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sur 1742 notes
Il faut le savoir, Père-Noël c'est un métier à risque. D'aucuns se souviennent encore de Félix, pour ne citer que lui, infortunée victime d'un lâcher de fer à repasser dans la face un radieux soir de décembre 1979 (Joyeux Noël Félixch).

Chez Indridason ça rigole encore moins : cette nuit Papa Noël est monté au ciel. Son cadavre est découvert qui plus outre en fâcheuse posture, pantalon sur les chevilles, préservatif encore sur la bête. « Mais avant de partir, il faudra bien te couvrir… » quand un chant de Noël prend d'un coup tout son sens.

Sonnez hautbois résonnez musettes, il est temps pour Erlendur de débouler aux fins d'enquête sur cet assassinat d'un goût hasardeux. Enquête à effet miroir pour monsieur le commissaire, puisque la magie de Noël, c'est bien connu, y a pas mieux pour convoquer dans l'allégresse et la bonne humeur souvenirs fâcheux, traumatismes ancestraux voire menus conflits familiaux.

Allons-y gaiement par conséquent, et en toute confiance, vérifier si notre enquêteur aura finalement la peau des ceusses qui ont eu la peau de Papa Noël. Car qu'on y croie ou pas, on ne touche pas au mythe non mais des fois.

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Pourquoi donc les enquêtes d'Erlendur, le commissaire islandais, me touchent-elles tellement, celle-ci y compris ?
Parce que cet homme est hanté par une profonde blessure depuis son enfance, depuis la disparition de son frère cadet dans une tempête de neige alors qu'ils avaient respectivement 10 et 8 ans ; parce que cet homme essaie tant bien que mal de survivre malgré une situation familiale catastrophique : divorcé d'une femme haineuse depuis des années et privé de ses enfants, il a enfin revu ceux-ci après deux décennies mais en piteux état, sa fille se drogue et a même fait une fausse-couche à 7 mois de grossesse à cause de cela.
Parce que cet homme est humain, tout simplement, mais tellement peu habitué à exprimer son mal-être.
Parce que cet homme essaie, malgré tout, de mener ses enquêtes du mieux qu'il peut.

Et cette enquête-ci touche à des difficultés bien ancrées dans la société islandaise : l'homosexualité, la maltraitance des enfants, quelle qu'elle soit (physique ou mentale, comme obliger l'enfant à accomplir les rêves de ses parents adultes), le deuil, le harcèlement des enfants plus doués et donc différents…

L'enquête se circonscrit à un hôtel de Reykjavik où en cette période de Noël, les touristes affluent. Il est donc malvenu qu'une femme de chambre découvre le cadavre du portier dans son cagibi lui servant de chambre, à la cave. D'autant plus que ce cadavre est déguisé en Père Noël, un préservatif encore pendouillant…
Ce portier est donc une énigme pour Erlendur, surtout que sur un des murs de son presque cachot, trône le poster de Shirley Temple, l'enfant-star du film « La petite Princesse ».
Curieusement, le rapport entre cette affiche et le malheureux portier se dessinera peu à peu.

Plein de psychologie, de réminiscences de douleurs enfouies et d'empathie, ce roman joue sur tous les tableaux. Ici, point de description « gore », juste quelques couches de saleté qui, si on les gratte, révèlent des horreurs pas si inhabituelles que ça.
Oui, vraiment, « La Voix », je vous conseille de l'écouter, elle vous rappellera peut-être de beaux – ou moins beaux – souvenirs d'enfance, et je ne parle pas seulement du Père Noël.
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Je qualifierai ce polar de « reposant ». Ne vous méprenez pas, je ne veux pas dire par là qu'il manque d'intérêt, loin de là.
Simplement, l'auteur a eu l'intelligence et le talent de se contenter d'un seul cadavre pour nous servir un suspens constant, habilement dosé.
Il faut dire que le cadavre en question est celui du père Noël découvert en position scabreuse dans le sous-sol d'un hôtel de luxe où il travaillait comme portier, factotum, toujours partant pour se rendre utile, même à revêtir la houppelande rouge et la barbe blanche pour le bonheur des enfants en ces veilles de fêtes ?
Qui était cet homme, solitaire, pourquoi vivait-il dans ce minuscule local sans fenêtre ?

