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EAN : 9782809714326
138 pages
Editions Philippe Picquier (22/08/2019)
3.29/5   54 notes
Résumé :
C’est l’histoire d’un amour fou entre deux âmes perdues.
Imaginez Kurt Cobain et Courtney Love dans le Japon des années pop.
Ils ont vingt-quatre ans, s’aiment d’un amour d’écorchés vifs, ils se droguent pour endormir le malaise de vivre et rêvent d’une musique absolue, libre, qui pourrait d’un seul son détruire l’ordre du monde. Abe Kaoru est saxophoniste de free jazz, Suzuki Izumi est écrivaine. De 1973 à 1978, jusqu’à ce que dans un dernier excès Ka... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Japon, Tokyo.
Une jeune femme, “immatérielle”, complètement perdue dans les vapes d'analgésiques qu'elle ingurgite à la pelle.
Elle dort le jour et erre la nuit, et trouve la paix uniquement dans cet état d'étourdissement, dans un brouillard permanent. Pourtant elle arrive à travailler et même à écrire des livres et gagner des prix littéraires.
La rencontre d'un garçon aussi paumé qu'elle, un musicien de jazz, "de génie", comme il le pense lui-même, va être le début de “la valse sans fin “. "Lui et moi nous ressemblions. Son monde était aussi cassé quelque part ". Deux écorchés de la Vie, qui vont encore plus s'écorcher mutuellement......

L'histoire lugubre d'une relation très violente, malsaine, "d'un amour absolu" entre deux êtres sous l'emprise de l'alcool et de la drogue. Je ne sais pas vraiment si on peut appeler ça de l'amour tellement c'est destructeur, en tout cas pathologique, "Je ne savais pas si j'aimais Kaoru. L'amour existait-il ou non, c'était ambigu."
Racontée par la jeune femme, alors que son compagnon de valse est déjà mort, une histoire douloureuse d'anéantissement, émotionnellement difficile à lire, du moins ç'a été pour moi. Elle ne m'aurait pas interpellée si ce n'est la prose claire et lumineuse d'Inaba Mayumi qui l'éclaire, y apporte un brin de chaleur, la rendant relativement humaine.

"Quand la pluie cesse de mouiller les acacias....".

Merci Bison.

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Abe Kaoru est un saxophoniste japonais de free jazz, mort à vingt-neuf ans, dans les années soixante-dix, d'une overdose de sédatifs, et devenu mythique dans le milieu du jazz japonais underground. Il fut marié à l'actrice et écrivain Suzuki Izumi : une union bâtie sur un amour-haine désespéré et violent, qu'Inaba Mayumi nous relate du point de vue de la jeune femme.


Kaoru et Izumi sont deux trous noirs qui s'attirent irrépressiblement dans leur chute vers le vide et la destruction : jeunes et paumés, habités par un désespoir qui les dépassent et les empêchent de se construire un avenir, ils ne parviennent qu'à brûler l'instant présent et à se réfugier dans la musique et la drogue. S'accrochant l'un à l'autre dans une danse de mort qui ne pourra avoir de fin que tragique, ils s'entraînent mutuellement vers le fond comme deux naufragés au bord de la noyade.


Le texte est terrible, souvent insupportable, tant l'horreur et le dégoût vous submergent à voir ces deux êtres s'autodétruire de concert, dans une consommation effrénée et effrayante d'alcool et de drogues : déchéance physique, auto-mutilation, crises de violence et désordres psychiatriques jalonnent l'anéantissement de leurs jeunes vies, au fil d'un dévorant mal-être qu'eux-mêmes ne comprennent pas.


Heureusement, derrière le sordide et l'innommable, l'écriture fine et sensible de l'auteur parvient à préserver l'humanité des personnages, dans des éclaircies de tendresse et de lucidité, dans leur attachement mutuel dont on ne sait plus s'il est fait d'amour, de haine, ou de dépendance mais qui ne peut laisser indifférent, ou encore dans les envolées musicales où transperce le génie de Kaoru.


