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EAN : 9782746750906
Autrement (29/08/2018)
3.55/5   86 notes
Résumé :
À seize ans, Matthew n'a connu que le quartier du Queens à New York et une existence solitaire avec sa mère. À la faveur d'un héritage inattendu, une nouvelle vie s'offre à lui : Manhattan et ses avenues chics, la fascinante Veronica, ainsi qu'un voisin musicien qui l'embarque dans ses aventures, un certain Lou Reed... Matthew plonge avec eux dans un tourbillon d'amour, d'art, de liberté - au risque de se perdre.

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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Jusqu'à présent, Michaël Imperioli était surtout connu pour son rôle de Christopher Molisanti dans la fameuse série qui aura révolutionné la fiction de gangster et de mafieux, à savoir la géniale « les Soprano ».

Depuis cette rentrée 2018, les français connaissent une nouvelle corde à l'arc de cet artiste italo-américain , celui de romancier , avec cet excellent Wild Side publié aux éditions Autrement.

Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, pas d'histoires de mafia et d'ambiance italo-américaine dans ce premier roman, mais un récit d'apprentissage particulièrement touchant et doucement nostalgique où le New York des seventies est particulièrement bien rendu

Matthew 16 ans va soudainement basculer d'un quartier populaire new-yorkais au si chic et dense Manhattan, ses années 16/17 ans. Entre une mère dépressive accro aux cachets un père qui a fait la malle, et une camarade de lycée, Veronica qui va l'embarquer dans des aventures assez folles, Matt va surtout faire une rencontre totalement stupéfiante, celle d'un voisin particulièrement barré et fantaisiste qui n'est autre que Lou Reed en personne l'inventeur du fameux Walk on the Wild Side (‘ d'où le titre du roman), parano, drogué, parfois violent mais toujours imprévisible et génial, que Matt va suivre un peu comme un petit chien.

Une figure paternelle de substitution particulièrement peu recommandable, mais qui mine de rien apprendra pas mal de choses à notre anti héros, comme dans tout bon roman d'apprentissage de ce nom.

Un roman moins autobiographique qu'attendu (Imperioli a bien connu Lu Reed, mais bien plus tardivement que son personnage de fiction et il n'avait pas le même âge que Matt à la période où commence l'histoire) mais qu'on sent quand même traversé de fulgurances personnes et un style assez unique dans lequel l'ombre de Salinger est forcément prégnante.

Encore une fois, même si le ton est plutôt léger, une belle pointe de mélancolie nous étreint car cette Amérique des années 70 semble bien plus agréable, cosmopolite et enviable que les USA d'aujourd'hui et on le ressent à travers ce fort joli récit initiatique qui soigne ses détails et ses personnages évidemment très recommandable.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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- Un roman d'ambiance - le NY des seventies- et d'initiation que j'ai vraiment bcp aimé. Un bouquin qui sent bon le rock'n roll où l'on peut passer du sourire à la larme à l'oeil ... comme le font si bien les adolescents et les êtres trop sensibles. Une très jolie rencontre.

- J'ai refermé ce livre avec la tristesse de quitter Tim et l'envie d'en savoir plus sur la vie de Lou Reed " ... un cerveau baigné de scotch, de speed et de chagrin" La rencontre de deux âmes perdues à la recherche de qqchose, donne à cette histoire une touche de tendresse et de sensibilité qui m'a bcp touché.

- Et puis il y a Matt, Mitt ou Tim "... j'étais le sang-froid incarné, j'étais Steve McQueen" avec les certitudes de l'adolescence mais aussi les doutes, la découverte de l'amour et de la Vie avec un grand V.

- Et avouons le ... même si "la couverture ne fait pas le best-seller", celle-ci est juste magnifique et sert tellement bien le livre

- Hey babe, take a walk on the wild side ...

#servicepresse
#jediscequejepense
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Grand fan de la série télévisée « Soprano », je connaissais bien sûr Christopher Moltissanti, un des acteurs principaux et charismatiques de ce monde mafieux. Lorsque j'ai découvert que son interprète Michaël Imperioli avait sorti un premier roman, je n'ai pas pu résister à la curiosité.

