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Critique de florencem


Alors que je m'attendais à ce qu'il se passe pas mal de choses dans ce tome vingt-et-un, au final, on se retrouve avec plus de tergiversions et un combat qui dure, sans réellement d'avancement. Il y a pourtant du bon dans ce tome et il se lit avec plaisir, mais j'avoue que parfois, on retrouve un peu cette lenteur des shonen où le mangaka fait dure les choses pour que sa série soit la plus longue possible.

On commence avec une partie qui me fait toujours un peu hérisser le poil : Henki et sa bravoure sans faille. Cette perfection, comme j'ai pu déjà le dire a de quoi exaspérer. Déjà, comment s'identifier au personnage ? le niveau est tellement élevé que c'est quasiment impossible. A la limite, on vénère presque le personnage plutôt que de se sentir proche de lui. Et cela lui donne en plus un côté froid qui accentue cette distance. Je peux comprendre Henki, sans aucun problème par contre. Il veut une rédemption qu'il pense ne jamais atteindre. Il est aussi un modèle pour ses jeunes compagnons. le grand frère sans faille qu'on essaye d'égaler. Il a d'ailleurs un très bon fond, et il se montre adorable mais j'aimerai vraiment qu'il se pardonne un peu à lui-même.

Puis, on passe directement au combat entre Hadora et Fly/Baran. Autant vous dire que cet affrontement est long. Trop long (d'ailleurs même pas fini). Cependant, et fort heureusement, il y a aussi des choses qui sont plus intéressantes. La relation entre Fly et son père pour commencer. Ils n'ont pas vraiment eu le temps d'apprendre à se connaître mais on sent que la glace se brise de plus en plus. Et surtout, le père apprend énormément de son fils. Baran s'humanise au contact de Fly et prend conscience de beaucoup de choses. Il devient réellement un père dans ce tome vingt-et-un. Et cela me fait autant plaisir que peur. Parce que soyons francs... je vois mal Baran survivre... Il va se sacrifier pour Fly d'une manière ou d'une autre. Je ne vois pas d'autre issue. Et cela me brise le coeur. D'une part parce que Baran n'aura jamais la chance de voir son fils grandir, et Fly se retrouvera orphelin une nouvelle fois. Je peux me tromper, bien entendu, mais nous sommes tellement dans un shonen fantaisie classique que je vois mal le mangaka faire autrement.

Parlons un peu d'Hadora maintenant. Il a beaucoup évolué depuis le début, en bien, malgré le fait qu'il fasse partie du clan des méchants. Et j'ai de la peine en le voyant ces derniers temps. Il est totalement un pion dans ce jeu d'échec. Un objet jetable dans le roi du mal ne se soucie pas du tout. le stratagème qu'il a mis au point est perfide à souhait. C'est à son image, certes, et cela permet aux lecteurs de s'attacher un peu plus à Hadora. Mais jusqu'où cela va-t-il aller ? Comment réagira Hadora quand il se rendra compte de tout cela ?
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