« Génération 1000 euros » est le roman de toute une génération, celle des jeunes diplômés, entre vingt-cinq et trente-cinq ans, gagnant à peine mille euros par mois, occupant des postes précaires mais à responsabilité ou supposés prestigieux.
Claudio en est le parfait représentant. Après des études de marketing jalonnées de stages et de petits boulots, il se trouve responsable marketing junior dans une grande entreprise à Milan. Mais derrière ce titre se cache une amère réalité : son contrat est précaire et son salaire sans rapport avec les responsabilités qu'il doit assumer.
Avec tout juste mille euros par mois, il ne peut pas se permettre le moindre écart et toute dépense imprévue l'entraîne dans des calculs sans fin : « J'aime mon travail, mais j'aime aussi profiter des silences, des joies, des petits riens, des belles histoires que la vie peut nous procurer. On ne vit pas seulement de positions sociales acquises. Et on ne vit pas seulement d'argent. Même si 1028 euros mensuels nets, sans treizième mois, t'éloignent de toute distraction plus vite que le vol d'un Concorde (paix à son âme) ».
Pour payer son loyer, il est obligé de vivre en colocation avec trois autres jeunes qui se trouvent dans la même précarité que lui. Qu'il s'agisse de l'alimentation, des loisirs ou des transports, Claudio connait toutes les bonnes combines pour ne pas dépenser un centime de trop et élabore diverses stratégies pour boucler ses fins de mois sans paraitre trop radin ou désespéré.
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J'aime mon travail, mais j'aime aussi profiter des silences, des joies, des petits riens, des belles histoires que la vie peut nous procurer. On ne vit pas seulement de positions sociales acquises. Et on ne vit pas seulement d'argent. Même si 1028 euros mensuels nets, sans treizième mois, t'éloignent de toute distraction plus vite que le vol d'un Concorde (paix à son âme).
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