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Les prodiges de l'Empire tome 1 sur 3
EAN : 9791028111878
360 pages
Bragelonne (12/06/2019)
3.43/5   55 notes
Résumé :
La cité de Darien arrive au terme de son âge d’or. Douze familles y maintiennent l’ordre grâce à leurs soldats, leurs artefacts, leurs espions et leurs souvenirs, se cramponnant à une paix qui menace de s’effondrer. La population subit ce qu’elle ne peut changer.

Parmi ces vieilles querelles, un complot est ourdi pour éliminer un roi. Des étrangers à la ville seront contraints de s’y rendre : Elias Post, un chasseur ; Tellius, un vieux bretteur banni ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Conn Iggulden s'est mis à l'écriture après avoir lu le "Légende" de David Gemmell, le maître anglais de l'heroic fantasy. Et c'est après un belle carrière dans le roman historique qu'il se lance dans l'heroic fantasy : la boucle est-elle bouclée ? L'illustration de couverture simple et efficace de Julien Delval est à la fois élégante et original, mais qu'en est-il du contenu...

En rencontrant le pistolero Vic Deeds le chasseur Elias Post dévoile le pouvoir qu'il voulait cacher et le premier comprend comment l'exploiter. Et c'est ainsi que de fil en aiguille Vic et Elias sont missionnés pour tuer le roi par le général Justan Aldan Aeris qui se présente comme un patriote mais qu'il n'est qu'un carriériste. En rencontrant l'artiste martial Tellius l'orphelin Arthur Quick dévoile le pouvoir qu'il voulait cacher et le premier comprend comment l'exploiter. Et c'est ainsi que de fil en aiguille Tellius et Arthur sont missionnés pour protéger le roi par le capitaine d'Estaing qui se présente comme un loyaliste mais qui n'est qu'un opportuniste. En découvrant que Nancy peut absorber la magie, Daw Threefold entraîne cette dernière dans le pillage d'un tombeau magiquement scellé depuis des milliers d'années, mais quand Nancy découvre qu'elle peut restituer la magie absorbée pour créer mais surtout pour détruire il est entraînée par cette dernière dans son Grand Soir personnelle…
L'agent du chaos s'invite violemment dans l'agenda des uns et des autres et en quelques heures l'assassinat devient un coup d'État, et le coup d'État devient une guerre civile ! le roi n'étant qu'une marionnette, les masquent tombent : le Grand Capital représenté par les douze grandes famille de Darien affrontent la Bête Immonde représenté par le général Justan Aldan Aeris qui se pose bien en apprenti maître du monde. La soldatesque entre dans la ville alors que la ploutocratie sonne le ban et l'arrière ban de leurs partisans. Coincée entre le marteau et l'enclume, la population qui assiste à énième un choc des titans de leurs dirigeants est sommée de choisir entre la peste et le choléra, et au coeur de la folie nos personnages ont le plus grand mal à faire le premier pas vers une troisième voie et faire un fuck au TINA reagano-thatchéro-macronien… Sommes-nous dans le Final Countdown ? Il est trop tôt pour le dire, mais nous sommes dans un game of thrones vu et raconté par le prolétariat donc j'imagine que les choses ne vont pas en rester là !

Osons le dire : en multipliant les POVs pour se faire plaisir GRR Martin a fini par raconter son histoire de plein de manières différentes (presque toujours indirectes et carrément toujours aristocratiques mais ceci est une autre histoire), avant de se perdre puis de s'emmêler les pinceaux au point de ne plus savoir comment terminer un récit qui risque fort de finir en eau de boudin... Comme dans "Havrefer" de Richard Ford, Conn Iggulden reprend la structure en POVs de GRR Martin mais en se recentrant sur les unités de lieu, de temps et d'action : ce qu'on perd en ambition on le gagne très largement en concision et le résultat s'avère d'une grande coolitude (d'autant plus qu'on abandonne les us et coutumes du soap nobiliaire pour prendre le parti des « sans dents » à la fois spectateurs, narrateurs et acteurs du récit) !
Le fait d'écrire en un seul tome ce que beaucoup trop d'auteurs auraient déliter en trilogie voire en machinlogie est tout à l'honneur de l'auteur, mais ça va un peu vite quand même et ça nuit sans doute à l'homogénéité de l'ensemble car des trois duos on voit bien qu'il y en a un qui marche moins bien que les autres… Autres soucis, le worldbuilding et le magicbuilding :
- l'univers dans lequel se déroule le récit est très flou… On évoque voire on nomme l'Égypte, Rome, Carthage, la Perse et la Chine : comme dans "La Cité" de Stella Gemmell cela donne l'impression que Darien est à la fois Rome, Constantinople et Londres (car Darien est le pire de tous régimes à l'exception de tous les autres)
- on parle d'un empire magique qui aurait régné sur tout ou partie du monde (l'Empire de Sel), avant que la magie ne se perde et ne soit réservée à un moindre degré à quelques privilégiés… j'ai beau en tant qu'aficionados de fantasy avoir été très attentif à la question, là aussi on reste quand même assez largement dan le flou !



