AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782213656014
198 pages
Fayard (23/03/2011)
3.47/5   92 notes
Résumé :
Ramon Hill est un écrivain à succès. Mais depuis plusieurs mois, rien. Panne sèche. Son roman est en retard, la page reste blanche et avec sa femme, le courant ne passe plus. Margot prétend qu’un séjour en montagne, dans le chalet familial, leur ferait le plus grand bien. Le bon air, dit-on, régénère les corps fatigués et apaise les esprits anxieux. Mais l’isolement devient parfois une prison et l’autre, une menace…

Avec 220 Volts, son cinquième roman... >Voir plus
Que lire après 220 voltsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,47

sur 92 notes
Une simple histoire d'un homme et d'une femme: chabada chabada dada!
Une simple histoire d'une homme et d'une femme dont l'histoire finit mal: chabada chabada cha bada boum!
Pourtant c'est un couple qui a ont un truc a eux : un truc qui fait crac boum hue!
Mais ça suffit pas.
Tout commence avec le boulot du mari. Comme il est écrivain, on a evidemment droit au problème de la page blanche: il n'y arrive plus , panne d'idée, ile se laisse aller, il bouffe trop, il se lamente et, evidemment ,il ne bande plus, sans parler de son éditeur qui le harcèle. N'en déplaise aux féministes, quand un mec n'assure plus ni au boulot ni au pieux, la femme n'est pas au mieux. Alors celle ci décide de l'amener dans le chalet paumé de son père en pleine montagne pour qu'il se refasse une santé.
Tout en maugréant, il accepte et se met même à faire du sport: du VTT avec sa femme , sa femme le ridiculise , ce qui ne fait du bien ni à lui ni à elle.
Il se remet devant son écran et essaye de finir son roman et là: miracle! Panne d'electricité: il tripatouille les fils et se prend 200 volts dans la poire!
Inquietude, médecin, rien de grave mais faut vous reposer.
Et là, survolté, tout va changer, en noir, en fait le noir lui va trés bien.

J'ai rencontré l'auteur avec " derrière les panneaux , il y a des hommes" roman trés noir, trés cru mais de grande qualité. 220 volts est antérieur, déjà trés noir mais plus onirique, on est pas trés loin de la fable , mais fable cynique et amoral. En tout cas, je ne sais pas si vous aimerez ce court roman de 200 pages mais, l'auteur possède un style original et il écrit bien

Mais ce n'est que mon humble avis!
Commenter  J’apprécie          430
Challenge ABC 2016-2017

Qui aurait imaginé qu'une panne de courant serait le remède à une panne sèche d'écrivain ? Sans doute pas Ramon Hill, 37 ans, auteur à succès, mais qui cale depuis des mois au beau milieu de son manuscrit. Surmené, angoissé par la page blanche, son manque d'inspiration lui tape sur les nerfs, sur ceux de Margot, sa femme, et ne vaut rien de bon à leur couple qui menace de partir en vrille. Margot prend alors les choses en mains, case les enfants chez les grands-parents et embarque son écrivain de mari pour une mise au vert dans un chalet perdu à la montagne. Chalet à l'installation électrique douteuse et mari pas bricoleur pour un sou forment une combinaison dangereuse, et Ramon se prend un bon coup de jus en essayant de réparer une prise. Et là, ô miracle, la lumière fusa soudain dans son cerveau engourdi, le Saint-Esprit de l'inspiration descendit de son perchoir, les muses de la littérature accoururent à bride abattue pour permettre à Ramon de boucler son roman en moins de temps qu'il n'en faut pour commettre un meurtre... Meurtre ? Mais oui, car ce survoltage a aussi réveillé en Ramon des démons bien plus dangereux que ceux qui torturent généralement les écrivains. Pétage de plombs assuré. Demandez donc aux cochons ce qu'ils en pensent, moi je ne peux spoiler davantage....

Un bon petit polar cynique avec amour (ou pas), sexe (un peu), mensonges (beaucoup), crime (à la folie) et subconscient. Avec son style enlevé mais guère recherché, ce roman pas très fin se mange sans faim, saupoudré qu'il est d'une bonne dose d'immoralité. Ce ne sont pas les cochons qui me contrediront.
Lien : https://voyagesaufildespages..
Commenter  J’apprécie          440
« Un auteur qui nous mène par le bout du nez !»

Joseph Incardona, écrivain, scénariste et réalisateur suisse est né en 1969 et a édité pas moins d'une dizaine de roman, principalement de série Noire où figure 220 Volts sorti en 2011.