Dans cette troisième enquête, le commissaire Erlendur va être confronté au monde cruel des enfants star et va retracer le parcours qui a transformé l'enfant à la voix d'or en ce pauvre homme mort dans une cave. En fouillant dans son passé, Erlendur va découvrir une enfance passée sous la houlette d'un père tyrannique, bien décidé à amener son fils au succès.

Nous retrouvons Erlendur dans l'ambiance d'un triste Noël, face à sa solitude et à ses démons, toujours en grande difficulté pour communiquer avec sa fille qui essaye de se sortir de la drogue.
« La voix » est plus qu'un polar, certes il y a un cadavre et bien sûr une enquête mais l'auteur y aborde plusieurs thèmes : la prostitution, l'homosexualité et les difficultés des relations parents- enfants.

Une fois de plus je ressort totalement conquise par la plume précise de l'auteur qui sait à merveille créer dans ses romans une atmosphère lourde sans pour autant se sentir obligé d'inonder ses pages d'un surplus d‘hémoglobine.
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Ce roman est particulier. C'est le troisième opus des enquêtes du commissaire Erlendur et son équipe. le ton est donné rapidement, car la victime est Gulli, de son vrai nom Gudlaudur, le portier de l'hôtel de luxe qui endosse les habits du Père Noël comme tous les ans, et qu'on retrouve le pantalon baissé, le sexe recouvert d'un préservatif.

Une enquête difficile car Gulli est un homme solitaire, sans ami, en rupture avec sa famille, donc difficile de savoir par où commencer…

Un homme attachant quand même ce commissaire, qui a une vie d'homme toute aussi triste que sa vie de père. Il s'ouvre peu à peu à sa fille qui connait très peu de choses sur lui, notamment sur la disparition de son petit frère, dans la forêt dont on n'a jamais retrouvé le corps, et dont il se sent responsable encore actuellement. Peut-on faire le deuil en l'absence du corps de la personne disparue ?

On retrouve l'alternance des récits dans le temps : l'enfance, l'adolescence, la vie de Gulli d'un côté, et la progression de l'enquête de l'autre et aussi entre la famille de la victime et celle du commissaire, (notamment la toxicomanie d'Eva Lind) et une question est soulevée : existe-t-il une addiction au succès, à la reconnaissance?

J'ai aimé ce roman noir, d'une tristesse affreuse alors que la neige tombe dehors, alors que tous les personnages sont englués dans la noirceur. La mélancolie nous accompagne tout au long des pages, alors que ce sont les préparatifs de Noël, une fête qu'on se doit d'honorer en famille, avec le traditionnel repas et qui devient de plus en plus lourde, quand ce n'est pas une corvée, pour tout un chacun.

Arnaldur Indridason n'a pas son pareil pour décrire cette mélancolie, ce temps qui passe ou ne passe pas. On sort de ce livre lessivé, le moral dans les chaussettes mais c'est une belle histoire.

J'ai moins aimé cet opus que « le femme en vert », mais j'ai envie de continuer l'aventure, car chaque enquête a un thème de fond, avec ici la musique, les collectionneurs …« La maladie de la collection n'est-elle pas une tentative pour conserver quelque chose de l'enfance ? Quelque chose qui serait lié à des souvenirs qu'on refuse de laisser s'enfuir et que l'on cultive sans cesse par le biais de cette manie ? » P 239

Note : 7,5/10
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Traduit de l'islandais par Eric Boury