Ce livre est comme un trou d'air qui vous remonte le coeur dans la gorge, y laissant répulsion et désolation à l'idée, qu'hélas, il est inspiré de personnages et de faits réels.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Un hiver glacial tombe sur la ville. Tu ne trouves pas qu'il fait froid ? Dans cette chambre, dans cette ville, dans cette vie. J'aime le jazz, les sonorités improbables d'un saxo, les silences entre les sons. J'aime le froid, la neige, le blanc. Lorsque les doigts deviennent bleus. Lorsque les lèvres deviennent bleues. Lorsque de la fumée sort de ta bouche à la moindre respiration. Inspiration expiration. le coeur bat, combien de bpm, le saxo sonne, la machine à écrire fredonne. Izumi est écrivaine, Kaoru musicien dans le free jazz. Les sons s'échappent, improvisation du moment. Izumi se couche, échappant aux coups. Kaoru rêve du Grand Nord. Izumi ne rêve plus, ne vit plus. Un saxo qui cogne. J'ai rêvé de la lune bleue.

Avec cette musique qui s'élève dans leur piaule froide et minable, que la lune soit bleue ou la nuit soit noire, illumination de sombres vies, s'accompagne le cocktail alcool-drogue-dépression-peur-désespoir… Un déchaînement de violence, des liens forts d'amour et de haine, s'abattent et se déchirent dans l'atmosphère suffocante de cette relation.
Kaoru est maintenant mort depuis quelques années, mais Izumi continue à le voir, lorsqu'il fait froid, à le sentir, à l'aimer. Il aimait tant le froid.
Les mots peuvent être parfois durs, les scènes incompréhensibles mais peut-on comprendre le free jazz. Il ne s'explique pas, il se vit. Comme l'amour, qui ne devrait pas avoir besoin de mots pour se faire comprendre. Juste une musique, et te serrer dans mes bras. Sauf que dans cette histoire-là, les maux sont tout autre, le malaise si grand, l'autodestruction est à l'image de cet amour, de cette haine, de cette musique jusqu'à l'overdose.

Alcool. Drogue. Médoc. Insomnie. L'âme se teinte de bleue, des bleus reçus par les coups de Kaoru.
Sans passé, sans avenir, ces deux gamins, complètement paumés dans les années soixante-dix, dansent une valse sans fin, avec comme fin ultime la mort. C'est beau, c'est dérangeant, c'est triste, c'est sans espoir. de toute façon, mes lectures baignent dans le désespoir… et le free jazz.
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Mayumi Inaba, décédée en 2014, est connue pour sa longue histoire d'amour avec son chat et la nature dont elle a tiré des récits récompensés. Ce livre plus ancien, de 1992, détonne donc par son sujet, mais aussi par son rythme.

L'histoire d'amour et de haine entre Izumi Suzuki, écrivaine qui commençait à être reconnue après des années à se chercher, posant notamment pour le sulfureux photographe Araki, et Kaoru Abe, saxophoniste de free-jazz génial et écorché vif, est très connue au Japon, comme ont pu l'être d'autres couples artistiques mythiques en occident. Elle a été mise en scène à l'écran en 1995 sous le même titre de « Endless waltz ».

Inaba retrace donc ici une histoire vraie. Il n'était pas évident de se passionner pour ce couple de japonais, qui pour être célèbres dans leur pays sont totalement inconnus en France. Et pourtant, cela fonctionne plutôt bien. Cette réussite est due en premier lieu à l'habile simplicité de construction du récit, découpé en quelques chapitres dont les titres égrènent des dates-jalons de cette relation fulgurante (1973-1979) : le premier et le dernier chapitres enferment comme dans une bulle, ou plutôt un étau le couple maudit, dont ils sonnent l'anéantissement définitif en février 1986. Dans l'intervalle, c'est Izumi qui nous livre son paysage intérieur. Et ça ne va pas bien. Les chapitres sont denses, l'écriture allie une poétique moderne et un rythme rapide, comme pour mieux souligner les contradictions et le chaos intérieur de son personnage. Dès ses premiers mots Izumi avoue ses peurs d'enfant, lorsque la mort posait déjà son ombre dans son esprit, comme un sombre présage d'une vie douloureuse et raccourcie. Jeune adulte, elle vit à cent à l'heure. Bien que très jeune récompensée d'un prix littéraire, elle n'arrive pas à se stabiliser, collectionnant les hommes d'un soir, avortant plusieurs fois, touchant à la drogue, jusqu'à rencontrer au hasard de ses relations ce Kaoru Abe dont elle n'apprécie même pas la musique.