PS : contrairement à d'autres je ne m'abaisserais pas à écrire des conneries éculées dans le style « qui ne révolutionne pas le genre » (sous-entendu tout nouveau livre doit absolument révolutionner son genre) ou « qui se lit bien sur la plage » (sous-entendu tout ce qui se lit hors de la plage vaut mieux que ce qui se lit sur la plage)… je ne résiste pas à la tentation d'écrire « suivez monde regard »…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Ce premier tome est très plaisant à lire, avec une narration efficace et immersive et une multitude de personnages auxquels on s'attache. Des personnages qui ne sont pas manichéens, ce qui est bien mais dont on a parfois du mal à cerner la personnalité. Peut-être aussi parce les événements s'enchaînent et que l'on arrive finalement plutôt vite à cette fin à laquelle tous les personnages participent, dans la ville de Darien. Une ville en proie à un coup d'Etat, défendue par les familles régnantes, son peuple et la magie ! C'est un aspect que j'ai apprécié, la magie des personnages et des objets , qui peut faire retourner des situations à priori sans issues. C'est un récit riche et bien exploité , je découvrirai le tome 2 avec plaisir .
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge séries 2020
LC avec Phoenicia
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Ce premier tome des Prodiges de l'Empire présente trois intrigues différentes en fonction des duos de personnages qu'elles mettent en scène. Toutes ces intrigues semblent dès le début se recouper, alors que les objectifs de tous les personnages est d'exercer une pression politique dans la ville de Darien. le point positif de cette multiplicité des intrigues est d'étoffer l'univers et de présenter des personnages bien dissemblables. L'auteur est plutôt scolaire car il met en place dès le début la motivation de chaque personnage et son objectif, qui sont tous deux répétés à longueur de récit pour bien montrer la rationalité de ces intrigues. Bien heureusement, la répétition des motivations n'est pas de trop. Cependant, étant donné que tous les personnages tendent à effectuer une action, il arrive de temps en temps que ces actions s'entrecoupent et se répètent entre les duos de personnages. Dans leur globalité, toutes les intrigues possèdent un tournant car elles sont construites en deux temps : avant et après le coup d'État.

La première intrigue qui nous est narrée est celle d'Elias Post et Vic Deeds. Rejoints rapidement par d'autres personnages secondaires, ces deux personnages sont créés en opposition. Leur objectif est d'assassiner le roi de Darien pour ensuite installer à la tête du pays le général de l'armée dans laquelle Elias est enrôlé de force. Durant la première partie de leur intrigue, avant d'arriver à Darien, le récit est assez lent mais ne manque pas d'actions pour autant. Ce n'est qu'une fois que leur but est atteint et que le roi est mort que les péripéties deviennent le maître mot de cette intrigue. Et c'est également à partir de ce moment-là que les intentions des deux personnages divergent. Néanmoins, de façon générale, cette première intrigue assez basique et s'étale en longueur, sans réellement évoluer. Je pense que ce phénomène est dû au fait que ce duo de personnages doit attendre l'avancée des deux autres intrigues et que l'auteur ne peut pas se permettre de révéler des informations en avance.