Tout commence à notre époque, en zone métropolitaine. Non loin de la quarantaine, Ramon Hill, écrivain et auteur de deux Best-sellers, se voit vivre une période creuse de plus de quatre mois. Marié et père de deux enfants, il n'arrive plus à trouver l'inspiration. Embourbé, comme il le dit, dans le chapitre 43, la page blanche le hante nuit et jour. Il dépéri a vu d'oeil et tourne en rond tel un hamster en cage, le tout se répercutant sur son état psyco-physique.

Pour tenter de sauver la situation, y compris leur couple, sa femme Margot va l'obliger à se mettre au vert dans la vieille maison familiale, perdue à plus de six cent mètres d'altitude. Cependant, la solitude peut se révéler traîtresse quand l'ennui s'allie à sa cause et laisse du temps à un esprit tortueux de divaguer. Mais un jour, par un concours de circonstance, la lampe du bureau ne s'allume plus. Voulant la bricoler, il s'électrocute et reçoit une décharge de 220 Volts. A deux doigts de trépasser, cette expérience va tout changer, son quotidien, ses ressentis, son esprit, sa créativité. Ses sens chamboulés et mis en éveil, Hill ne sera plus jamais le même.

Joseph Incardona démontre une fois de plus ses qualités d'écrivain. Sa plume impitoyable, glauque et macabre - digne d'une série noire - se révèle aussi poétique, douce et érotique. Il vous fait basculer du calme à la tempête en un battement d'aile. Rapidement, il vous plante dans un décor, je site « dépourvu de chaleur humaine », faisant resurgir du passé des souvenirs lugubres. Vous serez rassasiiez d'un menu complet alliant intrigue, humour, suspense, amour et … je n'en dis pas plus. Il ne manquera pas de vous faire rêver avec ses pauses poétiques et viendra compléter votre tableau littéraire par quelques exemples d'auteurs tel que Jacques Roth (Français) ou Mickey Spillane (Américain).

D'un style intelligible, il percute avec Passion-Haine et Folie. L'alliance des trois en fait un polar très stimulant. On le suit sans nul peine, canalisés dans un quotidien et un amour en dérive, jusqu'à la tombée du rideau, stupéfiant !

NB : plus d'information sur l'auteur via http://www.viceversalitterature.ch/author/4996
Commenter  J’apprécie          120
Il y a deux bonnes semaines, j'ai assisté à une formation dont l'intitulé était «le roman policier», assurée par un libraire à la passion communicative. Rien de tel pour s'ouvrir à de nouveaux horizons, découvrir des auteurs ou des titres sur lesquels, pour des raisons purement subjectives on n'aurait même pas songé à se pencher. le résultat ne s'est pas fait attendre, à la fin de la formation, j'étais en librairie pour me procurer plusieurs livres, en ayant la farouche et récurrente envie de tous les lire en même temps. Dans le lot, il n'y avait pas 220 volts de Joseph Incardona. le livre n'était pas encore paru mais nous avions tout de même évoqué l'auteur pour ses précédents livres, notamment Lonely Betty.

Non, si je parle de ceci, c'est parce qu'à cette occasion j'ai réalisé à quel point parler bouquins de vive voix, plutôt parfois que de lire tel ou tel article en presse ou sur internet, pouvait avoir de capotant (je ne vois que l'expression québécoise pour toucher du doigt de la plus juste façon cette animation et cette passion qui nous habite quand on parle de livres nous ayant mis dans la plus réjouissante des ébullitions). Une gestuelle, l'évocation d'une histoire dont on laisse entre-apercevoir tout le potentiel en nous laissant avec l'envie de connaître la suite, des « waoouuu » et autres onomatopées qui fusent sans prévenir et qui en disent long sur l'impact laissé par un livre.

Aussi, j'ai bien pensé à réaliser une petite vidéo pour vous parler du 220 volts de Joseph Incardona, son cinquième roman. Seulement, j'ai dû y renoncer. Rhume et extinction de voix obligent. Et puis je ne savais pas quel masque choisir. Par conséquent, j'espère rendre au mieux par les mots la nouvelle claque littéraire de l'auteur. J'avais en effet déjà eu l'occasion de faire part de mon engouement pour Remington, notamment en disant ceci :

Il y a des signes qui ne trompent pas : quand, une fois entamée une lecture, la seule perspective de faire la queue à la préfecture ou à la sécu aurait plutôt tendance à vous enchanter ; quand vous prenez rendez-vous chez un médecin réputé pour son retard légendaire ; quand les personnages du livre en question se rappellent régulièrement à vous plusieurs fois par jours ; quand dans ces occasions vous vous surprenez à élaborer des hypothèses sur leur sort à venir ; quand, enfin, vous ne cessez de parler de cette lecture autour de vous, on peut penser que vous tenez là un bon, un très bon bouquin. de ceux qui comptent indéniablement.

