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160 pages sur 260 lues en 1 semaine alors même que j'avais largement l'opportunité d'en lire davantage constitue un signe clair pour moi qu'un livre m'ennuie. J'ai décidé d'arrêter tout simplement car je n'y arrive pas, je m'ennuie et je ne comprends rien. Pas de vraie intrigue, plus une accumulation de souvenirs, de pensées, d'informations mais qui manquent pour moi de liens et de liant. Dommage, pas grave, malgré une très belle couverture et une quatrième qui me donnaient bien envie.
Et comble de l'ironie, une citation que j'avais repéré dans ce roman m'est arrivée justement lors de la lecture du roman. La voici!

"Les mots que je lis en luttant contre le sommeil sont comme l'eau d'un ruisseau, ils glissent sur les parois de mon cerveau sans que j'en saisisse le sens. Et le livre me tombe bien vite des mains."
p 87
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C'est un récit très contemplatif : il n'y a pas une véritable intrigue mais une suite d'évocations de souvenirs liés à sa maison sur la péninsule, récents ou plus anciens. Elle raconte les petites choses du quotidien (les voisins, le jardin, etc) qui paraissent constituer autant de petits bonheurs. Elle mentionne à peine sa vie à Tokyo, qui semble faite de beaucoup de souvenirs tristes (une amie suicidée, une séparation, son père décédé…).
Le texte se lit très bien, mais le rythme est très lent. Et puis cela reste très impersonnel car la narratrice nous garde à distance. du coup, je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans le roman...
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Ennuyeux.

Une femme quitte Tokyo pour le bord de mer. Elle y restera douze mois avec son chat.

Je n'ai pas du tout accroché à ce roman. le style de l'auteure est plat et sans émotions. Il n'y a pas réellement d'action, ce qui ne me dérange pas forcément, mais il n'y a pas réellement d'histoire non plus, ce qui est plus embêtant.

Je ne me suis ni attachée à la narratrice, ni aux différentes personnes qu'elle rencontre. le récit se concentre sur d'interminables descriptions sans âme. A cela s'ajoute le fait que je n'ai pas réellement compris le concept des 24 saisons. Je n'ai pas non plus compris l'intérêt des notes de jardinage à la fin de chaque chapitre.

Bref, vite lu, vite oublié.
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Une grande douceur encore se dégage de cette lecture.
Une femme, la soixantaine, vivant à Tokyo, entreprend de passer de longs moments sur une péninsule, loin de la ville, au milieu des marais et de la nature sauvage.
Elle ne fuit pas la ville, qu'elle aime retrouver , ni sa famille: sa vieille maman vient la rejoindre, malgré un lourd handicap, notamment à la saison des lucioles: Elles partagent le goût de la nature et des haïkus.
Les 24 saisons, en compagnie de son chat, elle les vit dans une relative solitude, des voisins parfois l'accompagnent.
Les descriptions sont très agréables à lire, de nombreuses espèces florales et animales sont citées.
C'est douillet, rafraîchissant, une lecture qui m'a fait beaucoup de bien!
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Vous recherchez un livre qui vous offrira un dépaysement bienvenu ? Une redécouverte de la nature ? Une parenthèse de bien-être dans un quotidien parfois harassant et répétitif ? Alors la lecture de « La Péninsule aux 24 saisons » est faite pour vous !

La narratrice, dont on ignore l'identité, décide de quitter temporairement la ville de Tokyo pour se ressourcer dans sa résidence secondaire au sein d'une péninsule tranquille et sauvage, loin de la capitale japonaise. Grâce à l'exploration de la forêt environnante et de ses secrets, la contemplation de la mer et des merveilles qu'elle offre (à l'image des coquilles d'huître qui ne demandent qu'à être cueillies), le partage et le bonheur d'échanger auprès de voisins intéressants, ou encore la réalisation de plats au rythme des saisons, l'héroïne part en réalité à la rencontre d'elle-même, au plus près de ses peurs (comme la mort, thème récurrent de ses pensées), de ses désirs, de ses regrets, au moment d'entrer dans une nouvelle décennie de sa vie.
Ce qui m'a particulièrement touchée dans ce récit, c'est l'évocation de faits simples, comme l'écoute d'un vieux disque, la cueillette de champignons, une baignade en solitaire, la dégustation de confitures à la fraise, qui prennent tout leur sens lorsque l'on en prend conscience et que l'on profite de l'instant présent. Les chapitres sont lents, ici il n'y a pas de péripéties, pas de rebondissements, mais le livre est une véritable bulle de relaxation, une invitation au lâcher-prise qui ne peut qu'être bénéfique à ses lecteurs !