Ensuite, l'auteur nous présente Tellius et Arthur, deux personnages en association. Cette intrigue est d'autant plus différente des deux autres car elle met en scène deux personnages aux âges très différents : d'un côté un vieillard avec Tellius et de l'autre un enfant de dix ans avec Arthur. La singularité de ce deuxième récit est qu'il se déroule uniquement à Darien, et sans prétention politique. En effet, Tellius ne souhaite que se venger d'un autre bretteur qu'il a connu lorsqu'il était encore jeune. C'est pourquoi cette intrigue est beaucoup plus légère que les deux autres alors que paradoxalement c'est celle qui m'a le plus intéressée. Encore une fois, de nombreux personnages secondaires sont utilisés, certains seulement dans la première partie et d'autres dans la seconde. le démarquage entre les deux peut paraître cependant surprenant car le ton y est totalement différent.

Et enfin, la troisième intrigue est celle qui implique Daw Threefold et Nancy. La complémentarité entre les deux personnages est ce qui les distingue des deux autres duos, et c'est également la première fois qu'une femme est impliquée dans le roman en tant que personnage principal. Cette fois-ci, l'intrigue est réellement sans pause, très rythmée alors que les péripéties ne sont pas au centre du récit, mais plutôt la psychologie des deux personnages. Leur objectif est dans un premier temps de s'emparer d'un trésor caché dans le désert, contrairement aux deux premières intrigues qui mettent en scène des personnages souhaitant s'approcher du coeur politique de Darien. Ce n'est que dans la deuxième partie que Daw Threefold et Nancy désirent se retourner à Darien pour se venger. Ainsi, alors que la vengeance est commune aux trois intrigues, cette dernière se distingue des autres en mettant en scène une dynamique différente : les personnages s'échappent de Darien pour ensuite y revenir par choix et non par obligation.

L'univers du roman se déroule dans une époque médiévale mais l'univers n'est pas développé en terme spatial puisque seuls Darien et le village d'Elias sont évoqués. Je sais néanmoins que les prochains tomes mettent en avant une autre ville, ce qui sera le bienvenu pour développer enfin cet univers. Pour l'instant, j'ai davantage l'impression que le livre se plaît dans un espace étriqué et ne cherche pas à s'étaler. Concernant Darien, cette ville est dirigée par douze familles et un roi qui écrasent les populations les plus pauvres. Mais à l'instar du reste de la ville, les douze familles sont à peine effleurées. Seules la plus puissante et la moins puissante sont évoquées avec au moins un personnage nommé. Je suis donc restée sur ma faim alors que je m'attendais à beaucoup de développement et de descriptions venant d'un roman d'heroic fantasy.

De la même façon, la magie est très peu développée. Sa place est pourtant centrale dans les trois intrigues à travers des dons ou des espèces humanoïdes telles les golems. Certes, le propre de l'heroic fantasy est de placer la magie au second plan mais j'aurais néanmoins aimé que les dons soient un minimum expliqués car ils ont plus l'air de deus ex machina que d'une magie qui fait réellement partie de l'univers. À la limite, j'aurais trouvé mieux de ne pas faire de magie du tout que d'en donner à seulement deux personnes sans l'expliquer. En revanche, ce problème est beaucoup moins présent avec le golem qu'est Arthur. Son fonctionnement est rappelé à plusieurs reprises et nous avons même un flash-back évoquant la création de ce golem.

Les personnages sont très nombreux dans ce premier tome, en plus des six personnages principaux. En effet, pour contrebalancer et étoffer les intrigues des protagonistes, des personnages secondaires et des antagonistes sont introduits au fur et à mesure du roman. Alors que les camps qui s'opposent sont bien définis, les personnages bienfaisants ou malfaisants sont plus complexes à cerner. En effet, certains des personnages principaux ne sont pas des protagonistes mais sont les antagonistes d'autres personnages principaux, comme c'est le cas avec Deeds et Elias. Mais les personnages opposants comme le roi, les grandes familles et les bretteurs de la garde rapprochée du roi ne sont presque pas présentés. Ainsi, si les personnages ne sont pas principaux, ils deviennent des pions de l'intrigue. Au fur et à mesure du récit, les personnages secondaires et tertiaires se multiplient mais ne sont pas pour autant développés, pour la simple et bonne raison que l'auteur n'en a pas le temps. Étant focalisé sur l'action, les personnages passent au second plan et peuvent perdre le lecteur. Ils n'ont pas tous grand intérêt mais ont néanmoins tous leur moment où le narrateur se focalise sur leurs aventures.

