Dans l'ombre

Reykjavík en Island. C'est le début de la seconde guerre mondiale, les allemands ont été priés de rentrer dans leur patrie, les militaires britanniques se sont installés dans le pays, très vite suivis et remplacés par les américains.

Chez les policiers locaux, la section de la police criminelle est réduite à un seul inspecteur, Flovent. Celui-ci est confronté pour la première fois au meurtre d'un représentant de commerce, Eyvindur Ragnarsson, assassiné au domicile d'un autre représentant, Félix Lunden.

A première vue, beaucoup d'éléments accusent Félix de ce meurtre.
L'arme du crime étant un pistolet de l'armée, la police militaire met également sur le coup l'un de ses enquêteurs : Thorson.

Ce couple atypique travaillera de concert pour essayer de résoudre cette énigme, en suivant plusieurs pistes, du simple assassinat par jalousie, au meurtre pour espionnage, car Félix se livrait manifestement à des opérations pour le compte des allemands, en passant par une affaire de vengeance liée au père de Félix, ancien médecin proche des nazis.

A mon avis :
Mais que c'est laborieux !

On suit l'enquête en même temps que nos deux inspecteurs, y compris dans leurs fausses interprétations, y compris dans leurs fausses pistes, y compris dans leurs échecs... le pire étant ces interrogatoires durant lesquels le suspect reste tout simplement muet mais qui s'éternisent sans raison (enfin, il y en a surement une, mais elle m'échappe).
Si cela rend les personnages et l'action sans doute plus vraisemblables, pour le lecteur cela s'approche du supplice.

Celui-ci est accompagné sur les chemins des différentes pistes suivies par les enquêteurs, de façon égale, si bien qu'on a rapidement la certitude que plusieurs sont sans issue et qu'une seule est digne d'intérêt.
Et au travers de ce questionnement, c'est la plus évidente qui sera la bonne.

Autant dire que le suspens n'est pas haletant, même si l'action (hormis les séquences ennuyeuses dont j'ai parlé plus haut) est malgré tout de bonne qualité.

La lecture est également assez aisée et on s'habitue rapidement aux prénoms d'origine islandaise hors du commun.

S'agissant du premier opus d'une série de trois (la trilogie des ombres), bien reçus par la critique de manière générale, on pourra s'intéresser au second volet (la femme de l'ombre), juste histoire de voir si l'action et le suspens s'améliorent, ou bien s'il s'agit d'un défaut constant.


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Roman assez décevant. "Lu" en audio.
Les points positifs :
- la description de l'Islande pendant la seconde guerre mondiale, l'arrière plan historique souvent méconnu dans cette zone de très grande latitude.

Les points négatifs :
- L'intrigue qui ne semble pas "réaliste" alors que c'est ancré dans L Histoire : cette dichotomie est gênante.
- La très grande pauvreté des dialogues qui confinent à la plaisanterie : Tous les interrogatoires sont sur le même moule, avec des personnages différents qui réagissent de manière identique ; à croire qu'il n'existe qu'un seul type d'Islandais. Pire ces dialogues sont invraisemblables, énervants au bout d'un moment (dès le deuxième, quand on se dit : tiens ! j'ai déjà entendu cela !
- le tempo affligeant, lent, sans rebondissement ou presque.

Le double négatif : l'audition en est désagréable : impossible d'accrocher une seconde à ces voix nazillardes qui ponctuent chaque réponse par "disparaissez je ne répondrais pas ! " avant de répondre.

C'est une trilogie, j'ai emprunté les 3 CD, je vais enchaîner en espérant que la suite sera d'une meilleure facture.

Que de répétitions, que de répétitions ! La lecture en devient lassante.
Ajoutez à cela la difficulté des noms islandais...
Et je dois avouer que si j'ai persévéré au-delà des 50 pages fatidiques, c'est bien parce que j'étais en vacances et que j'avais épuisé mon stock de livres. J'étais en état de manque.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé, à vite oublier et passer à autre chose.
Ouf, j'ai retrouvé ma PAL !

