AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,78

sur 65 notes
Une histoire avec des Dieux, qui ont des descendants dans chacune des races présentes et la déesse Dorina qui marque un être de son choix. Le conflit entre humains et Neltiads est le point de départ de l’intrigue. L’opposition entre eux, se joue à peu de choses, au point qu’on a du mal à cerner le pourquoi. En effet, les Neltiads ne se distinguent que par des yeux violets, des tatouages sur les avant-bras.

L’histoire assez classique, d’une jeune Neltiads, différente de son propre peuple, puisqu’elle n’a qu’une marque sur le front et dont la famille a été massacrée. Elle trouve refuge dans un monastère, où l’origine de son tatouage va se révéler et la désigner comme incarnation terrestre de la déesse Dorina. De par sa nature, elle sera cloîtrée, pendant 11 ans, pour éviter d’attirer l’attention. Elle y reçoit une éducation religieuse, très stricte tout en devenant érudite.

Vous sentez venir le truc ? Le mouton qu’on engraisse pour le mener à l’abattoir…

La première centaine de page se lit avec plaisir pour découvrir l’intrigue et le monde construit. Tout bascule lorsque Diphtil, Astiran (son ami d’enfance : oui, elle n’a pas le droit de sortir, mais elle arrive à s’en faire un), son frère Naid (qu’elle croyait mort, mais qui ne l’est plus) et Yasalyn, mercenaire à la solde du prêtre du monastère, qui doit la ramener, car ses pouvoirs vont survenir à sa majorité et l’empereur du Royaume d’Edenor veut se les accaparer…

Je vous ai parlé du mouton qu’on engraissait…

Malheureusement, l’auteur m’a perdu, lorsque la romance a fait son entrée. Un amour naissant, idéalisé, niais. Et notre petite héroïne, qui était attachante, devient chiante au possible avec des scènes dignes de Barbara Cartland, emplies de clichés et sans aucune finesse. Elle a beau avoir grandi dans un monastère pendant 11 ans, on ne pourra pas me faire avaler qu’elle a zappé les 11 ans qu’elle a vécu libre au sein de sa famille. Le personnage que l’auteur a construit dans cette partie, n’a rien à voir avec une femme forte, c’est une personne anesthésiée, naïve, prude et sans intérêt.

Une fois qu’on « digère » notre répugnance à la romance, on est face à des personnages assez caricaturaux.

Certaines incohérences sont assez déplaisantes pour les relever, Naid 19 ans ? Guerrier, fort comme un taureau. Yasalyn, 17 ans, bombasse plantureuse, prostituée de son état et mercenaire à ses heures perdues ???

Deux personnalités aussi complexes ne peuvent être aussi jeunes, même si nous sommes dans la fantasy, il faut un minimum de cohérence. Leur psychologie a été finement travaillée et leur présence a rehaussé le niveau de l’intrigue ! Même leur amourette belle, torturée, est adulte… Donc moins niaise.

Dans l’ensemble, cette lecture a été en dents de scie. Parfois, plaisante, parfois horripilante…

La romance est tellement présente que l’intrigue n’existe plus. Au détriment des questions soulevées par l’univers imaginé.

En gros, c’est mignon, souvent niais… Heureusement que l’auteur a réussi à rebondir en relançant vers la fin, une intrigue mal exploitée.

Ce que j’ai le plus apprécié dans ma lecture, c’est le vocabulaire utilisé par l’auteur, une belle plume travaillée et utilisant un langage soutenu, mais qui parfois se voit entaché de mots familiers, qui arrivent comme un cheveu sur la soupe...

L'auteur aurait dû faire concourir son livre sans la catégorie Romance qui aurait été plus appropriée.
Lien : https://julitlesmots.com/201..
Commenter  J’apprécie          140
Je suis vraiment désolé pour cet avis qui ne sera pas positif bien que cette lecture me donnait tellement envie depuis si longtemps. Je n'avais pas lu les avis avant de me lancer, mais je vous conseille de le faire. J'aurai été le feuilleter avant de le prendre si j'avais su.

Nous sommes dans un monde qui mêle des dieux, des créatures et différents peuples... Diphtil est une jeune fille du peuple de l'air étant sauvée en territoire ennemi grâce au symbole qu'elle arbore sur le front, suite à l'attaque de son village. Elle serait la cinquième fille de la Déesse Aveugle.

