Citations sur L'épopée de Gengis Khan, tome 2 : Le seigneur des steppes (38)
Si vous vous êtes demandé un jour, "suis-je le seul couard dans un monde de guerriers ?", sachez qu'ils se posent la même question jusqu'au dernier.
On peut traire une chèvre tous les jours, on ne la tue qu'une seule fois.
Il est à notre avantage que nos ennemis de battent entre eux. Où est le danger pour nous ?
Soyez plus exigeants et plus durs envers vous-même qu'envers n'importe qui. Quand vous aurez peur, cachez-le. Personne ne le saura et la cause de votre peur passera. On ne ne souviendra que de votre conduite.
La Nature nous a laissé cette teinture dans le sang qui fait
que tous les hommes deviennent des tyrans s'ils le peuvent.
Daniel Defoe
Un peuple vient du nord, une grande nation.
Ils empoignent arc et javelot, ils sont cruels et sans pitié.
Le bruit qu'il font est comme le mugissement de la mer,
ils montent des chevaux; ils sont rangés comme des troupes
pour le combat.
- Nous étions des tribus en arrivant ici, Barchuk. Nous en repartirons comme un seul peuple. Si tu consignes les événements dans ces rouleaux dont tu parles, ne manques pas d'écrire cela.
— L’écriture, lâcha-t-il avec mépris. Elle emprisonne les mots.
— Elle les rend réels, seigneur, Elle les fait durer.
(Presses de la Cité, p.262)
Conquérir les cités ennemies était moins compliqué que faire cohabiter les femmes de sa vie et les enfants qu'elles lui avaient donnés.
- Sans exemple de souffrances, le peuple ne travaille pas, majesté. S'il voit les conséquences de la paresse, il s'échine [...] pour nourrir sa famille.