Une enquête dans une Islande occupée par les britanniques et les américains, en 1940... Une paire d'enquêteurs confrontés au meurtre d'un petit représentant de commerce, sans doute tué par erreur... L'espionnage à la solde des nazis vient se mêler à l'enquête...
Que c'est long, pénible, maladroit ! J'ai passé un moment de lecture assommant, je ne l'ai terminé que pour connaître le fin mot de l'affaire, et voici que j'apprends qu'il va me falloir lire la suite. Non, tant pis, ce sera sans moi !
Une lecture pénible et décevante ! J'avais pourtant gardé un meilleur souvenir de cet auteur...

À un moment donné, un des personnages s'adresse ainsi aux deux enquêteurs : « Ne soyez donc pas si puérils! » Et c'est exactement ce que l'on ressent à la lecture de ce roman policier à la narration candide. L'intrigue paraissait prometteuse, se situant en Islande occupée par les forces alliées durant la Seconde guerre mondiale. Mais l'écriture sans finesse n'a pas permis d'approfondir la psychologie des protagonistes, grossièrement évoqués. Ajouté à cela, quantité de répétitions dans le récit et des policiers dévoilant toutes leurs suppositions sur l'enquête au fur et à mesure qu'ils interrogent sans fin leurs témoins. Bref, une histoire décevante sur toute la ligne. J'avais emprunté le tome 2 mais je vais m'abstenir de continuer la trilogie.

Les nombreux lecteurs fans de Indridason sont des gens heureux. Ils ne savent pas encore ce qu'est un vrai bon livre, avec de la vraie littérature, avec des personnages denses, complexes, avec autre chose que des faiblards cliffhangers tout au long d'un texte qui est bien trop chapitré...
Dire que c'est une trilogie et que j'ai trouvé dans une boîte les trois tomes, en me disant que...
Ce livre n'apporte rien. A la limite, si vous êtes un Islandais dont les parents ont connu la 2eGM, ça peut un peu plus vous parler.
Très révélateur : je coche en général les phrases ou morceaux de texte que je trouve de valeur. Dans ce livre - je ne me souviens plus quand ça a pu arriver - je n'ai rien souligné. Rien à mettre en avant.

C'est mon premier Arnaldur Indriðason.
Et je ne sais pas s'il y en aura un second.
Ce roman doit servir de support à la description de ce que les Islandais appellent "la situation" : c'est à dire la vie en Islande sous occupation Britannique puis Américaine. Mais malheureusement les descriptions sont tellement succinctes qu'elles pourraient s'appliquer à n'importe quelle époque.
Je ne suis pas sûre que ce soit réellement un roman policier, ce n'est pas non plus un roman d'espionnage quoi que le sujet soit un peu évoqué.
Le rythme est très très lent pendant les 3/4 du roman pour s'accélérer à la fin... voir être extrêmement rapide sur les 3 ou 4 derniers chapitres. D'ailleurs je me dis qu'après la lecture des 50 premières pages, il suffit de lire les 50 dernières pages pour avoir tout compris : le reste m'a semblé plutôt être du remplissage.

Mais très intelligemment, les deux premiers chapitres du volume suivant de la trilogie, placés à la fin de ce roman, sont très alléchants.

Lent, sombre, sordide, vieillot, lugubre, trop classique, bref 1ere et je pense dernière incursion dans le monde de cet auteur

Arnaldur m'a déçue...pour la première fois. C'est long ! Certes on apprend des choses sur l'histoire de l'Islande pendant la seconde guerre mondiale (existence d'un parti pro nazi, installation des anglais puis des américains qui transforment la vie de l'île) mais cela aurait pu être plus vite dit. Une trilogie en plus ! Je ne crois pas que je continuerai.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org

Le sujet était prometteur : une enquête policière en Islande lors de la seconde guerre mondiale. Certes, le roman tient sa promesse quant à la description de la vie dans cette base arrière des américains et britanniques. Mais à part cela, c'est assez creux, sans grand intérêt. Les personnages manquent de fraicheur et de consistance. Et l'intrigue fleure bon le déjà vu. Une écriture sans charme particulier (en ce qui concerne la traduction du moins). J'attendais mieux. Je ne sais pas si je retenterai la lecture de cet auteur.