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Les enquêtes de Konrad tome 1 sur 5
EAN : 9781022608429
Editions Métailié (07/02/2019)
  Existe en édition audio
3.57/5   566 notes
Résumé :
Les touristes affluent en Islande et les glaciers reculent lentement.
Le cadavre d'un homme d'affaires disparu depuis trente ans émerge du glacier de Langjökull. Son associé de l'époque est de nouveau arrêté, et Konrad, policier à la retraite, doit reprendre bien malgré lui une enquête qui a toujours pesé sur sa conscience.
Au moment où il pensait vivre sa douleur dans la solitude – son père menteur et escroc a été assassiné sans que l'affaire soit jam... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (125) Voir plus Ajouter une critique
3,57

sur 566 notes
Avec Ce que savait la nuit, et Konrad, son ex flic à la retraite, croisé dans Passage des ombres, nous continuons d'avancer à tâtons dans cette nouvelle histoire concoctée par Arnaldur Indridason.

Ici, la mémoire et les souvenirs supplantent les réponses obtenues par les données et les relevés scientifiques. L'être humain y surpasse la technologie, c'est moins rapide, chronophage mais d'une efficacité redoutable.

Les énigmes se résolvent peu à peu, au gré des rencontres, de flash-back, de témoignages.
Le temps se dilate, l'espace temps est roi, et la réalité en 3D, les temporalités s'entrelacent.

Les nuits sont plus longues que les jours en cette fin d'automne. Les saisons balisent le récit et, la météorologie celle de l'état d'esprit de Konrad.
Konrad, cet enquêteur vieillissant qui , lui aussi comme son prédécesseur Erlendur, redonne la voix à ceux qui se sont tus il y a déjà bien longtemps, se faisant le médiateur entre le monde des vivants et celui des morts.

Eclipse lunaire, fonte des glaces, nous sommes si petits et si grands, des poussières d'étoiles en attente du grand voyage semble nous chuchoter Arnaldur Indridason, déchirés, écartelés entre nos parts d'ombre et de lumière, une lutte sans répit que son compatriote le poète Einar Benediktsson (1864-1940) a su si bien évoquer.

Alors encore une fois chapeau bas Monsieur Arnaldur Indridason, bravo à Eric Boury,
merci pour ces vagues d'émotions que vous savez si bien susciter.
Un roman policier qui va bien au-delà du genre,
une réflexion existentialiste teintée d'une grande humanité… et des préoccupations universelles et très actuelles.
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Ah la la la la ! Dire que j'avais emprunté ce livre pour mon troisième week-end vaccinal - car apprenez que je suis des protocoles pour un certain nombre de cas de figures, comme l'arrivée d'une rhino-pharyngite, d'une grippe, et maintenant en cas de vaccination, protocoles qui incluent une dose de ménage, la préparation de plats faits maison puis surgelés, ainsi que des lectures adaptées à la situation, allant des albums des Barbapapa à certains romans policiers. Bon là, j'ai triché, car le jour de ma vaccination, j'ai préféré feuilleté des livres d'art, en me contentant de regarder les images. J'attaque donc Ce que savait la nuit le lendemain de ma vaccination et là, je m'endors au bout d'un chapitre (précisons que les chapitres de ce roman sont très courts). Même chose le lendemain. Et le jour d'après.