Si nous nous concentrons davantage sur les six personnages principaux, nous pouvons rapidement constater qu'ils sont assez classiques. Leurs psychologies ne sont pas assez développées pour qu'ils deviennent des personnages hors du commun, étant donné que c'est l'action qui prime dans le roman. Néanmoins, chaque personnage a une particularité qui le distingue de tous les autres. Ainsi, Elias est reconnaissable à son amour pour sa famille et sa haine pour Deeds qui l'empêche de la rejoindre, Daw et Nancy à leur jeunesse couplée d'intrépidité, Tellius à son oeil de guerrier exercé et à sa vieillesse, et Arthur à son introversion qui cache son talent. Cependant, ce n'est pas parce qu'ils sont tous différents les uns des autres qu'ils évoluent pour autant. La seule évolution notable est celle d'Elias, dont la haine envers Deeds s'accentue de chapitre en chapitre.

Points positifs :
– intrigues s'imbriquant les unes aux autres
– personnages avec chacun leur personnalité
– intrigue rythmée

Points négatifs :
– univers trop peu développé
– répétition des actions

Lien : https://comptoir-des-connais..
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Un tome 1 que j'ai bien aimé. L'auteur nous dépeint un monde moyenâgeux avec une société urbaine corrompue et oisive, une société rurale affamée, des inégalités sociales. Bref le scénario habituel. Petite touche de circonstances : l'épidémie.
L'auteur fait le choix de mettre en avant surtout 6 personnages, 3 duos. La Première partie pose les bases, place les pions de telle manière que le destin de ces 6 personnages se dirige dans une même direction : Darien, la capitale contrôlée par Douze Familles.

J'ai préféré la Première partie à la Deuxième, que j'ai trouvé plus brouillonne. le tout aurait mérité peut-être un peu plus de développement : qui sont les Douze Familles, plus d'instants sur nos personnages afin que l'on s'attache réellement à eux.

C'est donc un tome qui se lit bien mais sans plus. Je lirai la suite cependant.

Pour finir, j'ai particulièrement apprécié la partie remerciement de l'auteur adressé à ses auteurs préférés!

Challenge Bragelonne
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Séries 2020
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J'avoue que le résumé m'avait vendu du rêve. Je m'attendais à une sorte de mélange d'Ocean Eleven au pays de la Fantasy et de Game of Thrones et ses complots entre diverses familles. Malheureusement, ce ne fut pas du tout le cas et je ressors un brin déçue de cette lecture qui plaira sûrement à d'autres mais pas à moi...

L'histoire était pourtant prometteuse. On y suit une flopée de personnages qui se retrouvent embarqués dans une Révolution d'abord silencieuse, puis tout à fait présente au bout d'un moment. Chacun de ces personnages détient un pouvoir, magique ou non, qui bien souvent se révèle au contact d'un autre pour prendre une ampleur inattendue, ce qui lui fera jouer un rôle non négligeable dans l'aventure et la révolution qui se dessine. On a ainsi, un chasseur à qui on a enlevé ses filles, une femme mystérieuse qui peut annuler les pouvoirs des autres, ou encore un petit garçon bien plus vieux et puissant qu'il ne le laisse paraitre. Aucun ne se connait mais chacun va agir, évoluer et ils vont se croiser tandis que leur monde est tout chamboulé par les actions de personnages plus puissants au-dessus d'eux.

Commençons par ce qui ne l'a pas fait pour moi. Je ne suis jamais rentrée dans l'histoire. J'ai eu l'impression d'être la spectatrice de cette histoire qui se déroulait bien trop rapidement sous mes yeux. Alors oui l'auteur a eu la bonne idée, pour certains, de faire tenir en un tome ce qui aurait pu tenir en une trilogie et donc de ne pas trainer en longueur, mais du coup on sacrifie de trop au développement de l'univers et des personnages pour moi et ça m'a complètement bloquée dès le début. Tout va très très vite, sans temps mort, je sais que ça plaira aux amateurs de rythme mais ce ne fut pas mon cas. Cela a empêché tout impact, ou presque, des actions qui se déroulaient.