Ainsi, La Péninsule aux 24 saisons est un court roman que j'ai pris plaisir à lire et qui m'a donné envie, à mon tour, à l'instar de Candide, « de cultiver mon jardin » et de vivre, tout simplement.

A lire !
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Quelle merveille !  J'ai ralenti le rythme en lisant ce magnifique roman pour le savourer le plus longtemps possible. 
Une lecture où j'ai ressenti intensément la connexion de la narratrice et de ses voisins avec la nature, une alliée dont on profite des largesses sans en abuser.  Aucun rejet du matérialisme n'est présent, mais une entente harmonieuse entre les richesses prodiguées par la nature et les besoins des humains. 
La narratrice quitte sa vie à Tôkyô et rejoint sa modeste seconde résidence sur une petite péninsule faite de falaises, de marais, de rizières, de forêts, pour vivre au rythme des 24 saisons de l'ancien calendrier japonais : « Ces saisons qui arrivaient tous les quinze jours étaient comme des gares où on montait et descendait.  Telle petite gare montrait soudain son visage quant on sentait le changement de l'air. (…) Avec ce système, on sait tout de suite quand telle ou telle plante fait son apparition ». 
C'est un roman empli de poésie et de simplicité.  J'ai suivi la narratrice avec bonheur dans ses pérégrinations sur son petit coin de paradis.  Elle n'est pas isolée, sa maison se trouve dans un hameau où vivent de manière permanente ou par intermittence, des voisins bienveillants, paisibles, amicaux, mais non envahissants. 
Cette « retraite » sera pour elle un beau moment d'introspection, de méditation, de repos, de convivialité, d'exploration de la faune et la flore.   
Je n'ai pas voulu interrompre souvent la lecture pour consulter sur internet les noms des plantes, fleurs, légumes, plats et bestioles qui m'étaient inconnus mais ce n'était pas grave car j'imaginais aisément le tableau somptueux que l'autrice nous décrivait. 
La lecture est agrémentée d'épisodes, d'anecdotes qu'a vécu la narratrice au long de sa vie, ce qui ajoute une petite note rythmique au roman sans en altérer la douce et bienfaisante nonchalance.  
A ne pas manquer pour les amateurs de littérature japonaise et les amoureux de la nature !  
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Il y a un mois à peine la narratrice, une femme célibataire, d'âge mûr, vivait dans un studio dans la baie de Tokyo. Elle aimait les buildings, le shopping, les bars et restaurants, l'animation et la vie trépidante de la capitale, mais tout d'un coup elle a décidé de faire une pause et de "prendre du repos pour une durée imprécise" dans la péninsule de Shima. Tombée amoureuse des falaises escarpées et des paysages maritimes, elle s'est fait bâtir une maison sur un terrain en pente à l'extrémité d'un hameau isolé. C'est là qu'elle va vivre, durant une année, seule avec son chat, en harmonie avec l'environnement au rythme des saisons. Des saisons, si l'on suit l'ancien calendrier traditionnel des agriculteurs, on en compte 24 correspondant aux différentes périodes solaires et aux changements dans la nature.

Voici un joli livre tout simple, très lent, contemplatif où il se passe peu de choses. La narratrice mène une vie paisible, découvre la nature, la faune et la flore environnantes, se laisse bercer par le chant des oiseaux, cuisine les produits locaux, fait des confitures et apprécie les contacts amicaux et la solidarité de ses voisins. Elle égrène aussi des souvenir, des pans de vie, des moments heureux ou douloureux.

L'autrice écrit dans un style sobre et poétique. Tous les ingrédients d'un bon roman sont réunis ici. Hélas, j'ai eu du mal à entrer dans le récit et à me laisser accrocher. C'est dommage, car j'avais trouvé la quatrième de couverture très alléchante. Toutefois c'est un livre à conseiller quand on rêve de calme, de repos et de méditation.
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Une femme de Tokyo décide de passer douze mois à sa petite maison à la campagne, près de la mer. Elle vivra les vingt-quatre saisons d'une année japonaise.

