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Critique de Bookycooky


Japon, Tokyo.
Une jeune femme, “immatérielle”, complètement perdue dans les vapes d'analgésiques qu'elle ingurgite à la pelle.
Elle dort le jour et erre la nuit, et trouve la paix uniquement dans cet état d'étourdissement, dans un brouillard permanent. Pourtant elle arrive à travailler et même à écrire des livres et gagner des prix littéraires.
La rencontre d'un garçon aussi paumé qu'elle, un musicien de jazz, "de génie", comme il le pense lui-même, va être le début de “la valse sans fin “. "Lui et moi nous ressemblions. Son monde était aussi cassé quelque part ". Deux écorchés de la Vie, qui vont encore plus s'écorcher mutuellement......

L'histoire lugubre d'une relation très violente, malsaine, "d'un amour absolu" entre deux êtres sous l'emprise de l'alcool et de la drogue. Je ne sais pas vraiment si on peut appeler ça de l'amour tellement c'est destructeur, en tout cas pathologique, "Je ne savais pas si j'aimais Kaoru. L'amour existait-il ou non, c'était ambigu."
Racontée par la jeune femme, alors que son compagnon de valse est déjà mort, une histoire douloureuse d'anéantissement, émotionnellement difficile à lire, du moins ç'a été pour moi. Elle ne m'aurait pas interpellée si ce n'est la prose claire et lumineuse d'Inaba Mayumi qui l'éclaire, y apporte un brin de chaleur, la rendant relativement humaine.

"Quand la pluie cesse de mouiller les acacias....".

Merci Bison.

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