Vous avez saisi le concept : pendant trois semaines, je n'ai fait que m'endormir en lisant ce roman, et je ne compte plus les nuits pendant lesquelles je me suis réveillée avec la lumière de ma lampe de chevet en pleine figure, ni celles où mon copain m'a retrouvée ronflant allègrement livre en main. N'ayant rapidement plus l'excuse du vaccin pour expliquer cette lassitude qui me prenait invariablement, j'ai pensé que c'était le livre qui posait problème, et sérieusement envisagé de le lâcher. Mais, bizarrement, alors que ce roman ne m'intéressait pas, je voulais connaître la fin, et, encore plus bizarrement, je me suis retenue de lire directement les dernières pages (ce que je faisais quand j'étais jeune avec certains Agatha Christie, et que je regrettais aussitôt). J'ai fini par me convaincre que le livre n'y était pour rien, que j'avais trop de mal à me concentrer et à prendre du recul à cause de certains événements absolument passionnants de ma vie, comme des problèmes de vase d'expansion, de purgeur, et autres machins bien connus des plombiers-chauffagistes (non, ce ne sont pas des métaphores salaces, ignares en plomberie que vous êtes !) et dont les écrivains ne parlent pas assez souvent, me semble-t-il. Je ne remercierai donc jamais assez les Babeliautes fans d'Arnaldur qui ont écrit que ce roman n'était pas terrible, voire mauvais : fini l'auto-flagellation, tout est la faute de l'auteur !


D'Arnaldur Indriðason, je n'avais lu que Les Fils de la poussière (sympathique), et Les Nuits de Reykjavik (moins bien), de la série Erlendur - et c'est sans compter l'adaptation cinématographique de la Cité des jarres. Je passe vite fait sur la traduction, vu que je me suis assez épanchée dans ma critique du roman Les Fils de la poussière. En gros, mêmes problèmes, y compris ces foutues erreurs dans l'utilisation de la concordance des temps qui me rendent complètement dingue... mais gardons la tête froide. J'avais choisi ce livre pour tenter autre chose que la série Erlendur (du nom du personnage principal de nombreux romans d'Arnaldur Indriðason) et mal m'en a pris. le personnage ici central, Konrad, un policier à la retraite déjà apparu dans la Trilogie des ombres du même auteur (trilogie que je n'ai pas lue et que je n'ai désormais aucune envie de lire un jour), ressemble étonnamment au personnage d'Erlendur, si bien que j'avais tout le temps en tête le visage d'Ingvar Eggert Sigurðsson, qui jouait Erlendur dans Jar City du réalisateur Baltasar Kormákur (vous les connaissez tous les deux si vous avez vu la série TV Trapped). Par conséquent, c'était un peu raté pour le changement de programme.


Et c'est d'un mou ! Je me souviens qu'un membre de SensCritique avait écrit un jour quelque chose comme "J'aime bien les trucs mous, mais là, c'est exagérément mou" (je précise qu'il parlait de musique). Je reprends ici cette formulation, tellement elle s'applique parfaitement à mon cas. Je peux apprécier des enquêtes lentes, qui s'appuient sur un aspect réaliste du travail policier, sur une ambiance morne, etc., etc. Encore faut-il quelque chose pour accrocher le lecteur. Ici, on a un cold case rouvert à cause de la découverte du corps d'un type disapru depuis... j'ai oublié depuis combien de temps, en fait - ça fait longtemps, mais à l'heure qu'il est, et alors que j'ai laborieusement terminé le roman ce matin, je suis incapable de dire s'il est censé s'être passé vingt, trente ou quarante ans entre la disparition du type et la réapparition du corps. Peu importe. Konrad (le faux Erlendur), pourtant à la retraite, reprend du service pour élucider la chose, tout en refusant de reprendre du service, tout en reprenant quand même du service sans reprendre du service... Bon, tout ça n'est franchement pas clair, et je suis sûre que légalement, ça ne tient pas la route (je sais pas vous, mais pour ma part, j'aurais pas envie d'aller répondre aux questions d'un policier à la retraite qui prétend m'interroger pour le compte de quelqu'un soi-disant afin de rendre service, c'est pas vraiment une démarche qui me mettrait en confiance). En plus, je sais pas, il s'y prend mal ce Konrad, il commence à poser des questions et dès que ça devient un peu intéressant il dit "Au revoir" à son interlocuteur, c'est pas très constructif. Pas étonnant que l'enquête n'avance pas ! Et alors qu'on n'avance toujours pas, ne voilà-t-y pas qu'on se met à parler de la mort mystérieuse du père de Konrad, qui n'a strictement rien à voir avec cette enquête. Ah ben ça risque encore moins d'avancer ! Je n'insisterai pas sur les passages un peu réacs qui n'arrangent pourtant pas nos affaires : les femmes ne s'intéresseraient qu'au maquillage et pas du tout au sport, les jeux vidéos seraient forcément idiots, tout comme les films d'action, etc., etc. Bref.