Merveilleuse invitation à l'intimité, la simplicité, la beauté de la nature qui nous entoure. Nos cinq sens sont tour à tour sollicités afin que nous puissions aussi participer aux petites découvertes. Ce livre nous convie à prendre son temps, à s'émerveiller des choses simples qui font partie de la vie. Magnifique roman ! Pour les contemplatifs …
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"Tant que la vie continue 
Il me sera donné d'entendre
Le bruit mélancolique qui s'écoule dans le lavabo."
Kaneko Mitsuaru 

Quelle belle et profonde lecture !
Ce n'est pas un livre feel-good, ni un nature writing déroulant la description potentielle des 24 saisons, la nature est évidemment le sujet dominant mais Inaba Mayumi nous livre une réflexion intense, et personnelle, profonde et non-figée sur l'existence, sur le temps qui passe et les changements qu'il produit inévitablement, sur les décisions jamais faciles à prendre, sur la féminité, les relations mère-fille, le deuil, la séparation et sur l'accueil de la vieillesse.
Une femme de presque 60 ans quitte sa ville de coeur :  Tôkyo, par période, elle répond à l'appel du Crétacé et du Jurassique, pour rejoindre une petite maison, loin de la pollution, du bruit, des nuits éclairées pour la péninsule de Shima, une région née suite à des soulèvements de l'ecorce terrestre qui avaient entraîné le retrait de la mer.
À l'origine, cette terre était enfouie sous l'océan. 
La péninsule ressemble à un oiseau au long cou, entrain de lisser son plumage. 
Elle se dit envoûtée par cet endroit où tout n'est que falaise. Ces falaises qui ne portent pas l'odeur humaine. Elles lui apprennent le calme.
Quitter quelques jours par période de vacances la vie consumériste lui fait un bien fou. Elle apprend à vivre avec peu, à tisser des liens avec un endroit  avec le voisinage. Elle apprend les secrets du lieu par la bouche de ses habitants, et fait face aux désagréments de vivre loin des villes, apprecie les commodités que lui offre Tokyo lorsqu'elle y revient. 
Elle vit au rythme des 24 saisons qui changent tous les quinze jours. 

Ce récit est sublime et si bien écrit par Mayumi Inaba ( la valse sans fin et 20 ans avec mon chat), tout est perceptible dans ces métaphores, les enchaînements au fil de ses raisonnements, la description des odeurs est si présente que j'ai eu l'impression de respirer moi aussi les parfums de la forêt, des arbres, du miel, des fleurs. L'écriture est fluide et agréable. J'avoue que j'avais peur de m'ennuyer avec ce que je pensais être un nature writing et cela n'a pas été le cas. Je l'ai dévoré en 3 jours… parce que je voulais partir vivre sur la presqu'île. 
Il me reste encore à lire 20 ans avec mon chat. J'ai lu deux de ses livres et ce fût de sacrés expériences. 
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En août, pour mon Picquier du mois, j'ai choisi ce roman parce que son titre évoque la mer, un thème récurrent dans mes lectures du moment. J'ai déjà lu 20 ans avec mon chat de la même autrice au début de l'année, elle évoque d'ailleurs dans ce récit ce premier chat avec lequel elle a vécu de nombreuses années.

Dans ce livre, INABA Mayumi quitte Tokyo pour plusieurs mois pour vivre dans la résidence secondaire acquise par ses parents. Elle va vivre au rythme des 24 saisons de l'année japonaise, chaque mois étant divisé en deux et permettant ainsi une fine observation de la nature et des travaux à mener au jardin. Au début elle passe beaucoup de temps à débroussailler, à désherber, à aménager son intérieur de façon minimaliste. Elle se contente de peu, elle vit surtout de ce que lui offrent les saisons, elle n'achète pas de vêtements et laisse même ses livres traîner dans les cartons. Elle passe beaucoup de temps à marcher, à arpenter la forêt, à observer la péninsule et à faire connaissance avec ses voisins apiculteurs, teinturiers, personnes âgées. Ces mois de retrait de la vie urbaine lui permettent de surmonter le deuil d'une amie et son divorce. Mais elle accueille – surtout à la saison des lucioles – sa mère, qui revit dans la péninsule après son amputation d'une jambe et s'amuse à écrire des haïkus avec sa fille.

Ce fut bien agréable de lire ce récit poétique, à la fois méditatif et bien ancré dans la réalité de la vie entre terre et mer, à l'écoute des voisins et des histoires locales. La narratrice évoque la vie et la mort, les plantes, les fleurs et les fruits, le temps qui passe, la vieillesse qui approche, les lucioles qui illuminent les nuits d'été, la neige qui recouvre légèrement le sol. C'est une belle expérience multisensorielle, un livre plein de délicatesse, et la qualité de la traduction participe certainement du plaisir de lecture.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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