Je pourrai presque me répéter mot pour mot. Presque. Parce qu'il y a néanmoins une différence. Car si vous vous êtes calé dans un endroit pour commencer 220 volts, c'est que vous avez du temps devant vous. Pas forcément beaucoup mais un peu. Et qu'il y a de fortes chances pour que vous fassiez en sorte que ce un peu prenne des airs de longueur, le temps pour vous d'en venir à bout. Alors oui, je sais ça fait toujours effet de manche ces «si prenant qu'on ne peut pas le lâcher». Mais là, en l'occurrence, le livre est relativement court pour que cela soit humainement possible, mais surtout le style et l'écriture sont si fluides, l'histoire si prenante que les pages tournent, tournent tandis que l'on passe par toute une palette de sentiments et de sensations, les uns et les unes se superposant aux autres pour, au final, nous laisser le souffle coupé, un goût amer dans la bouche.

Tout comme dans Remington, Joseph Incardona nous plonge dans l'histoire d'un dérapage humain, dans ce qu'on appelle communément un fait divers. Ce qui ne veut pas dire qu'il écrit encore et encore le même livre selon des déclinaisons différentes. Rien de ça ici. L'approche n'est pas la même, la mécanique non plus, même si celle qui nous est proposée dans 220 volts est toujours aussi efficace, redoutable et implacable.

Ramon Hill a connu le succès grâce à deux best-sellers. le succès et l'amour, car c'est à l'occasion d'une signature qu'il a connu sa femme, Margot, avec qui il a eu deux enfants. Une belle histoire, en somme, qui aurait pu avoir des allures de Happy end si on avait été dans un film. Sauf que dans la vie, le temps va au-delà d'un générique de fin et accomplit sans relâche son travail de sape. Car arrive le moment où Ramon est confronté au syndrôme de la page blanche, où les hauts dans son couple ont joué aux vases communicants de façon presque irrémédiable avec les bas. Puis Margot propose un jour à Ramon de partir à la montagne, juste tous les deux, dans le chalet familial de ses parents. L'occasion pour eux de recharger les batteries, de repartir du bon pied. Ou du mauvais...

Dans ce huis-clos oppressant, roman d'ambiance indéniable, j'ai retrouvé des impressions laissées par d'autres oeuvres cinématographiques ou littéraires. J'ai en effet pensé par moments à Hitchcock ou à Boileau et Narcejac, dans la façon de suggérer le doute, de susciter le trouble et l'interrogation, de doser le suspense et de le rendre latent. Avec l'écriture ciselée de Joseph Incardona, ces sensations ont néanmoins leur saveur propre. 220 volts s'inscrivant à notre époque, décortiquant les vicissitudes de la vie de couple et du quotidien, leur impact n'en est que plus effroyable. En onomatopées cela donne : Waouuu ... brrrrr. Et à mon avis, il y a des dents qui vont grincer...
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
Commenter  J’apprécie          80
N°588– Juillet 2012.
22O VOLTS – Joseph Incardona – Fayard Noir.

Le roman policier, le polar comme on dit avec une certaine condescendance ou même un certain mépris, qu'on lit de préférence sur une plage ensoleillée, passe volontiers pour de la sous-littérature. Je ne partage pas cette analyse puisque, mon improbable lecteur peut en attester, cette feuille consacre volontiers nombre de chroniques à ce genre littéraire. J'ai peut-être eu de la chance mais celui-ci m'a surpris. Si on en juge par la 4° de couverture comme par le nom de la collection (Fayard Noir), on peut le ranger dans cette catégorie. L'auteur met en scène Ramon Hill, la quarantaine satisfaite, qui après des années de vaches maigres, est maintenant un auteur à succès. Il en a d'ailleurs tous les signes extérieurs et connaît maintenant un bonheur sans ombre : belle maison, grosse voiture, éditeur attentif à tout ce qu'il écrit, agent littéraire, argent facile, beaux enfants, et surtout une femme qu'il aime à la folie et dont il ne peut pas se passer...

