie, les émotions sont soulignées au gros crayon. Au marqueur. Et deux fois plutôt qu'une. Très peu de subtilité. « What you see is what you get », comme disent les Anglais. Tout est au premier degré, aucune interprétation n'est possible. On est spectateur devant cette histoire qui se déroule sous nos yeux. Moi, j'aime un petit défi intellectuel. Mais ceux que proposent le roman sont d'un ordre très, très léger. Par exemple, « Est-il convenable d'éprouver du désir pour le fantôme de sa femme ? » Vraiment !

Il faut ajouter à cela plein de phrases tirées d'un guide de psychologie pop, dans le genre « Aie confiance en toi. Tu es une personne merveilleuse. » Ou bien « Vis ta vie à fond. » Aussi, il y a trop de dialogues à mon gout, dont plusieurs me semblaient inutiles, faisaient peu ou pas avancer l'histoire. L'humour est enfantin, pour ne pas dire douteux. Il sert visiblement à faire rire les jeunes lycéennes japonaises.

Au moins, il y a cette aura de mystère qui flotte, qui reste en suspens, et qui donne au roman une ambiance précieuse. Et toujours cette écriture japonaise que j'apprécie, si délicate, lyrique, presque poétique. Malheureusement, je suis passé à côté d'une certaine magie qui transpirait du livre mais qui n'a pas opéré pour moi. Au final, Je reviendrai avec la pluie est un livre que je me dépêcherai à oublier.
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"Je reviendrai avec la saisie des pluies" m'avait-elle dit, et à l'époque, cela avait été ses derniers mots. Voilà ce qu'elle avait dit. "C'est juste. Je vous rendrai visite, en compagnie de la pluie, pour vérifier que vous vous débrouillez de votre mieux, et puis je m'en retournerai avant l'arrivée de l'été. Car, tu le sais bien, la chaleur ne me réussit pas."
C'est la promesse que fait Mio à son mari, Takumi, avant de mourir.
Un an plus tard, Takumi, avec sa santé fragile et sa tendance à oublier ce qu'il ne devrait pas, tente tant bien que mal d'assurer son quotidien, et celui de son fils, Yuji. Pour lui, il écrit un livre sur Mio, qui vit à présent sur la planète Archive, "Arche-vie" comme le dit Yuji, là où vont les défunts tant qu'il reste quelqu'un pour se souvenir d'eux.
Le premier jour de la saison des pluies, Mio réapparaît, presque sous leurs yeux. Elle parait jeune, et est surtout amnésique. Yuji et Takumi ont 6 semaines pour refaire connaissance avec Mio, dire et faire ce qui n'avait pu être dit ou fait. Ensuite, la saison des pluies prendra fin.

Je suis assez mitigée sur cette lecture de "Je reviendrai avec la pluie". Peut-être est-ce parce que je ne suis pas familière de la littérature "asiatique" au sens large. J'ai trouvé ce livre joli et léger, poétique, avec une petite pointe de fantastique ou de merveilleux, comme on peut en rencontrer dans "Mon voisin Totoro", de Miyazaki par exemple, qui intervient dans le réel sans perte ni fracas.
T. Ichikawa prend le parti de mettre en scène des personnages ordinaires, des gens plutôt sérieux, et démontre que le bonheur est à portée de tous. Il fait l'apologie du bonheur domestique, le bien-être de se retrouver chez soi, à sa place, le plaisir de ces petites choses du quotidien, comme la traversée du parc tous les soirs, pour échanger avec Nombre et son chien, personnages atypiques qui mettent un peu de fantaisie dans le livre. J'ai apprécié également cette vision de l'amour qui épanouit les êtres "normaux", et qui s'épanouit dans le soin que l'on prend de l'autre, dans l'intérêt qu'on lui porte, un peu comme dans la chanson de Ferré, ces "mots des pauvres gens : ne rentre pas trop tard, surtout ne prend pas froid". Il leur offre une seconde chance, courte peut-être, mais ô combien précieuse et unique, de s'apprivoiser, de retomber amoureux, une nouvelle fois.
Le corollaire de ce parti pris est que le livre reste centré sur le quotidien, le plat que l'on mange le soir, ou les chemises à laver, et donne des dialogues plutôt platouilles. J'ai trouvé également dommage la "révélation rationnelle", l'explication de cette situation surnaturelle. J'aurais au final préféré laisser planer le doute et le mystère sur cette histoire.