Mais entre eux c'est naturel, ils se sont reconnus dans leurs souffrances communes, leurs fêlures, une attirance-répulsion d'amants aimantés. Ce Kaoru se drogue, boit, peut devenir méchant, jaloux, violent, il la frappe, la prend encore et encore, l'humilie. Il est mégalo, imprévisible, est capable de ne pas aller honorer ses concerts, comme d'aller faire des kilomètres pour jouer devant quatre personnes. Elle n'ira qu'une fois l'écouter. Elle ne se laisse pas faire, lui répond, dans ses moments sobres il est comme un enfant soumis et raide-dingue de sa belle. Ils sont inséparables, et pourtant se battent et s'engueulent. Pourtant, miracle, cette relation fusionnelle sur un fil donne naissance à un bébé, une petite fille. Mais décidément, cette relation est noire, l'attendrissement que nous lecteurs attendons ne viendra que lors de trop fugaces moments. Contre toute attente désormais, ils se séparent. Un temps soulagée et partie respirer à la campagne, l'amant magnétique la retrouve…et ça repart…Avant que le destin tragique ne vienne frapper une première fois. Et derrière l'apparent apaisement qui s'ensuivra, les ressorts sont cassés, ce qu'il reste de vie n'a plus de saveur pour celle qui a perdu la moitié d'elle-même.

Du début à la fin, nous sommes baignés dans une atmosphère de folie, au sens réellement psychiatrique du terme. Rien n'adoucit la terrible vie d'Izumi, même pas sa fille, dont elle reste distante, tellement transparente aux yeux de sa mère qu'on ne connaîtra même pas son prénom. Ces deux-là, Izumi et Kaoru, n'auront pu se tenir plus ou moins debout que parce qu'ils se seront supportés l'un l'autre, sans rien autour, rêvant en rigolant de vieillir ensemble, alors qu'ils ne savaient que trop que leurs vies ne dureraient pas longtemps. Un livre sur le mal de vivre, une errance sans fin, une attraction désastre, une spirale auto-destructrice et destructrice de l'autre.

Un beau livre, court, dense, étouffant, à lire d'une traite, pour vite sortir la tête de ce bain de souffrance et de violence d'un couple finalement plus ordinaire que le pitch de quatrième de couverture ne le laissait penser. Car cette histoire, certes sur fond de difficulté de la création artistique, fait d'abord particulièrement écho à nos actualités mortifères, ces couples et familles détruites par les effets de l'alcool, de la drogue, des violences conjugales.

Je remercie sincèrement babelio et cette belle maison Philippe Picquier pour ce livre intéressant, qui m'incite à découvrir l'autre versant du talent de Mayumi Inaba, consacré aux ambiances de nature et à la douceur féline qu'elle affectionnait tant.
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A moins de vingt ans, Izumi, accro aux médicaments et à l'alcool, a déjà une longue expérience sexuelle, multipliant les rencontres sans lendemain et les avortements quand elle tombe enceinte. Un temps actrice dans des films porno, elle trouve enfin sa voie dans la poésie et l'écriture, récompensée par des prix littéraires. Lorsqu'elle rencontre Kaoru, un musicien de free jazz, c'est le début d'une relation toxique, Kaoru est à la recherche du son parfait, de la note extrême. Exigeant et hypersensible, il se réfugie dans la drogue et, au gré de ses crises, devient violent et dominateur avec Izumi. Entre coups et réconciliations, le couple se marie néanmoins et aura une petite fille. Un bonheur de courte durée, car le couple divorcera et Kaoru succombera à une overdose de sédatifs à vingt sept ans, Izumi, quant à elle, se suicidera à trente six ans.