Séquestrée dans un monastère et manipulée par le prêtre Sarïn voulant la livrer au roi quand ses pouvoirs arriverons, un frère décide de la libèrer et se propose d'être son compagnon de fuite.

L'univers semble riche, il y a d'excellentes idées, mais je n'ai pas terminé le roman... Mon avis ne sera donc pas complet ! Je n'adhère pas au style trop soutenu de l'écriture, ça ne me semble pas du tout naturel. Il y a énormément de forme de style dans ce que j'ai pu lire et ça me gêne un peu. Par contre le fait que ce soit une Diphtil adulte qui raconte sa propre histoire est assez sympa ! Et la couverture est sublime &#xNaN;

Aussi, quand j'ai vu dans les avis que la romance prenait le dessus, alors j'ai laissé tomber. Je pensais que c'était une saga d'aventure fantasy avant tout. De plus, le rythme est plutôt lent dans la première moitié et ça me freine un peu pour lire la suite.

Donc ce livre n'est juste pas fait pour moi, mais il convient très bien à beaucoup de personnes. Les avis sont soit excellent soit plutôt orientés comme le mien, à vous de vous forger votre propre opinion.
Commenter  J’apprécie          60
J''avais repéré ce roman sur Ulule et avais hésité à participer à son financement. Après la lecture de ce premier tome, je suis plus que ravie de m'en être abstenue. Je ne vais pas tourner autour du pot, que cette lecture fut laborieuse et frustrante, et c'est dommage, car il y avait du potentiel ! Maintes fois, j'ai été tentée d'éteindre ma liseuse et d'abandonner ma lecture. Ce n'est que l'engagement de lire tous les titres de la présélection faite en qualité de membre du jury qui m'a permis de tenir.

Je vais commencer par le gros problème de ce roman pour moi : le style d'écriture. Si vous me suivez régulièrement, vous savez probablement que les belles plumes, les longues phrases et l'occurrence de mots peu usités me ravissent. Mais malheureusement, la juxtaposition de mots rares et l'utilisation de nombreuses métaphores ne m'ont pas convaincue ici, car l'ensemble manque cruellement de fluidité et de spontanéité. Et je ne parle pas des mots parfois employés à mauvais escient… L'auteure a, en outre, voulu faire parler son héroïne comme une érudite, mais on tombe dans l'excès avec cette impression que tout est exagéré et surjoué, ce qui rend l'histoire pesante et, pour ma part, peu agréable à lire. C'est dommage, car on peut proposer aux lecteurs un style étudié et riche tout en veillant à rendre les propos fluides et plaisants…

J'aime les belles plumes, mais j'aime surtout les auteurs qui se montrent naturels dans leurs écrits et qui ne semblent pas chercher à coller à des schémas ou à un style de littérature…. Or ici, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir le sentiment de lire un exercice de style qui s'étend sur des centaines de pages. La lourdeur des phrases, en plus de plomber la narration, se fait ressentir jusque dans les dialogues qui en deviennent irritants, l'héroïne se prenant pour une dramaturge. Je sais que la jeune fille a été élevée dans un monastère, mais elle a quand même vécu onze ans dans sa famille et puis, le moine qui s'est occupé d'elle et qui est vraisemblablement encore plus érudit qu'elle ne parle pas comme elle le fait. En bref, rien n'explique pour moi la manière de parler de Diphtil si ce n'est éventuellement une manière de souligner sa suffisance et son plaisir à s'écouter…

Malgré ces points qui m'ont donné du fil à retordre, je dois dire que j'ai commencé à accrocher à l'intrigue dans les 150 dernières pages où j'ai eu le sentiment que la narration et les dialogues gagnaient en spontanéité et en fluidité. L'autrice a ainsi réussi à éveiller mon intérêt grâce à des rebondissements et à une certaine tension. Cela n'a pas rattrapé les débuts laborieux, mais ça m'a quand même permis de finir l'histoire sur une note bien moins négative. Je dois même avouer que l'auteure a su très agréablement me surprendre lors des derniers chapitres notamment avec un événement traumatisant vécu par l'un des personnages et auquel je ne m'attendais pas. J'avais bien senti poindre le danger, mais je n'aurais jamais pensé que l'autrice oserait s'aventurer aussi loin dans l'horreur.