Ce roman s'ouvre sur une période de sécheresse toujours redoutée par l'écrivain. Ramon peine à terminer son dernier roman et son épouse, Margot, une journaliste très en vue, pense qu'un séjour en amoureux dans le chalet de de ses parents peut enlever à son mari cette anxiété passagère, d'autant que son éditeur s'impatiente. Après tout l'air de la montagne leur fera du bien à tous les deux et favorisera sûrement l'inspiration de son mari ! Je me suis dit au début que cela allait être une sorte de développement sur la panne créatrice, sur le défi de la page blanche, sur l'impossibilité d'écrire autre chose que des banalités décevantes face à l'urgence. C'est là un débat éternel et intéressant mais quelque peu rébarbatif pour les non-initiés. Et puis faire tout un livre là-dessus n'est pas vraiment du domaine du polar.

Oui mais voilà, le hasard d'un lavabo bouché, un roman d'un autre auteur retrouvé dans cette maison où à priori il n'a rien à y faire, une réparation électrique hasardeuse qui provoque un malaise de Ramon (d'où le titre du livre) et surtout une absence un peu prolongée pour des raisons professionnelles de Margot, vont faire basculer cette situation. Un matin, il se réveille auprès du corps de sa femme, morte ! Il se soupçonne d'être l'auteur de cet acte... dans son sommeil ! A moins que ce ne soit une réaction longtemps refoulée, allez savoir ! Si cette électrocution sans gravité réveille chez lui une boulimie d'écriture, ce qui est plutôt bien pour lui puisqu'il achève enfin son roman, elle n'en suscite pas moins à la fois un vieux souvenir d'enfance, une pulsion irrésistible et surtout des doutes puisque cette solitude temporaire l'a amené à réfléchir sur l'attitude de Margot. Certes, il l'aime passionnément, il a avec elle des relations érotiques torrides, bref, elle est la femme de sa vie, la compagne des mauvais jours, la mère de ses enfants... mais il reste un écrivain, c'est à dire quelqu'un qui observe l'espèce humaine, en connaît les grandeurs mais surtout les bassesses, les compromissions, les trahisons. Il sait que, même s'il en fait partie, elle est infréquentable et que les serments d'amour ne pèsent pas bien lourds face à la turpitude que nous portons tous en nous. Bien évidemment au début il tente de se faire une raison, de chasser toutes ces idées noires de son esprit mais plus il réfléchit plus les évidences se dressent devant lui. Ce n'est plus de l'imagination, c'est carrément des certitudes ! Et puis il est en présence du cadavre de sa femme et il va, bien évidemment, être soupçonné de ce meurtre. Il n'a pas trop de toute son expérience de romancier pour éliminer le corps, brouiller les pistes même si au passage il devient effectivement un authentique criminel et approche à peu près le « crime parfait ».

Bien sûr il devra faire face à la police, à ce jeune lieutenant méfiant, à son beau-père qui ne l'a jamais aimé, le traite volontiers « d'écrivain de salles d'attente » et qui laisse éclater sa colère, à ce paysan matois et pas si naïf que cela et à tous ceux avec qui il était proche. Il aura le fin mot de tout cela, réglera ses comptes, récupérera ses enfants et reprendra le cours aussi normal que possible de sa vie, digérera cette trahison d'autant plus inacceptable qu'elle reposait aussi sur un mensonge supplémentaire, finira par se dire qu'il s'était trompé avant de l'avoir été, que l'amour l'avait rendu aveugle au point de n'avoir rien vu (air connu), qu'il vaut mieux vivre seul que mal accompagné (air connu également), qu'il va retrouver sa liberté et peut-être refaire sa vie, que son parcours littéraire sera, le lecteur peut à son tour l'imaginer, plein de succès … Contrairement aux dernières lignes de la 4° de couverture, je ne suis pas sûr que cette histoire d'amour se termine si mal, finalement.

J'avoue bien volontiers que j'ai pris ce livre au hasard sur les rayonnages de la bibliothèque sans rien connaître de cet auteur, et que, même si j'ai peu prisé le style très « polar » de ce roman, j'ai été tenu en haleine jusqu'à la fin. En définitive, je ne regrette pas.


