Tandis que de plus en plus de poissons à tâches blanches disparaissent des aquariums et alors que le voilier d'Anglade est retrouvé déserté, Kanako, héritière d'une longue lignée de plongeuse-pêcheuse et mère de Ruka, prend elle aussi la mer. Avec elle Dédé, alias Olga, celle qui a découvert Umi et Sora avant d'en confier la garde à Jim et Anglade.
Pour tous une chose est sûre : la « représentation » approche.
Pour ce quatrième tome, le mangaka revient, en flash-back, sur les histoires de Kanako, d'Anglade et sur les relations entre les différents protagonistes.
Dans cette vue d'ensemble, certains thèmes se dégagent de plus en plus : le passage entre la vie et la mort, la vie utérine et la naissance, les liens et les redondances entre la mer et l'univers, la fertilité, la maternité... La « représentation » dont tous les acteurs parlent pourrait être la naissance de quelque chose.
Le trait est toujours beau, mais le charme des deux premiers tomes n'agit plus. le propos, grandiose, est finalement très éculé (la mer et l'univers comme bassins de naissance et de mort, on a déjà lu ça quelque part...), alors on passe rapidement sur les dialogues et on se surprend à soupirer... de lassitude.
C'est vraiment dommage car avec un peu moins de grandiloquence et plus de modestie dans le sujet, cela aurait pu avoir davantage de force.
Reste quelques moments de grâce, notamment la baleine tatoué de la figure de la mer originelle : un must.
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A l'image de la couverture, ce tome, de plus en plus mystérieux, m'a semblé un peu malsain. Certaines images sont effrayantes.
Et les personnages peuvent être tout à fait repoussant (mention spéciale à Dédé, vraiment très laide). Difficile de dire si l'auteur souhaitait représenter ses personnages comme ça ou si le dessin est raté.
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La langue est une sorte de capteur défaillant... Elle déforme le monde... Elle le grossit, le réduit, le tord... Penser à travers la langue, c'est enfermer ses pensées dans un moule. On est obligé de rejeter ce qui n'entre pas dans le moule.
De tous les langages, le langage poétique est le plus proche de la musique. Tu sais... Je crois que la musique et la poésie remplissent tous les espaces de notre univers.
Anglade : Je parie que si on allait dans l'espace... on se sentirait dans un milieu proche de ce qu'on voit sous la mer... Et quand je contemple le ciel... ça me fait le même effet que quand je nage sous l'eau...
Lisez le chapitre 1 : bit.ly/3N7qZqb
La tranquillité d'une petite ville japonaise, recouverte de neige, est brutalement perturbée par un meurtre odieux. le corps démembré d'une lycéenne du nom de Mako Igarashi, est retrouvé près d'un lac. Bientôt, Mizuki Aikawa, élève au même lycée que la victime, revendique les faits auprès des forces de police locales. Cependant, alors qu'elle relate les événements, le doute s'invite progressivement dans la tête de ses avocats. Quels lourds secrets Mako et Mizuki partageaient-elle ?
Voici le récit d'une lutte au coeur des ténèbres de l'âme humaine et de ses perversions.
L'autrice NON réussit un tour de force en nous embarquant dans son récit à suspense fascinant de bout en bout, malgré des scènes de violence physique explicites, hyper-réalistes, aux limites du sordide, mais jamais gratuites. Âmes sensibles, passez votre chemin…
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