Même chose pour un départ inattendu que j'espère non-définitif… Oui, car si j'ai levé les yeux au ciel une bonne partie de ma lecture, j'ai fini par m'attacher à certains personnages, ou du moins, à leur souhaiter un minimum de bonheur. La fin, à cet égard, pose un certain nombre de questions qui ont attisé ma curiosité. Je ne pense pas lire la suite, sauf si quelqu'un m'assure que le style d'écriture a gagné en fluidité, mais si vous avez cédé aux sirènes de la deuxième partie de ce premier tome, je serais curieuse d'en connaître les grandes lignes (enfin, en message privé histoire de ne pas spoiler les autres lecteurs).

Au-delà de la dernière partie où réside, pour moi, le principal intérêt de cette lecture, j'ai également beaucoup apprécié la mythologie mise en place par l'autrice avec, entre autres, une prophétie qui changera pour le meilleur, et surtout pour le pire, le destin de notre héroïne. J'ai aimé découvrir les différents dieux, mais c'est surtout le formidable bestiaire qu'elle nous propose qui a su me conquérir. Moi qui adore les créatures en tout genre, j'ai été plus que comblée et j'aurais adoré que le roman soit parsemé de quelques illustrations afin de les mettre en valeur. Quoi qu'il en soit, on sent que l'univers est riche et très bien pensé et qu'aucun détail n'est laissé de côté. D'ailleurs, je ne doute pas du travail de fourmi réalisé par l'autrice pour rendre le tout cohérent et immersif.

Il y a aussi quelques moments de vie et de convivialité, des conversations entre amis ou entre amoureux qui ont apporté cette spontanéité qui a tant fait défaut à la narration et à certains dialogues. À travers les échanges, parfois amicaux parfois plus frontaux, on apprend à mieux connaître les personnages, leurs forces et leurs faiblesses. Si l'héroïne m'a agacée une grande partie du roman, j'ai beaucoup apprécié Yasalyn au point de regretter que le livre ne lui soit pas consacré. Ce personnage n'est pas exempt de défauts (une personnalité peu crédible au regard de son âge, une coquille qui se brise dès les premiers émois amoureux…), mais il présente cette complexité prompte à stimuler l'imagination et l'intérêt des lecteurs. Dès le début, cette jeune femme dégage une aura de danger et de mystère qui la rend intéressante surtout si on la compare à l'exaspérante et naïve Diphtil. Ses dialogues intérieurs empreints d'une grande violence, son refus de s'attacher, son insolence cachant une certaine fragilité, sont tout autant d'éléments qui donnent envie de briser sa carapace pour découvrir ses plus sombres secrets. Et puis, avec deux révélations la concernant dont l'une se révèle particulièrement fracassante, on peut dire que l'auteure a su soigner son personnage ! Je ne peux pas en dire plus, mais la situation finale dans laquelle elle se trouve m'a semblé cruelle et tellement injuste…

Amateurs de romance, vous allez être ravis puisque les relations amoureuses sont une part importante du livre. Si c'est quelque chose qui, en général, m'exaspère, ici cela ne m'a pas gênée. Il faut dire que le style de narration m'avait tellement agacée et blasée que même des licornes dansant un moonwalk ne m'auraient pas dérangée outre mesure. Et puis, je vais même avouer avoir trouvé l'une des deux romances particulièrement touchante. Les deux amoureux ont vécu des choses difficiles, et c'est, d'une certaine manière, dans les bras l'un de l'autre qu'ils vont apprendre à accepter leurs émotions et leurs failles. En nous évitant des passages un peu trop fleur bleue, j'ai trouvé que l'autrice nous offrait une romance un peu plus mature que ce qu'on peut trouver dans certains livres. Je reconnais néanmoins que l'autre couple du livre est d'une mièvrerie sans nom.

À noter que sont proposés deux bonus en fin d'ouvrage : une scène du livre vue du point de vue d'un autre personnage et une histoire assez émouvante que je vous laisserai le plaisir de découvrir.