Je reviendrai avec la pluie est un joli conte agréable à lire et à suivre, un peu poétique, un peu merveilleux, qui flirte avec le sentimentalisme sans jamais y tomber complètement non plus, et qui, à mon humble avis, manque un peu de consistance et de souffle. A découvrir quand même !
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Un petit conte onirique japonais comme on a envie de les découvrir, une écriture toute en douceur et en finesse abordant les thèmes de la mort et de son deuil pour un père et son fils de 6 ans.
Le fantôme de la mère qui réapparaît dans le quotidien, tout est là pour mieux accepter la mort, l'allégorie est bien présente dans le livre et les descriptions de la nature et des intempéries très bien mises en avant.
Un peu trop de dialogues à mon goût mais un bon moment de lecture et de délicatesse.
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« Je reviendrai avec la pluie »
« Moi » est revenue, comme promis « avec la pluie », en douceur comme elle avait toujours vécu avec eux dans ce foyer don elle était devenue l'âme, le centre de leur existence indispensable au bonheur d'une vie fondé sur l'amour au sens le plus pur et le plus noble du terme.
Oh ! elle ne se montre pas pour autant, non elle n'a aucun souvenir de sa vie parmi eux, simplement elle plane comme un esprit bienfaisant, impalpable mais tellement présente afin de vérifier si tout va bien si tout continue comme dans cet avant dont il ne lui reste pourtant aucun souvenir, savoir s'il ne leur manque rien pour depuis l'au-delà leur prodiguer ses bienfaits.
La lenteur du rythme de ce roman m'a un peu déroutée par moment, pourtant une histoire d'amour merveilleuse servie par l'écriture d'une poésie infinie de Takuji Ichikawa qu'elle nous distille comme cette douceur qui émane chaque matin de la levée du soleil au pays du matin calme…
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Challenge ABC 2015-2016
Challenge Multi Défis 2016 (1er item lu: Un livre reçu pour Noël ou pour un anniversaire)
Challenge 1 mot, 1 livre

Comment vivre avec le fantôme de son épouse ?

Résumé : Depuis un an Takumi vit seul avec son fils de 6 ans suite au décès de sa femme. Il survit plus qu'il ne vit. A la première pluie, son épouse réapparait comme elle le lui avait promis. Est-ce un fantôme ? Repartira-t-elle après la saison des pluies ? Comment vivre avec ou sans elle ?

Genre : fantastique
Thématique : Amour et deuil

Décor : Une vie quotidienne japonaise très réaliste et simple. L'amour pour les choses de la nature est évident (forêt, plantes, animaux...).

Personnages : Takumi, surnommé Tak-kun a 29 ans. Il a beaucoup aimé sa femme qui était son premier amour.
Yûji, 6 ans, petit garçon curieux et discret à la fois qui tente de résister comme il peut au chagrin.
L'épouse décédée qui revient à la saison des pluies.
Nombre, vieil homme ami du couple et son chien Pooh privé de ses cordes vocales.

Avis personnel : le résumé m'avait donné envie de lire cette histoire mais je dois avouer une petite déception : cela ne me plaît pas autant que je ne l'aurais pensé ! Je pense que cela est surtout dû au style de l'auteur et à la mise en page. J'ai en effet était distraite tout au long de ma lecture par le fait que je ne savais jamais qui parlait exactement, et quel était le moment présent : était-on dans le récit ou bien dans « le récit dans le récit » car Takumi raconte à certains moments la rencontre amoureuse avec son épouse. Les temps de narration ne sont donc pas assez nets pour moi ce qui fait que je ne suis jamais entrée réellement et pleinement dans cette histoire pourtant singulière.
J'ai toutefois apprécié de « parcourir » un Japon au quotidien, de le saisir dans les petites choses de la vie ainsi que dans les choix de vie du couple : une vie simple mais heureuse.
Diverses thématiques sont abordées : l'amour pur, le deuil, la maladie, la famille, l'importance de l'harmonie avec la nature.
J'ai noté de nombreuses coquilles dans le texte, sans compter des répétitions qui auraient pu être évitées afin d'alléger la narration.
Au final un avis très mitigé.
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J'ai depuis longtemps des envies de découvertes de la littérature japonaise. J'ai découvert quelques auteurs classiques bien sûr, mais je me frotte aussi depuis quelques temps à des auteurs plus contemporains. Et avec son succès retentissant et récurrent, Takuji Ichikawa fait partie de ceux dont je voulais découvrir la plume.