L'intrigue n'a certes rien d'original, mais rien de nullissime non plus. C'est juste la façon dont c'est traité qui est ennuyeuse. Il se trouve que Ce que savait la nuit a été écrit par Arnaldur Indriðason plus de vingt ans après son premier roman, qu'Arnaldur publie beaucoup et que ça sent la vieille recette éculée. Et alors que je commençais juste à me dire que finalement, bon, c'était peut-être pas si mal que ça, arrive la fin, avec une espèce de morale à la con et mal assumée. J'ai déjà dit que je regardais pas mal de séries télé scandinaves, notamment policières ; or, dans ce roman, on est très loin des choix très violents que peuvent faire des personnages de policiers dans certaines de ces séries, sans pour autant qu'il nous soit imposé un point de vue moral sur leurs actions - je pense en particulier à Bron/Broen ou à Forbrydelsen. Dans Ce que savait la nuit, c'est tout le contraire. Ce que j'ai trouvé assez déplaisant, en sus d'être tout simplement chiant.
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Un flic à la retraite cesse t' il d'être un flic lors de la retraite ?
C'est un peu la question qui vient à l'esprit du lecteur en commençant ce roman. Une fois fini, il a sa réponse....
Il est des affaires qui obsèdent les policiers bien longtemps après, surtout si l'enquête n'a jamais abouti. On appelle ça les "cas boomerang", parce qu'ils vous reviennent en pleine gueule , le jour, la nuit ...
C'est le cas de "l'affaire Sigurvin", un homme disparu depuis trente ans. Son ex-associé a été accusé de meurtre , il a toujours proclamé son innocence, sans cadavre, les policiers n'ont jamais pu prouver sa culpabilité. Mais sa vie en a été impactée, et entachée. ...Et voilà, que le cadavre de Sigurvin apparaît après trente ans, Konrad est consulté à titre officieux, c'est lui qui était en charge de l'enquête à l'époque.
Luttant contre la culpabilité d' être passé à côté de quelque chose, contre la culpabilité d'avoir désigné un coupable qui ne l'était peut- être pas. Luttant contre le fantôme de son père ( un homme peu recommandable). Luttant contre le fantôme de sa femme ,morte d'un cancer. Luttant pour ne pas perdre les souvenirs qu'il avait avec elle et pour continuer à vivre vaille que vaille...
Luttant contre ce cold-case, contre le froid islandais, contre la nuit qui petit à petit recouvre le pays...
Luttant contre la nuit qui savait tout , qui a toujours su mais qui n'a rien dit...
Un roman policier d'ambiance contre lequel je n'ai pas lutté , puisqu'il m' a happé dés ses premières pages...
Ah ! La magie des romans qui venaient du froid...

Challenge mauvais genres.
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J'ai retrouvé Arnaldur Indridason et l'Islande et ça, c'était bien. J'ai retrouvé Konrad, personnage rencontré dans la Trilogie des Ombres, et j'ai aimé reprendre un verre de vin avec ce retraité de la police. Konrad qui s'ennuie de son épouse, de son travail, qui ne sait comment occuper ses journées et pour qui l'ombre du père fourbe et criminel pèse lourd sur ses épaules. Pour qui le souvenir de l' enquête non résolue de la disparition de Sigurvin est comme un mauvais rêve dont on ne peut se débarrasser. Et voilà que le corps de Sigurvin est retrouvé dans un glacier par des touristes allemands. de façon non officielle et avec la complicité de Marta, son ancienne cheffe, il reprendra l'affaire. Comme il est retraité, il trouve comme prétexte pour enquêter, d'aider à retrouver le chauffard qui aurait mortellement happé un homme lors d'une tempête de neige et ce , à la demande de la soeur de la victime.
Voilà. Disons que ce n'est pas le meilleur opus d'Indridason à mon avis. Mais l'on sent bien l'ennui de Konrad, on comprend que la retraite n'est pas que joie et vacances. le passé est toujours là, pas très loin et la retraite servirait-elle à élucider certains mystères d'un passé familial trouble ? Je crois que l'auteur n'en a pas fini avec Konrad. Espérons toutefois que celui-ci reprendra un peu plus goût à la vie !
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Ce que j'ai ressenti :