En conclusion, ce premier tome, malgré une sublime couverture et de bonnes idées, n'est pas un roman qui a su me convaincre. La faute à un style d'écriture qui, par l'abus de figures stylistiques et d'un vocabulaire parfois pompeux sans raison, rend la lecture quelque peu laborieuse. Si, pour vous, la fluidité de la plume est un critère primordial dans le choix d'une lecture, je pense que vous pouvez passer votre chemin… Par contre, si vous êtes en quête d'une histoire à l'univers extrêmement riche et détaillé, je vous invite à vous laisser tenter. Mais avant, je vous conseillerais peut-être de feuilleter un extrait du roman… N'hésitez pas non plus à aller lire d'autres avis que le mien, car vous rencontrerez sur le net de nombreuses personnes ayant apprécié la plume de l'autrice. N'oublions pas que comme tout avis, le mien est subjectif et que ce n'est pas parce que ce livre m'a déplu qu'il ne vous fera pas vivre mille émotions.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          50
Bon, il est vrai que pour ce livre, je triche un peu, étant donné que je l'avais déjà lu bien avant sa sortie, car j'ai eu la chance de le corriger. Néanmoins, il me tenait à coeur de le relire en tant que lectrice et pas avec mes yeux de bêta. Et je dois dire que c'est un pari réussi, car j'ai découvert d'une autre manière cet univers.

Diphtil n'est pas une humaine. C'est une Neltiad. Un être détesté des humain. le jour où son village se fait attaquer par ces humains, sa vie prend un tournant décisif. Séparée de son petit frère, elle trouve refuge dans un monastère. Très vite cataloguée comme une déesse, elle sera choyée, mais surtout enfermée dans une prison dorée, dont elle n'a pas le droit de sortir. Cependant, le Destin est le seul décideur d'une vie, et pour celle de Diphtil, il en a une idée bien précise...

Je ne vous cache pas que Diphtil m'a, à plusieurs reprises, agacée avec sa façon de parler, avec ses mots compliqués et son éducation de prêtresse. Néanmoins, il faut dire que c'est aussi un trait de caractère qui nous permet de s'attacher à elle et de mieux la comprendre. Oui, c'est un peu paradoxal, mais pourtant, c'est bel et bien la vérité. Sa naïveté, sa non connaissance du monde, font d'elle une personne attachante malgré tout. Une enfant qui grandit à peine, en quelques sortes, alors qu'elle est une belle jeune femme.

Réfractaire à sortir de sa cage dorée, elle finira par accepter, mais surtout découvrir un monde qu'elle pensait différent et hostile. Bien évidemment, ce n'est pas le monde des bisounours, et de ce côté-là, l'auteure nous le fait bien comprendre néanmoins, elle va découvrir qu'elle peut compter sur des gens, qu'elle peut faire confiance.

Durant ce périple, elle est accompagnée d'Astiran, le seul humain pour qui elle a réellement de l'affection et qu'elle a connu pendant ses années au temple. Un réel lien d'affection est né entre eux, et même s'il est vrai que parfois Diphtil peut être agaçante à tergiverser, il n'en est pas moins que c'est un duo attachant. Astiran est un jeune homme prêt à tout pour protéger son amie. Il est dévoué, loyal et intelligent.

Ensuite, nous avons évidemment Naid ! le petit frère retrouvé et qui est venu la sauver du monastère. Lui, c'est un peu le petit frère dont tout le monde rêve. Il aime profondément sa soeur, c'est un fait qui n'est plus à prouver, néanmoins, il a aussi un caractère de cochon. Et pas des moindres ! Mais si d'habitude ce genre de caractère peut agacer, ici, je l'ai trouvé terriblement touchant et même drôle. Il grogne tout le temps, n'est jamais content, mais on peut dire que ça met un peu d'ambiance pour le voyage !