Mayumi Inaba, dans cette biographie romancée, évoque un artiste qui fait l'objet d'un culte au Japon, Kaoru Abe, saxophoniste alto, mort jeune de ses excès, en constante recherche de la pureté du son, mais border line, au comportement erratiques, n'honorant plus ses engagements de concerts, abusant de tous les stupéfiants, se mettant en danger constamment... Et ce n''est pas la présence d'Izumi qui l'apaise. Au contraire la relation est  toxique et les deux égos s'attirent et se détruisent.
Un texte dur et violent, à la mesure des ces artistes extrêmes.
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
La neige ne cessait de tomber. Depuis plusieurs jours une vague de froid stagnait au-dessus du Japon. La radio avait annoncé dans la nuit que la température avait battu tous les records à Hokkaido, le thermomètre était descendu jusqu’à -41,2 degrés. Un tel monde avait existé par le passé. C’était un univers décrit dans un roman que j’avais lu une fois. Un homme s’était égaré dans un monde enserré par la glace, il était à la recherche d’une jeune fille. Je ne me souvenais plus très bien de l’histoire, mais je me rappelais le dénouement. L’homme finissait par découvrir la jeune fille et ils marchaient dans ce monde de glace. Il déposait la fille dans une voiture et démarrait. Tout en serrant de sa main libre enfoncée dans sa poche un revolver. Plus personne ne lisait ce livre, un roman de science-fiction oublié depuis longtemps.
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Tout en sirotant un verre de whisky, j'ai écouté jouer Kaoru. Le public se limitait à quatre personnes. Ainsi, c'était toujours dans ce genre de salle, devant trois ou quatre spectateurs, que Kaoru se produisait. Les notes transperçaient le plafond noir avant de s’immobiliser, puis déchirant de nouveau le silence, elles retombaient. Les sons qui refusaient toute mélodie, un par un, se cognaient contre les murs et le plafond, au milieu de soubresauts, et à peine avaient-ils heurtés mon épiderme que de nouveau ils enflaient solitairement, avant de se désagréger. La musique de Kaoru était absolument sèche et sans ralentissement aucun. Malgré cela, elle avait de la densité. Une mousse de métal… Je ne sais pas pourquoi, je ne pouvais m’empêcher d’imaginer un thalle de lichen se développant au fond de mon oreille. Mycélium aux filaments entrelacés comme un écheveau qui brillait avec un éclat froid.
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Dans le quartier de la deuxième rue, il y avait un studio de photos de nus, un bar gay, des hôtels de passe vétustes, et moi je regardais les corbeaux dans le matin à côté d’hommes et de femmes que j’avais rencontrés là, je prenais mon petit déjeuner dans une gargote occidentale en compagnie de gays que je connaissais de vue et qui sortaient d’un hôtel. La soupe insipide, l’assiette qui gardait la couleur de l’omelette au riz à la tomate… Moi, j’avalais tout sans me presser en cherchant à chasser de mon esprit l’image de l’homme au teint verdâtre qui attendait mon retour sans fermer l’œil.
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Quand il avait joué avec application du Bach plusieurs heures, il se plongeait sans un mot dans la lecture comme un gamin épris de philosophie. Céline, Jacques Derrida, Giacometti, Boris Vian... Il dévorait les pages en retenant sa respiration, l'air d'un bel adolescent ténébreux écrasé de désespoir. Les deux auteurs qu'il préférait étaient Céline et Boris Vian. Il me lisait des passages qu'il avait soulignés au crayon de ces écrivains de la violence et de la destruction. L'odeur du sang, les viols, les meurtres, sans oublier les relents d'urine et la puanteur des excréments, les maladies de peau, tout était rempli de l'éclat des ordures.
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C'est alors que j'ai pensé qu'il manquait quelque chose à Koaru pour appréhender la réalité. Son espoir n'avait ni avenir ni passé. Il n'y avait que lui qui affrontait l'instant, l'instant présent. Et je songeais que jamais sans doute son attente sera comblée.....
p.82
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Vidéo de Mayumi Inaba
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