©Hervé GAUTIER – Juillet 2012.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Sauf cas tragiques, les étapes d’une vie sont plus ou moins les mêmes pour tous. Mais ce n’est pas parce que c’est banal que ça ne vaut pas la peine d’être vécu.
Commenter  J’apprécie          311
Les flics cherchent le mobile et, souvent, ils finissent par en trouver un, quitte à le fabriquer. Ils font le sale boulot, remuent la vase accumulée depuis ce temps reculé où un premier homme s’est aventuré au-delà du seuil de la survie pour tuer et assouvir une pulsion. L’âme d’un vrai flic est plus proche de celle d’un assassin qu’on ne le pense. Ils ont en commun la représentation possible de l’échec et du morbide. De l’existence comme concept dépourvu de valeur, ou pire : la vie dépréciée, soldée, torturée. Stockée en bière ou incinérée, cela vaut mieux, après tout, c’est plus digne.
Commenter  J’apprécie          20
Quand les phrases se bousculent au portillon, lorsqu’elles lèvent chacune la main pour débouler la première de votre cerveau, lorsque vous faites du bon travail, qu’il faut juste mettre un peu d’ordre dans cette abondance et cette floraison de spontanéité créatrice, alors, oui, je peux dire que le métier d’écrivain vaut le coup, je ne vois pas ce qu’il pourrait y avoir de mieux.
Commenter  J’apprécie          30
Il y a des vérités trop grosses, mieux vaut les laisser sous la flotte. Le passé a coulé dans une fosse si profonde qu’aucun chalutier ne pourra jamais le récupérer.
Commenter  J’apprécie          60
Mais ce n’est pas parce que c’est banal que ça ne vaut pas la peine d’être vécu. Au contraire. D’après moi, ce qui fait l’exception de l’individu dépend du regard qu’il porte sur le monde. En ce sens, c’est surtout la vie d’adulte qui compte.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Joseph Incardona (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joseph Incardona
Dans cet épisode, nous vous présentons des livres qui nous ont fait rire. Huit propositions de lectures pour différents âges : de l'humour, fin ou gras, des jeux de mots, de l'absurde, du comique de situation, de la satire sociales... Des livres que nous avons beaucoup aimés, auxquels nous repensons avec le sourire et que nous adorons mettre entre les mains des lecteurs. Une liste à garder précieusement, concoctée par nos libraires Laure, Rozenn, Nolwenn, Jérémy, Nicolas et Adeline !
Voici les livres cités dans cet épisode :
Un ours, un vrai, de Stéphane Servant et Laëtitia le Saux (éd. Didier Jeunesse) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23128786-un-ours-un-vrai-stephane-servant-didier-jeunesse ;
Horace. Tome 1, Cheval de l'Ouest, de Poirier (éd. Revival) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23359947-horace-tome-1-poirier--revival ;
Les Culs-reptiles, de Mahamat-Saleh Haroun (éd. Gallimard/Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22745328-les-culs-reptiles-mahamat-saleh-haroun-folio ;
Admirable, de Sophie Fontanel (éd. Seghers) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22540820-admirable-l-histoire-de-la-derniere-femme-ride--sophie-fontanel-seghers ;
Chroniques du Château faible, de Jean-Christophe Mazurie (éd. Fluide Glacial) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23032241-1-chroniques-du-chateau-faible-tome-01-jean-christophe-mazurie-fluide-glacial ;
Stella et l'Amérique, de Joseph Incardona (éd. Finitude) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23109474-stella-et-l-amerique-joseph-incardona-finitude ;
Le Rire des autres, d'Emma Tholozan (éd. Denoël) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23030426-le-rire-des-autres-emma-tholozan-denoel ;
Roman fleuve, de Philibert Humm (éd. des Équateurs/Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23286751-roman-fleuve-philibert-humm-folio.
Et quelques autres titres qui auraient pu faire partie de cette sélection de livres drôles :
Le Discours, de Fabrice Caro (éd. Gallimard/Folio) ;
Miracle à la tombe aux Aspics, d'Ante Tomi (éd. Libretto) ;
N'essayez jamais d'aider un kangourou !, de Kenneth Cook (éd. Autrement) ;
Je dénonce l'humanité, de Frigyes Karinthy (éd. Viviane Hamy) ;
Le Chien de madame Halberstadt, de Stéphane Carlier (éd. le Tripode) ;
Roulio fauche le poil, de Julia (éd. le Tripode) ;
La Vie est une corvée, de Salomé Lahoche (éd. Superexemplaire) ;
Idées noires, de Franquin (éd. Fluide Glacial) ;
#Les Mémés, de Sylvain Frécon (éd. Fluide Glacial).
--
Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus



Lecteurs (192) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages du livre

Comment s'appelle la fille de René Langlois ?

Odile
Mireille
Diane
Julia

9 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : La Soustraction des possibles de Joseph IncardonaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..