Je vous parlerai bien de tous les personnages que nous croisons, mais ce serait vous gâcher la découverte, croyez-moi. Certains en valent vraiment le détour. Pour ce qui est de l'intrigue, il est vrai que cette première partie a parfois des moments assez longs. Ils traînent souvent en longueur, et un peu plus d'action ne m'aurait pas dérangée. Néanmoins, c'est un tome introductif, et il fallait bien faire découvrir l'univers. Certains bouleversements sont cependant à prévoir, surtout à la fin. La particularité de cette histoire, c'est que l'auteure ne chouchoute pas ses personnages. Elle leur fait vivre des atrocités, rendant ainsi me récit beaucoup plus réaliste. ​

​En résumé, voilà un premier tome qui pose les bases d'un univers très complexe et complet à la fois. Si parfois le roman a quelques faiblesses et des passages un peu longs, les personnages riches et variés nous permettent d'apprendre encore plus toutes les subtilités de l'univers.
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
Commenter  J’apprécie          50
Le travail qui a été fait au niveau de l'objet livre est absolument fantastique !

Au départ, j'ai eu du mal à entrer dans l'intrigue, notamment à cause de l'héroïne, Diphtil. En effet, suite à l'attaque de son village et séparée de son frère, cette neltiade a dû se réfugier dans un monastère humain. Identifiée comme une déesse, elle est alors couverte d'attentions qui l'enferment dans une cage dorée durant de nombreuses années. Ayant toujours vécue entourée de livres pour seule compagnie, elle parle de manière plutôt soutenue avec parfois des mots extrêmement complexes, qui m'ont perdu. Cela manque de naturel bien que j'ai trouvé que cela allait bien avec l'univers fantasy proposé. Dommage qu'on tombe dans l'excès jusqu'à la faire paraître capricieuse et très naïve. Heureusement, au fil des pages, elle évolue, prend confiance en elle et sort de son confort. Il lui arrive tellement d'épreuves que cela la rend attachante.
Nous découvrons également Astiran, un humain dont j'ai apprécié le côté protecteur mais qui fait très cliché du prince charmant.
Nous avons également Naïd, le frère de Diphtil ou encore Yasalyn. Ces deux-là sont l'exact opposé des autres personnages. Ce sont eux que j'ai préféré car ils sont sombres et mystérieux. Ils ont un sacré caractère et c'est ce qui fait leur force !

De plus, l'auteure a su construire un univers complet et surtout extrêmement riche ! Je pense d'ailleurs qu'il nous réserve encore de nombreuses surprises, tout comme l'intrigue. Celle-ci m'a captivé sur les 150 dernières pages en ne cessant de m'étonner ! Cependant, la romance prend beaucoup plus de place qu'elle ne devrait. Elle apporte une déséquilibre et est parfois un peu trop lisse, malheureusement.

Je ressors donc mitigée de cette lecture mais j'ai très envie de laisser une seconde chance à cet univers avec la partie 2 du tome 1, qui sera peut-être moins introductive !
Lien : https://fantasybooksaddict.b..
Commenter  J’apprécie          40
Vraiment un superbe livre , une introduction au monde de Diphtil et quel monde , on est happer dans l'histoire , on a envie d'en savoir encore et encore , faut dire que j'ai boucler cette superbe partie en 3 jours , je n'arrivais plus à lâcher ce sublime livre. Les personnages sont attachants , je pourrais même pas dire qui je préfère tellement qu'il sont tous unique et merveilleux tous à leur manière. En tout cas merci pour cette sublime histoire qui est magnifique et bravo aussi pour le livre en lui même ( couverture , les pages ) c'est sublime.
Commenter  J’apprécie          40
Dans un univers où cohabitent plusieurs peuples, les Humains et les Neltiads (race proche des humains ayant pour traits caractéristiques des yeux violets et des marques noires sur les bras) se font la guerre. Fait étonnant, tous les peuples de ce monde révèrent les mêmes dieux, associés aux quatre éléments, et enfants de la déesse mère Dorina.
Diphtil, jeune Neltiade aux traits particuliers (elle porte une marque sur le front au lieu de la porter sur les bras), voit son village attaqué alors qu'elle est encore enfant. Elle tente de fuir avec son frère cadet Naid, mais ils sont séparés. Elle le perd et se perd, demandant finalement asile dans l'église d'une ville, Myrtis. le prêtre de ce lieu, le père Sarïn, la repousse d'abord violemment avant de remarquer le symbole sur son front. Il reconnait alors en elle la cinquième déesse annoncée par une ancienne prophétie, et l'accueille dans son monastère. Recluse, elle fait la connaissance d'Astiran, l'apprenti forgeron du village, qui devient son seul ami.
A l'aube de l'âge adulte, elle est retrouvée par son frère Naid, devenu guerrier. Ce dernier lui révèle les funestes intentions de Sarïn à son égard : il ne la protégeait que pour permettre au roi des humains de prendre parti de ses pouvoirs de déesse. Accompagnés d'Astiran, ils fuient à travers le pays.