« Wild Side » est un voyage dans le temps. le narrateur se souvient de sa jeunesse dans les années 70. A l'adolescence, à l'âge de toutes les confusions, il rencontre deux personnages particulièrement marquants et fascinants. Il y a d'abord Veronica, une fille attirante, qui va l'initier à l'amour et au sexe. Et ensuite, Lou Reed, un musicien décadent, qui va lui ouvrir les portes de l'art.
D'un chapitre à l'autre, on suit les aventures dans lesquelles ces deux phénomènes embarquent notre jeune Matthew. Envouté, il se soumet à toutes leurs excentricités et se retrouve invariablement dans des situations rocambolesques.

Avec cette histoire, Michaël Imperioli met en exergue la naïveté de la jeunesse et les risques des mauvaises fréquentations. Trop facilement sous l'emprise d'esprits plus forts, une adolescence ordinaire peut très vite tourné au drame. Et en même temps, l'auteur fait une ode à la liberté et à l'excentricité, qui permet de sortir de la morosité du quotidien. On est donc constamment partagé entre ces deux sentiments.

Ce roman d'apprentissage nous entraîne dans l'Amérique des seventies. Il se présente ainsi comme un reflet d'une période troublée où le monde semblait se chercher. Par les yeux d'un jeune innocent, le lecteur ne perçoit pas uniquement le destin d'un individu mais aussi les tourments d'une époque.

