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EAN : 9782070362394
256 pages
Gallimard (07/11/1972)
3.39/5   18 notes
Résumé :
"Lina Aysgarth vécut près de huit ans avec son mari avant d'apprendre qu'elle avait épousé un assassin." Huit ans pour passer de l'amour fou à l'angoisse la plus forte. Huit ans pour découvrir que les petits riens qui ont entaché sa vie conjugale étaient en vérité les prémices de cette fatale journée. Huit ans pour comprendre que Johnnie Aysgarth l'a épousée par intérêt, bien qu'elle ne soit pas à proprement parler un parti intéressant. Fille de général, pas particu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Beurk.
Pendant 100 pages, j'ai juste eu envie de taper sur "monkeyface", tellement elle se fait avoir à répétition par son Johnnie... Moi déjà un mec qui m'appelle comme ça, c'est deux baffes. Comment on peut épouser quelqu'un qui vous appelle "face de singe" ? Faut être stupide au départ, non ?
Au bout de ces 100 pages, je me suis dit "mais c'est pas possible, ça va se répéter en boucle comme ça jusqu'à la fin ?".
Ce qui fait que j'ai lu en diagonale. Et qu'effectivement, ça se répète en boucle jusqu'à la fin.
J'ai trouvé les personnages et leur psychologie ultra-datés. A aucun moment le comportement du gars n'est réellement remis en question, c'est la femme qui prend tout sur son dos. C'est l'homme, il a tous les droits. C'est là qu'on voit clairement que le féminisme a eu vraiment du bon...

Cela parle peut-être à certains, cet auto-aveuglement permanent, moi ça me tape juste sur les nerfs, à en avoir envie de balancer le bouquin contre les murs. Donc ça ne regarde que moi, mais j'ai détesté.
Je dis pas que c'est mauvais, juste que j'ai pas aimé.

Après, c'est un très bon auteur, je ne peux pas le nier. Il décrit trop bien la femme serpillière qui est prête à avaler n'importe quoi pour se persuader qu'elle est aimable et "aimée". Faut-il manquer de confiance en soi et en ses ressentis pour supporter d'être traitée comme ça...
Un fonctionnement qui m'échappe complètement. Et me fiche en rogne, accessoirement. Mdr !
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Francis Iles, pseudo d' Anthony Berkeley, peut dérouter le lecteur de polars et thrillers modernes qui vont vite.
D'ailleurs, complicité est-il vraiment un roman policier ?
L'histoire penche plutôt vers un récit à la Boileau-Narcejac en mode "so british"
Berkeley, alias Iles, prend son temps pour décortiquer-et avec quelle art consommé-les psychologies complexes de l'assassin et de la victime.
Ici, dans ces pages empreintes de ce subtil charme anglais, point de problème policier classique avec ou sans "défi au lecteur". Nous assistons, spectateurs fascinés et impuissant , à une course lente vers un crime probable. Mais, probable est-il certain?
Toute cette ambiguïté à placer ce brillant roman dans un genre ou l'autre, offre un intérêt singulier à cette lecture dont il serait dommage de passer outre.
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Before the fact
Traduction : Rebecca Satz

Francis Iles est l'un des pseudonymes qu'utilisa l'un des maîtres de la "crime-story" : Anthony Berkeley. Vous saurez tout sur lui ici :

http://en.wikipedia.org/wiki/Anthony_Berkeley

pour peu que vous vous débrouilliez suffisamment en anglais car, comme de juste, Iles est moins connu des sites français, ce qui est bien ennuyeux.

Pourtant, tout comme Patricia Highsmith ou Daphné du Maurier, Francis Iles a inspiré ce maître du suspens cinématographique que fut Alfred Hitchcock. "Souçons", avec la scène fameuse de Cary Grant montant l'escalier qui mène à la chambre de son épouse (interprétée par Joan Fontaine), porteur d'un verre de lait sur un plateau, n'est en autre que l'adaptation de "Complicité" (en anglais : Malice aforethought = avec préméditation).

De physique ingrat mais riche héritière, Lina Mc Laidlaw se laisse séduire, lors d'une réception, par le charmant Johnny Aysgarth qu'elle épouse en dépit des conseils de sa famille - notamment de son père, le général. Au début, bien entendu, tout roule. Mais peu à peu, la jeune femme découvre que Johnny est un joueur invétéré qui, pour satisfaire sa manie, est prêt à escroquer tous ceux qui l'entourent, elle la première. L'intrigue va crescendo jusqu'à la scène finale, un sommet de tendresse, de férocité et de cynisme que peu d'écrivains ont atteint.

Bien avant que l'inspecteur Columbo débarquât sur nos petits écrans, Anthony Berkeley-Francis Iles s'attachait à dépeindre le crime "de l'intérieur." Il le fit magistralement par exemple dans "Préméditation", avec son singulier anti-héros, le petit Dr Bickleigh - j'y reviendrai un jour, dès que j'aurai retrouvé mon exemplaire. Wink

Dans "Complicité", tout est vu par contre du point de vue de la victime potentielle. Ce qui permet à l'auteur d'entretenir le doute dans l'esprit de son lecteur : Lina se fait-elle oui ou non des idées quand elle finit par considérer son mari comme un assassin ? Et ceci en dépit de cette entrée en matière glaçante :

Citation:
"Les criminels ont des mères, des maîtresses, voire des femmes légitimes. Lyna Aysgarth vécut près de huit ans avec son mari avant d'apprendre qu'elle avait épousé un assassin. ... [...]

Bonne lecture ! ;o)
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Attendre 200 pages ennuyeuses pour enfin s'intéresser au récit, ce n'est pas ce que j'appelle un bon roman policier.
Bon à tenter quand même ; j'ai préféré l'adaptation au cinéma
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Dans l'amour protecteur et passionné dont elle entourait Johnnie et tout ce qui le concernait, Lina n'acceptait pas seulement qu'il eut cette âme de Philistin, mais encore lui arrivait-il de l'envier. Johnnie était son enfant. Les enfants ne se soucient guère des abstractions. Boire, manger, aimer et dormir,la chair et le sang de la vie, voilà ce qui l'intéressait, et non des choses complexes créées par la civilisation.
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