La première partie du premier tome des Chroniques des Fleurs d'Opale révèle une saga de fantasy de facture assez classique (héroïne aux pouvoirs étranges, prophétie mystérieuse et fuite épique à travers un univers dépaysant). Cependant, cette première partie témoigne aussi d'incroyables qualités : il s'agit certes d'un roman de fantasy très classique, mais il est aussi extrêmement bien exécuté. La gestion du rythme et de l'intrigue est assez incroyable, impossible ou presque de lâcher le roman avant de l'avoir fini. Les personnages sont très profonds, construits et intéressants, et l'univers est d'une complexité à couper le souffle. Je pense par exemple à la vision de la religion, qui s'apparente aux monothéismes occidentaux dans son organisation (prêtre, église, nones...), mais est en réalité un polythéisme qui révère les éléments.

Le style marque originalité, force et faiblesse... Je sais, ce n'est pas très logique, mais je m'explique : le style est original, et c'est une force. La narration se fait à la première personne, derrière la voix d'une Diphtil adulte qui raconte ses aventures à sa fille. Or, Diphtil a reçu une éducation noble, dans un monastère... Elle parle donc d'une manière très complexe et châtiée. C'est original, et ça rend le roman unique en son genre. Cependant, quand je dis châtiée, je devrais dire précieuse. Parce que oui, Diphtil parle comme une précieuse. Elle a des tournures substantives qui me font penser à Marivaux (et j'étudie Marivaux), où des objets inanimés deviennent sujets d'actions par effet de style. Je pense par exemple à « et j'affichai des yeux implorants (...) Il hésita à croiser leur regard ». le regard des yeux, ça fait un peu beaucoup, et c'est pour ça que je qualifie la manière de parler de Diphtil de précieuse.
C'est une force parce que je ne pense pas qu'on trouve beaucoup de romans de fantasy rédigés comme des romans précieux, et puis ça apporte une complexité et une poésie appréciable. C'est une faiblesse à double titre. Déjà, la complexité de certaines tournures implique, de ci de là (même si ça reste très rare, soyons honnêtes), des maladresses un peu gênantes, comme des verbes qui ne sont pas utilisés avec le bon pronom, ou alors utilisés de manière intransitive alors qu'ils sont transitifs par exemple. Il y a aussi des endroits où le sens des mots est un peu détourné, et d'autres où un mot est utilisé à la place d'un autre (« à l'accoutumance » à la place de « à l'accoutumée » par exemple).
D'un côté, l'oeil de lynx que je suis relève tout ça, et en me lisant, on pourrait croire que le style et mauvais ce qui est très loin d'être le cas. D'abord parce que les maladresses restent peu nombreuses, et surtout, parce que l'étrangeté de l'expression, dans son ensemble, crée un climat dépaysant qui m'a beaucoup plu.

J'avais annoncé une faiblesse à double titre, le deuxième aspect est un peu capilotracté (en tant que faiblesse, pas dans le roman. Enfin ça veut dire que c'est moi qui tourne du chapeau, pas Ielenna. Ce que je raconte n'est pas clair du tout, désolée...). En fait, Diphtil parle comme une précieuse, et, au fil de l'histoire, j'ai commencé à ne plus supporter Diphtil. C'est un personnage plein de candeur et d'innocence, chaste, pur et prude, un peu victime... Et elle a vite commencé à me taper sur le système. J'ai vite rejoint le fanclub de Yasalyn, qui rejoint nos trois compagnons en cours de périple, et est une guerrière à la langue bien pendue qui rabroue Diphtil tout le temps parce que... Bon sang Diphtil mais faut se réveiller hein ! Faire les vierges effarouchées ça va bien deux minutes ! Donc voilà, comme Diphtil m'agace sa manière de parler m'agace, au bout d'un moment j'avais envie de la secouer un peu... Preuve que j'étais à fond dans le roman.