Michaël Imperioli a parfaitement réussi sa première fois. Grâce à une écriture sans prétention mais agréable et à un rythme bien tenu, il a su mettre en forme une histoire initiatique captivante. Malgré un léger manque d'épaisseur, je n'ai pas lâché cette histoire empreinte de nostalgie. Dans les « Soprano », Christopher s'imaginait en écrivain. Dans la réalité, on peut dire aujourd'hui que son interprète y est parvenu. A suivre…
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Pour son petit noël, j'avais acheté à un ami "Wild Side" de Michael Imperioli que m'avait conseillé un autre ami. Comme apparemment, je ne vais pas le voir (l'ami en question) avant un bon moment, je l'ai lu après lui être tourné autour un petit moment (je parle du livre), car, comme je l'ai déjà dis ailleurs, je ne suis guère fan de biographies de musiciens, probablement parce que j'ai personnellement vécu plus souvent qu'à mon tour ce type de (més)aventures, certes à ma microscopique échelle. Comme le rapide résumé qui m'en avait été fait ne laissait pas entendre que c'était ce "genre" de bouquin, mais plutôt un roman dont il se trouve que l'un des protagonistes est inspiré d'une personne réelle (je "spoile" pas, je déteste quand on "spoile" !), je m'y suis attelé et grand bien m'en a pris : je l'ai tombé en une paire d'heures, pour dire. Même si l'histoire est plutôt classique, certainement l'une des plus anciennes du monde (le passage initiatique à l'âge adulte, le mentor foireux au possible et le premier amour à jamais perdu...), j'ai apprécié le portait nuancé, presque délicat, que l'auteur nous offre de ses poupées de papier, particulièrement le rocker en question qu'il arrive à dépeindre à la fois insupportable et touchant, bien plus humain que l'image de trouduc constipé que celui-ci daignait offrir aux médias. Même chose pour Victoria, j'imagine qu'on est (presque) tous tombés amoureux d'une fille comme elle, même si ça ne s'est pas terminé de façon aussi tragique (bon ça s'est terminé quand même !)... Il est curieux de savoir que l'auteur qui se glisse dans la peau de son personnage principal en usant de la première personne connaissait la version réelle du musicien et même si la différence d'âge est plus grande entre eux qu'entre ses deux personnages de papier, sans parler de la période du récit, on se demande quelle est la part autobiographique qu'il a mis là-dedans ? S'il est malin, on continuera à se le demander. En tout cas, bonne pioche : un chouette petit roman !
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Mon avis sur ce livre est ambivalent. J'ai à la fois aimé et pas aimé ce petit roman de l'acteur de la série des "Soprano".
La situation de Matthew, le véritable héros de l'histoire, est intéressante. Il change de classe sociale en passant d'une classe pauvre (d'un quartier pauvre de New York) à une situation sociale un peu plus aisé (et donc à un quartier riche). Mais cet aspect de l'histoire n'est pas beaucoup développée dans le roman et je trouve cela dommage.
L'autre personnage important de l'histoire Lou Reed est bien dessiné et on ressent l'admiration que l'auteur à pour cette célébrité. Cela m'a donné l'envie de découvrir ce personnage un peu plus que je connaissais que de nom et d'écouter sa musique.
La construction du roman est mal faite. Elle est un peu déroutante. La narration commence avec la relation qu'à le personnage principal avec Lou Reed pour sauter au chapitre suivant à la relation qu'il a avec Veronica coupant parfois des scènes en deux se qui perturbe notre relation à l'espace-temps dans le roman. On ne sais plus où on est et quand.
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critiques presse (2)
LeFigaro
23 novembre 2018
Connu pour son rôle dans la série télévisée Les Soprano, l'acteur américain fait une entrée remarquée en littérature. Il y a une injustice: on peut jouer dans Les Soprano et avoir du talent. Michael Imperioli, le neveu de James Gandolfini dans la série, effectue une belle entrée en littérature. Wild Side déborde de sincérité, d'énergie.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Liberation
30 août 2018
La force de ce roman à l’intrigue fort bénigne réside dans les détails apparemment inutiles et les épisodes idiots.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Quand il y a une dispute, un désaccord? Laisse tomber: Tu ne peux pas gagner. C'est impossible. L'autre truc, c'est que, quand un problème ou une difficulté surgit, une femme veut être entendue, elle veut que ses sentiments soient compris. Mais un homme veut régler la chose, il veut immédiatement trouver une solution... sauf que ça ne compte pas pour la femme quand elle est prise par ses émotions et ses sentiments. Non! Elle veut simplement qu'on l'écoute.
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"Tu manges comme une vache."
Je n'en revenais pas d'avoir prononcé ces mots. En principe, je ne suis pas très porté sur le conflit. Normalement, je laisse glisser, mais quelque chose avait changé. La tendance à se foutre de tout était vraiment en train de prendre le dessus.
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« On renaît en fonction du karma qu’on crée et qu’on transporte avec soi d’une vie à l’autre, mais quelle que soit la vie qu’on a eue précédemment, elle ne ressemble pas à qui l’on est aujourd’hui, car ce que nous considérons comme notre “moi”, ce “moi” auquel nous nous identifions si fortement, n’est rien de plus qu’un ensemble de modèles de comportements, d’habitudes, de pensées, d’idées, d’impressions et d’histoires qui ont été réunis tant bien que mal à partir de différentes causes et circonstances qui ont émergé à cause du karma préexistant ; le moi est une illusion, il est aussi vide qu’un arc-en-ciel. Ce qui se réincarne, en fait, n’est rien d’autre qu’un champ énergétique, impartial et impersonnel, chargé de positivité et/ou de négativité indépendamment de toute qualité identifiable du moi. »
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En musique, c’était West Side Story parce qu’on était censés lire Roméo et Juliette en cours d’anglais – sauf que notre étude de La Lettre écarlate, ayant pris plus longtemps que d’eux-mêmes, de leurs semblables et de la société dans laquelle ils vivent.
Ou quelque chose comme ça.
Leur stratégie pédagogique de pointe consistait à coordonner les notions que nous apprenions en cours et assurer une continuité de thèmes entre toutes les matières. Je trouvais que c’était du pipeau complet, et les fils conducteurs qui reliaient les cours, dont ils étaient si fiers, devaient être sacrément étirés pour donner une apparence de synchronisation et d’harmonie.
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Veronica était une autodidacte (c’était son expression, pas la mienne) qui avait appris l’allemand et l’italien toute seule en l’espace de deux étés après la sixième et la cinquième. Le tout en plus du roumain, du français et de l’anglais, qu’elle parlait couramment. Elle avait réussi le concours d’entrée à Hobart avec des 20 partout. Une première dans l’histoire du lycée.
Ses doigts étaient toujours tachés d’encre violette et elle remplissait inlassablement des pages et des pages de cahier pendant, entre et après les cours. Elle était écrivain, et elle le disait. Pas « un jour, j’espère devenir écrivain. »
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