Premier roman de l'auteur, Je reviendrai sous la pluie est le genre de récit semi-autobiographique qui m'attire, surtout avec un titre et une promesse pareille, car l'amoureuse du folklore japonais que je suis y a vu une de ces figures qu'on retrouve dans leurs récits fantastiques. C'est donc avec curiosité que je suis allée vers lui.

La plume est assez singulière avec sa narration à la première personne et sa manière d'interpeler le lecteur à l'aide de ces « tu » qui nous mettent à la place de la personne disparue qu'il recherche. Cela interpelle. Les phrases, tout comme les chapitres, sont également très courts. Des instantanés de vie, de brefs souvenirs, rapidement mis en lumière sous une plume où les mots semblent se bousculer pour vite sortir avant d'être oubliés. C'est tantôt plein d'émotion, tantôt un peu trop froid et factuel, mais surtout avec un phrasé et un rythmé qui m'ont interrogée et interpelée. Est-ce une volonté de l'auteur ? Un rappel aux chers haikus dont ils sont friands dans son pays ? Ou est-ce la traduction de Mathilde Bouhon ?

J'ai aimé suivre en tout cas le récit de cet homme, veuf, qui souffre encore de la perte de son femme et tente vaille que vaille d'élever son petit garçon, leur petit prince anglais, seul élément tangible qui semble lui rester au début. Les premières pages sont très émotionnelles en cela. Puis le récit bascule et l'auteur se met à se rappeler leur passé commun, leur rencontre, leur réparation, leurs retrouvailles, leur couple, l'arrivée de leur petit garçon. Pourquoi ? Parce qu'avec la pluie, le fantôme de sa femme est revenu vers lui.

C'est un récit qui se veut très sensible, très humain, avec cet homme qui tante vaille que vaille de faire son deuil. C'est également un récit qui flirte avec les frontières du réel grâce à cette présence dont on ne sait dire la tangibilité pour lui. Mais c'est elle qui le motive, par ses réminiscences, à ne pas oublier mais à avancer également et c'est touchant. Alors oui, c'est parfois un peu long, un peu redondant. J'aurais aimé une plume plus poétique et moins terre à terre pour évoquer ces souvenirs et cette transition, mais je me suis mise aussi à la place de cet homme qui n'en est pas à sa première perte et qui subit là, un peu, celle de trop.

L'auteur s'attarde énormément sur la relation passé de Takumi et sa femme. J'y ai retrouvé beaucoup d'éléments de la façon dont les auteurs japonais, notamment dans les mangas, écrivent et décrivent une relation de couples avec des passages obligés de ce quotidien qui nous semble si dépaysant à nous occidentaux. Ce n'est pas le même rythme, pas les mêmes lieux communs. Cependant cela a quelque chose d'universel et j'ai aimé retrouver cette ambiance que j'aimais déjà dans les mangas.

Je reviendrai sous la pluie fut donc une lecture émouvante où la plume avait parfois du mal à suivre, pour moi, les intention délicate et intime de l'auteur pour aider son personnage à faire son deuil. Cette plongée dans le quotidien d'un couple disparu fut douce et touchante, mais la plume un peu trop concise et froide pour moi. Ça a manqué de poésie derrière même si je sais que l'intention était ailleurs dans ce fantastique cherchant à aider un homme maladroit et endeuillé à reprendre pied et avancer. Je suis cependant très tentée d'en voir l'adaptation filmesque car elle semble apporter ce qu'il me manque d'après la bande-annonce. En revanche, on me dit qu'un manga existe : quelqu'un est-il tombé dessus ? Car je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu passer en français…
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque car marqué de la petite étiquette bleue qui signale qu'il a été lu en club lecture et donc qu'il présente un intérêt (en général). Je n'ai pas vraiment ressenti de coup de coeur et je finis par me demander si je ne suis pas totalement hermétique à la littérature japonaise car c'est presque chaque fois la même chose : soit je ne dépasse pas les 10 premières pages, soit je vais au bout davantage par bonne conscience que réel plaisir.
L'histoire donc : Takumi et Yûji, son petit garçon de 6 ans, tentent ensemble d'organiser un quotidien acceptable après le décès de Mio, l'épouse du premier et la mère du second. Celle-ci leur avait cependant promis de revenir de la planète Archive (jolie métaphore pour rendre acceptable la perte de l'être aimé) à la saison des pluies. Et, en effet, lors d'une balade en forêt, Takumi aperçoit Mio près d'une usine désaffectée. Amnésique, elle ne se souvient de rien : ni d'être morte, ni de sa jolie famille. le père et le fils, tout à la joie de ses retrouvailles, vont tout mettre en oeuvre pour que Mio ne comprenne pas qu'elle est un fantôme. Takumi va profiter de ce temps supplémentaire qui lui est accordé pour faire le récit à Mio de l'histoire de leur amour. Il a six semaines, durée de la saison des pluies, pour lui faire revivre les belles années passées ensemble et qu'elle retombe en amour pour lui.
Des passages frais et poétiques, des personnages lunaires et attachants mais - la dernière page tournée - je n'ai pas eu ce petit pincement au coeur, caractéristique chez moi, que j'ai vraiment accroché à une histoire.
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Mio, la femme de Takumi, est décédée il y a un an, mais elle lui a promis avant de mourir : "Lorsque la saison des pluies sera de retour, je reviendrai sans faute voir comment vous vous débrouillez, tous les deux.".
La saison des pluies arrive, Takumi gère le quotidien avec son fils Yûgi comme il le peut, c'est-à-dire pas trop bien, et le miracle a lieu : Mio est de retour parmi eux pour six semaines, mais elle est amnésique.