En fait, à part Diphtil, j'ai aimé tous les personnages sans exception (c'est faux j'aime cette brave Diphtil aussi, elle m'énerve juste un peu), avec une nette préférence pour les durs à cuire de première, Naid et Yasalyn, parce que j'aime bien les guerriers qui foncent dans le tas.
Pour ce qui est du reste de l'intrigue, je ne vais pas trop en révéler pour ne pas spoiler, mais j'ai apprécié la manière qu'a Ielenna d'être très directe et cohérente par rapport à son univers. Sans en faire trop, comme dans certaines sagas où il y a moult meurtres et viols à chaque page, elle ne sourcille pas quand il s'agit d'en faire baver à ses personnages, et c'est bien !


En résumé, un premier tome assez classique au niveau de sa structure, mais avec une intrigue et un univers extrêmement bien construits, des personnages complexes et intéressants, et un style à double tranchant, car il est extrêmement original mais un tout petit peu bancal par moments (je sais qu'il y a déjà eu une relecture très attentive, mais peut-être faudrait-il être plus attentif encore).
Cela dit, la plus grande qualité de ce roman est la gestion du rythme, entre pauses et voyages, révélations et suspense, amour et aventure, humour et tragique... C'est un roman monde dans lequel on trouve chaque aspect de la vie, en plus grand, en plus beau. C'est sans doute pour ça que je l'ai dévoré et c'est sans doute pour ça aussi que je vais acheter la deuxième partie en e-book pour la lire plus vite, et en édition papier parce que ce sont des objets absolument magnifiques. D'ailleurs, je n'en ai pas parlé, mais l'objet-livre des Chroniques des Fleurs d'Opales est absolument magnifique, sublime, incroyable ! La couverture est OUF les pages sont belles, la typo est géniale... C'est un vrai petit bijou que je suis plus qu'heureuse d'avoir dans ma bibliothèque !
Commenter  J’apprécie          40
Après avoir lu des avis mitigés sur l'oeuvre de Ielenna, j'ai décidé de me faire ma propre opinion. Grand bien m'en fasse car je serais passée à côté d'un véritable coup de coeur.

Dès les premières pages, j'ai été emportée par l'histoire palpitante de Diphtil. C'est elle qui nous conte son aventure, dans un langage soutenu, propre à l'éducation qu'elle a reçu. Voilà qui change d'une grande majorité de mes lectures en fantasy, et ça fait du bien.

Le style est fluide même si les descriptions sont denses, avec l'emploi d'un vocabulaire dont on a perdu l'habitude. C'est une nécessité néanmoins, car l'autrice installe dans ce premier tome un univers très riche, mêlé de magie et de divin.

Les personnages m'ont tout autant marquée, par leurs caractères, leurs histoires. On voit que le background de chacun a été longuement travaillé. Ielenna réunit tous les éléments d'une excellente recette de fantasy : l'amitié, la famille, l'amour, l'aventure, du danger, des combats, des rebondissements et une intrigue bien menée. J'ai donc savouré cette lecture du début à la fin et j'ai hâte de pouvoir découvrir la suite des aventures de Diphtil.
Commenter  J’apprécie          30
Une immersion complète dans un univers Fantasy riche, sous la coupelle des dieux.
J'ai beaucoup accroché à l'ambiance du livre, rendue grâce au style incomparable de l'autrice et au travail incroyable sur le visuel, que ce soit couverture, illustrations ou mise en page. L'univers m'a convaincue également, l'intrigue un peu moins. Je vais donc commencer par ce dernier point.

