Colère nucléaire, tome 2 : Aux manifs

Extrait :
Deuxième tome déjà, et j'avoue avoir eu du mal à le finir… j'avoue également avoir sauté certains texte, tout simplement car c'est toujours la même chose qui est dit. Au final, le titre n'est même plus censé, puisqu'il ne s'agit pas seulement d'une colère liée au Nucléaire, mais d'une colère générale, face à l'économie, l'écologie et la politique du pays. J'ai comme l'impression que l'auteur commence à se mélanger un peu les pinceaux, ce qui confirme qu'il a écrit sous le coup de la colère…

Je suis honnête, je ne connais pas tous les enjeux qu'il y avait à cette période pour le Japon. Il faut dire qu'on ne devait pas trop en parler à la TV non plus, mise à part peut-être quelques petits passages sur Fukushima et ses conséquences. C'est d'ailleurs pour cette raison que je me suis laissée tenter par cette série, malheureusement, elle me perd plus qu'autre chose. J'espère donc que l'autre série que j'ai prise (Au coeur de Fukushima) sera mieux réalisée.

Mieux réalisé en quoi ? Et bien, cette série à bien trop de textes déjà, à la longue et sans pose c'est juste imbuvable à lire. A cela s'ajoute le vocabulaire de la traduction (qui sont peut-être aussi ceux de l'auteur, mais je n'en sais rien), qui fait qu'on en connait pas la moitié et lire une définition parmi tant d'autres ne suffit pas à s'en souvenir deux pages plus loin. On rajoute aussi le fait que l'auteur commence à radoter et on obtient un titre assez pompeux. Et je passe certaines remarques de l'auteur vis-à-vis des autres, qu'ils soient désintéressés ou contre ses idées, car cela va de la misogynie à de l'égocentrisme de sa part. On peut être en colère, mais ce n'est pas la faute des autres si le gouvernement fait n'importe quoi à tes yeux.

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Ce deuxième volume de "colère nucléaire" ne m'a pas convaincue. Les gémissements constants de l'auteur, sa misogynie, et son manque de raisonnements construits et argumentés posément m'ont lassée.

On en apprend plus sur la situation géopolitique du Japon ainsi que sur ses positions écologistes mais, très franchement, c'est fait d'une façon rebutante. Je n'accroche pas du tout à ce manga.

Le premier tome ne m'avait pas convaincu. le thème du nucléaire dans le 9ème art m'intéresse, alors j'ai tenté la lecture de la suite. le côté assez répétitif, narcissique, prétentieux du mangaka reste inchangé dans la suite. On suit toujours la même personne, Satô, qui est en colère, furieux, mécontent... Accro aux nouvelles, l'homme passe son temps à regarder l'évolution de la situation où se mêle mensonge, corruption et non-sens. Un an après Fukushima, la question du nucléaire reste prégnante et rien ne semble changer. Les citoyens manifestent dans la rue et les politiques ne tiennent pas compte de leurs revendications. le personnage passe son temps à râler, se plaindre, à engueuler ceux qui ne partage pas son insatisfaction. Il ne lit que les informations qui cultivent son insatisfaction permanente. Takashi Imashiro immerge le lecteur au coeur d'une tension forte que l'on ignore ailleurs dans le monde. Mais que pouvons-nous vraiment comprendre des jeux, des enjeux et influences politiques, financières et économiques en France ? Et quel crédit faut-il mettre à ce qui nous est raconté? Les pages se tournent avec un ennui profond face avec un homme complètement fermé sur lui-même et ces idées. Echanger avec les autres est pénible car il n'a pas vraiment d'écho à son irritabilité. On ne veut qu'arriver à la fin pour en finir. Est-ce que lire le dernier tome de la série devient nécessaire? Indéniablement non.
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