De la même façon, j'ai trouvé que les personnages n'étaient pas assez creusés. On les caractérise rapidement au début et ensuite ils évoluent très peu au fil de l'intrigue. On se contente de s'appuyer sur les données existantes en quelques sortes. Je ne me suis attachée à aucun d'entre eux. Et le fait de changer de point de vue sans arrêt au fil de l'histoire sans prévenir pour suivre ce que chacun fait n'a rien arrangé. J'ai eu l'impression bien souvent de passer du coq à l'âne. Au final, ils ne sont que des pièces sur l'échiquier du pouvoir et le seul vrai personnage de l'histoire est la ville de Darien, même si là aussi sa caractérisation est bien trop légère à mon goût, au point qu'on sent plein d'influences mais qu'on n'arrive jamais à vraiment se l'imaginer, en tout cas pour ma part...

L'histoire en elle-même est fort classique. Les personnages n'ont pas des pouvoirs extraordinaires non plus, j'ai déjà croisé plusieurs d'entre eux soit dans des romans soit dans des mangas. Je n'ai donc pas été époustouflée par eux. le fait que chaque personnage qui a des pouvoirs potentiellement extraordinaires se les voit révéler au contact de quelqu'un d'autre lors d'une aventure fait très artificiel et redondant. J'ai également trouvé que tout le déroulé de l'histoire était trop facile, notamment quand la Révolution éclate. Ça se passe très vite et sans anicroche ce qui fait perdre de la crédibilité et de la puissance au récit. Moi qui pensais tomber sur un titre complexe, c'est tout sauf le cas.

Je ressors donc déçue de cette lecture qui ne m'a pas parlé. Je peux comprendre qu'elle séduise certains lecteurs amateurs de récits rythmés où on ne perd pas de temps en descriptions et autres dérives du scénario, mais ici c'est un peu trop sec pour le coup. Ce ne fut pas une lecture désagréable en soi, ce n'est pas mal écrit, mais ça ne répond pas à mes attentes. Comme le récit de ce premier tome en plus se suffit à lui-même, je m'arrêterai donc là.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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critiques presse (2)
Elbakin.net
25 juillet 2019
Les Prodiges de l’Empire, sans révolutionner la fantasy épique, constitue une agréable lecture, qui plus est menée sans temps mort. De quoi profiter d’un moment de détente sur la plage, sans avoir l’impression d’être pris pour un imbécile, la définition même d’un divertissement réussi.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
eMaginarock
16 juillet 2019
L’ennui a dominé ma lecture plus que l’envie. [...] J’ai passé beaucoup de temps à m’interroger durant la première partie – sans avoir une once de piste – alors que la deuxième partie passe beaucoup trop vite.
Lire la critique sur le site : eMaginarock
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Si étroit soit le chemin
Si lourd soit le blâme
Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme.
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La tombe blanche du désert. Se savoir sur le point de réussir là où il avait autrefois échoué suffisait à le faire sourire et suer. La ville de Darien n’existait même pas à l’époque où ce tombeau avait été construit ; c’était du moins ce que l’on racontait. Il était particulièrement ancien – et bien protégé. Ce qui signifiait qu’il renfermait quelque chose qui méritait de l’être.
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Elias essaya de repousser cette idée, même s’il peinait à comprendre comment les soldats pouvaient se voir administrer des potions contre l’épidémie alors que le souverain la laissait terrasser ses villageois. Même si le roi Johannes était cruel, les Douze Familles avaient besoin d’hommes pour s’occuper des champs et rentrer les récoltes ; besoin de femmes pour donner naissance aux soldats, aux artisans et aux fermiers. Peut-être le roi n’était-il pas informé du nombre de victimes chez les paysans. Peut-être quelqu’un avait-il décidé qu’il était trop élevé. Le pire était d’imaginer que le monde puisse être si mal organisé qu’un remède existât mais n’atteignît pas ceux qui en avaient besoin.
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Darien est la pire des sociétés… à l’exclusion de toutes les autres. 
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Tellius se demanda d’ici combien de temps les troupes d’élite du roi délaisseraient leurs lames pour des fusils. Cette idée le fit frémir. Pour autant qu’il le sache, ces armes maléfiques étaient déjà utilisées. Il avait vu quelqu’un tirer au pistolet à la foire de printemps et compris alors qu’il assistait à la fin d’une ère. Les hommes n’avaient aucune estime pour ce qui arrivait trop facilement. Ils n’en avaient jamais eu.
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