***Tu te rappelleras le souffle de l'elfe…
Quelle joie de pouvoir me replonger dans les eaux froides de l'Islande, et retrouver l'ex-inspecteur Konrad. Je me rappelle l'immense coup de coeur pour Passage des Ombres et j'étais contente que ce nouveau tome soit dans la continuité de la Trilogie des Ombres. Ce personnage est particulièrement touchant, et grâce à cette nouvelle enquête et le cadavre sorti du glacier de Langjökull, j'ai pu retrouver de la magie de mon précédent ressenti, tout en découvrant encore des facettes intéressantes du personnage de Konrad. Les elfes ne sont plus, mais il n'en reste pas moins qu'il y a quelque chose de fascinant à se plonger dans les romans de Arnaldur Indridason.

« -Et dire qu'il y a encore des gens pour douter des effets de l'activité humaine sur le climat, avait déploré le glaciologue dans l'émission matinale. »

***Tu entendras les vibrations de la Lune.
Arnaldur Indridason m'a encore conquise avec sa plume, un mélange de poésie et de force tranquille. Il conte avec une douce mélancolie, les affres de la culpabilité, tout en déclinant les sonorités des appels silencieux des coupables et des innocents. La Lune, témoin des drames, éclaire d'une douce lumière les pires douleurs. Il y a eu un moment magique avec cette éclipse de lune, qui m'a énormément touchée…De manière posée et efficace, ce roman noir est à la fois un passionnant engrenage d'interrogatoires et une contemplation d'une beauté stupéfiante. Maintenant, je rêve de voir L'Islande au clair de Lune, c'est dire, son pouvoir de persuasion….

« La lune était décrite ainsi dans un poème : elle était la boucle de la nuit. L'antique amie des amants. »

***Tu diras…Ce que savait la nuit
La nuit, les secrets sont toujours plus lourds à porter, alors Konrad récolte les confidences, les souffrances, les aveux terribles… Même à 30 ans du drame, les mots ressortent, les souvenirs resurgissent, les ombres reviennent…Les fragments de vies se collent un à un, et doucement le puzzle de ce meurtre sordide, prend forme dans le regard hanté de cet inspecteur à la retraite…Le rouge et le noir s'épousent sur un fond blanc glacé, et c'est magnifique…

« La seule manière de vaincre la mort est de l'accepter. »

Le petit +: La couverture sublime!



Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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critiques presse (4)
LeJournaldeQuebec
09 juillet 2019
Une affaire que Konrad avait à l’époque suivie de près et qu’il tentera cette fois de résoudre... alors que la piste est particulièrement froide ! Une bonne histoire, même si l’auteur nous a habitués à mieux.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Lexpress
13 mai 2019
Dans Ce que savait la nuit, l'inspecteur à la retraite voyage au bout de l'ennui, l'horloge au ralenti, les pensées qui bourdonnent autour de l'homicide de son père et du décès de son épouse.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeDevoir
15 avril 2019
Dans son plus récent polar, le Suédois Arnaldur Indridason s’inspire des conséquences bien réelles des changements climatiques sur nos vies.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Liberation
14 février 2019
Ce que savait la nuit est de l’Indridason en barres. Un canevas riche mais travaillé, sans esbroufe : un personnage principal un peu terne (Konrad, flic à la retraite, veuf récent, grand-père gâteau) mais avec des failles (hanté par son père escroc assassiné), est amené à s’intéresser à un fait divers (un cadavre révélé par la fonte d’un glacier, l’autopsie certifie un meurtre).
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Le temps était radieux. Assise depuis un moment avec le reste du groupe pour se reposer après leur longue marche, elle avait sorti un casse-croûte de son sac à dos et admirait la vue sur le glacier. Son regard s’arrêta tout à coup sur le visage qui affleurait à la surface.
Comprenant avec un temps de retard la nature exacte de ce qu’elle avait sous les yeux, elle se leva d’un bond avec un hurlement qui troubla la quiétude des lieux.
Assis en petits groupes sur la glace, les touristes allemands sursautèrent. Ils ne voyaient pas ce qui avait pu bouleverser à ce point leur guide islandaise, cette femme d’âge mûr qui gardait son calme en toutes circonstances.
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Ces histoires avaient piqué la curiosité de Konrad qui s'était documenté sur les différentes théories concernant la vie après la mort, entre autres sur celle du monde de l'éther, tout aussi réel que notre monde terrestre pour les adeptes du spiritisme. A leurs yeux, au moment de la mort, l'âme y emportait tout le bagage qu'elle avait accumulé au cours de son passage sur terre, sa personnalité et sa mémoire, et elle accédait à un autre degré d'existence appelé corps éthéré. La seule trace subsistant dans le monde terrestre était le corps inerte du défunt, enveloppe désormais inutile de l'âme libérée. Le père d'Eyglo adhérait à cette théorie et considérait qu'il était équipé d'une sorte d'antenne permettant de percevoir les âmes présentes dans cet au-delà.
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Svanhildur aimait beaucoup cette histoire. Capitaine dans la flotte de Sa Majesté, Franklin était parti avec deux navires qui avaient été pris dans la banquise et avaient disparu corps et biens. Avant ça, trois de ses matelots étaient morts. Il avait enterré leurs corps sur une langue de terre, dans le permafrost, puis le reste de l’expédition avait continué sa route. Il y avait aujourd’hui trente ans, on avait retrouvé les sépultures de ces trois matelots. Les corps exhumés étaient pratiquement intacts. Ces tombes renfermaient de précieuses informations sur la vie des marins au XIXe siècle. Les analyses avaient confirmé la nature des problèmes que posaient les longues expéditions comme celle de Franklin. Il est notoire que certains matelots embarqués pour des voyages de deux ou trois ans revenaient parfois complètement épuisés puis mouraient sans raison précise. Le phénomène était attesté et on disposait d’un grand nombre d’exemples soigneusement consignés. Les scientifiques n’étaient pas d’accord sur les causes de cet étrange épuisement. Plusieurs théories étaient avancées, parmi lesquelles celle de l’empoisonnement au plomb. Les corps découverts dans le permafrost avaient permis de la confirmer. Leur autopsie avait révélé un saturnisme très prononcé, qui s’expliquait par la méthode de conservation des aliments découverte au XIXe et par l’utilisation de boîtes de conserve.
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Konrad se demandait parfois s'il finirait sa vie en maison de retraite et cette perspective ne l'enchantait guère. Il avait remarqué que Steinar partageait sa chambre avec un autre pensionnaire et n'imaginait pas finir ses jours ainsi. Même les prisonniers de Lida- Hraun avaient droit à des cellules individuelles.
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L'été islandais avait toujours été imprévisible, désormais on pouvait presque compter sur du beau temps plusieurs jours de suite, voire plusieurs semaines. Les hivers étaient également devenus plus doux même si la longue nuit boréale persistait. Le changement le plus visible concernait les glaciers qui reculaient à toute vitesse. Par exemple ,celui de Snaelfellsjökull n'était plus que l'ombre de lui-même.
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Vidéo de Arnaldur Indriðason
Extrait du livre audio « le Roi et l'Horloger » d'Arnaldur Indridason, traduit par Éric Boury, lu par Jérémy Bardeau. Parution numérique le 15 mars et CD le 12 avril 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/le-roi-et-lhorloger-9791035413408/
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