Ce roman oscille entre différents genres : le conte, le fantastique, le contemporain, sans jamais s'accrocher à l'un. C'est à la fois une force et une faiblesse, car si cela plaît au lecteur pendant un temps et donne une forme poétique à l'histoire cela le déroute aussi.
Je me suis demandée pendant un temps dans quel type de roman je me trouvais.
A la fin j'ai fini par abandonner, mais cette absence de catégorie précise m'a aussi gênée.
Je n'ai jamais trop su comment interpréter le sens caché de l'histoire : un conte où la mort n'est pas une fin ? Une réflexion sur l'absence ? le deuil ? Une déclaration d'amour à sa femme ? Ou alors une histoire fantastique avec fantôme ?
C'est sans doute ce qui m'a le plus gênée : l'absence de compréhension du sens caché de l'histoire, ou plutôt la multitude de clés possibles de lecture.
C'est pourtant, en général, l'une des marques de fabrique de la littérature japonaise.
Tout comme la forme poétique de l'histoire, qui ici n'a opérée que moyennement sur moi et sans doute que ce ressenti est en rapport avec ma difficulté de cataloguer précisément ce récit.
Je reconnais toutefois que l'auteur a su habilement jouer avec son histoire et le lecteur et le retournement final est surprenant et inattendu.
Ici, j'ai aussi été marquée par la confrontation de deux cultures : celle japonaise, très présente dans le quotidien de Takumi, notamment en ce qui concerne la cuisine; et celle occidentale, également présente dans le quotidien du personnage, notamment dans sa vision de l'amour, dans ses réflexions sur des personnes, des livres ou des films.
C'est un peu un choc des cultures dans lequel évoluent les personnages, mais cela va de pair à mon sens avec le côté fantastique.
Il y a également de très belles réflexions, comme celle-ci : "Les romans sont la nourriture du coeur. Ce sont les lampes qui illuminent les ténèbres, la joie qui surpasse l'amour.".
Les personnages ont tous un fond plus ou moins attachant, j'ai particulièrement aimé celui du professeur Nombre et de son chien Pooh.
Et puis à côté de cela, il y a aussi les trop nombreux "Hmm" et "Vraiment" qui ponctuent les dialogues et finissent par les rendre agaçants.
Ils sont utilisés à outrance et n'apportent à mes yeux rien aux dialogues, si ce n'est une transcription de l'oral à l'écrit.

"Je reviendrai avec la pluie" est un roman poétique mais qui n'a pas su complètement me toucher, qui frappe par son melting pot d'étiquettes littéraires qui peuvent lui être associées et par les deux cultures qui s'y côtoient : l'Occidentale et la Japonaise, ce qui en fait un roman hors cadre mais pas non plus totalement inintéressant à découvrir.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Une belle histoire d'amour d'une tendresse douce .
La poésie Japonaise chante chaque page comme cette nature toujours aussi vivante caressant cette histoire fantastiquement romanesque. Tel un conte merveilleux l'être aimé revient pour se refaire aimer encore une fois et faire revivre ce jeux de séduction - Recharmer sa femme morte reste si fou comme peut l'être l'amour .....
Le destin est une route merveilleuse vers la volupté de l'amour ....
C 'est un roman d'amour ou un amour de roman !
Venez vous charmer de cet opus tout en délicatesse ....
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