Je ne me suis pas ennuyée une seconde en lisant ce roman : les péripéties s'enchainent, les révélations aussi. Nous découvrons de plus en plus de secrets et de profondeurs à l'intrigue au fil des pages : un vrai mille-feuilles d'émotions ! de plus, la dynamique entre les quatre protagonistes fonctionne bien, même si j'étais sceptique au début concernant certains liens affectifs. L'introduction du personnage de Yasalyn, que j'ai trouvée étrange au début, s'est finalement révélée plus que prometteuse car ce perso fait rebondir l'intrigue à de nombreuses reprises, établit un bon équilibre dans les persos féminins et est finalement devenu mon personnage préféré !
Cependant, certains "gros évènements" survenus aux trois-quarts du roman n'ont pour moi pas encore bénéficié d'assez de conséquences narratives. Leur résolution arrive certainement dans la partie 2, mais je reste sur ma faim pour ce volume. J'apprécie aussi moyennement le principe d'une "prophétie", d'un destin qui guide tous les faits et gestes des personnages : je trouve que ça atténue les enjeux tout en me frustrant grandement car j'aime que les évènements, dans un roman, aient une explication plus logique que "les dieux le veulent". Mais bon, c'est ici tout le principe de l'histoire donc je m'y suis faite XD
Le personnage de Diphtil ne m'a pas tellement posé de problèmes, même si je reconnais qu'elle est agaçante. Ça fait partie de son charme, je trouve, et puis c'est parfaitement expliqué en termes de construction de personnage. (Et puis je ne vais pas me mettre à la critiquer, elle subit déjà assez dans ce roman la pauvre XD ).

L'univers, maintenant. Je suis directement entrée dedans pour n'en jamais sortir. Je n'ai pas eu l'impression que le livre devait m'expliquer quoi que ce soit : c'est une immersion naturelle, en douceur, par le biais des personnages. C'est un vrai plus en Fantasy et il faut le souligner. J'aime aussi avoir l'impression que le monde est encore vaste à explorer : il reste tellement de régions, de peuples, de secrets à découvrir... Cela me donne une raison de plus pour vouloir poursuivre l'aventure de la saga.

Enfin, ce qui m'a vraiment plu dans ma lecture : le style. On m'avait dit qu'il était soutenu, mais je ne l'ai pas trouvé compliqué ou lourd. Au contraire, j'ai trouvé ça rafraichissant, original. J'ai appris de nouveaux mots et j'en ai redécouverts pas mal par l'utilisation qui en est faite. C'est beau, c'est frais, ça s'accorde bien avec la narratrice, l'univers et l'intrigue. Franchement, c'est pour moi le gros point fort du roman.
Mais ça ne se limite pas au vocabulaire. J'ai beaucoup aimé l'utilisation du présent historique pour certains moments d'introspection : cela me faisait ressentir plus vivement les sensations décrites. de plus, Diphtil raconte l'histoire en "je" même pour les scènes où elle n'est pas présente. Même si nous n'en avons pas encore une explication complète (le récit est fait à postériori mais cela n'explique pas comment elle sait tout ce qu'elle raconte), j'ai beaucoup aimé car ça rendait le personnage omniprésent (la couv est littéralement son visage, pour dire à quel point elle est centrale XD ) et renforçait cette ambiance que le style amène déjà.

Voilà, voilà ! Je voulais faire bref, mais j'ai encore écrit un pavé XD
Je vous le conseillerais bien, mais j'admets que c'est assez particulier : je vous conseille de lire plein d'avis avant de vous lancer, et d'essayer de lire quelques extraits pour voir si le style pourrait vous correspondre.
Pour moi, ce n'est pas un coup de coeur, mais ça reste une excellente découverte et je compte bien me procurer la seconde partie de ce tome ! ^^
Commenter  J’apprécie          30
La candeur de la rose m'a tapé dans l'oeil à un salon du livre. J'étais avec une amie, tout aussi attirée par la couverture et la sympathie de l'auteur. Elle a craqué et a acheté le livre. Nous avons eu la belle surprise de constater que l'auteur a fait une superbe dédicace dans le livre, en prenant le temps, même avec la file, de dessiner au feutre doré. Quelques temps plus tard, cette amie me prête ce livre et je m'y mets.

J'ai malheureusement été déçue. L'histoire a du potentiel : 2 races humaines qui s'entretuent. Une guerre civile, des morts, des orphelins, et une religion présente. Sauf que ça se gâte une fois que la pauvre jeune femme esseulée devient notre seul interlocuteur. Elle a un language pompeux, affecté, terriblement ampoulé qui alourdit tellement l'histoire que j'ai carrément décroché. J'ai clairement hésité à abandonner ma lecture pour abréger mes souffrances.

Ca va mieux avec l'ajout de certains personnages, mais là, on tombe dans une romance gluante. Très peu pour moi.

Au final, ravie de me l'avoir fait prêter et de ne pas l'avoir acheté.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (197) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2487 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}