« Alors il commença à chanter de cette magnifique voix limpide que son père disait céleste »
C'est de saison, mais je ne l'ai vraiment pas fait exprès.
C'est la période de Noël et, pas de bol, le père Noël se fait assassiner juste avant un spectacle pour enfant. Mais qui peut bien en vouloir à ce pauvre homme, qui fût jadis un enfant prodige à la voix exceptionnelle, et qui n'est plus aujourd'hui qu'un portier, un homme à tout faire, dans un hôtel luxueux ?
Erlendur, fidèle à lui-même, c'est-à-dire dépressif mais pugnace, mène l'enquête avec ses acolytes habituels. Nul doute qu'il résoudra l'affaire, à sa manière un peu borderline.
Un roman à suspense, donc, mais aussi un roman sur la cruauté de la vie à travers le destin de Gulli, l'enfant, le portier, le père Noël.
Un peu triste... comme la vie, parfois.
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♫ Petit Papa Noël ♪ Toi qui as descendu ton pantalon ♫ Pour te faire câliner ton joujou ♫ Tu n'as pas oublié ton p'tit caoutchouc ♫ Mais avant de jouir, ton torse s'est fait occire ♫ Planté par un couteau… ♫ Ça a fait r'tomber ton poireau ♫ Ton p'tit imper anglais… ♪ S'est mis à flotter sur ta hampe ♫

Un sacré gros coup d'mou qu'il a eu le Père Nowel ! Dans tous les sens du terme… Alors qu'il était occupé à se faire tutoyer la clarinette, il s'est fait trucider d'un coup de surin.

C'est avec le pantalon sur les chevilles, les couleurs en berne et la capote pendouillant sur son membre tout aussi raplapla qu'il fut trouvé par une des nettoyeuses de l'hôtel.

Lorsque le commissaire Erlendur Sveinsson et son équipe arrive, c'est dans cette attitude un peu grotesque qu'il découvre Gudlaugur, l'homme à tout faire d'un hôtel de luxe de Reikjavik, et qui jouait aussi au Père Nowel pour les enfants.

Un homme qui vivait seul, logeait dans un cagibi de l'hôtel et avait peu d'amis, pour ne pas dire "aucun" et apparemment pas de famille. Alors, pourquoi s'est-il fait tuer ? Et par qui ?? Par la dame qui officiait à genoux ? Monica Lewinsky serait-elle suspecte ?

L'enquête est assez lente, comme dans tous les romans de l'auteur et on s'attache ici beaucoup plus au commissaire Erlendur qu'aux autres membres de l'équipe – Elinborg et Sigurdur Oli – qui eux, ne pensent qu'aux fêtes de Noël.

[Note pour moi-même : éviter de lire des romans "période de Noël" lorsqu'on est en vacances sous le soleil, ça l'fait moins, niveau climat !]

On en apprendra plus aussi sur la disparition du petit frère du commissaire ainsi que sur sa fille Eva Lind, sur leurs difficultés relationnelles et les questions que sa fille se pose sur ce père trop taiseux.

"La femme en vert" avait des chapitres alternés, nous faisant découvrir la vie d'une famille, pareil pour "La cité des jarres" qui nous parlait de la guerre froide… Ne voyant rien venir ici, j'avais pensé que ce roman n'aurait pas cette profondeur qui m'avait plu dans les autres.

Et bien, je me trompais, il y avait de la profondeur et beaucoup de tristesse dans le personnage de Gudlaugur, dans son enfance et sa vie. Je regrette de n'avoir connu ce personnage qu'au travers de sa mort.

— Non, plus personne ne se rappelle qui était Gudlaugur, regretta Erlendur.

Claustrophobe, attention, ce roman est un huis-clos entre les murs de l'hôtel… Erlendur, n'en ayant rien à faire des fêtes de Noël, va se louer un chambre dans cet hôtel qui se veut luxueux mais dont le chauffage est défectueux et où le personnel n'est pas toujours aussi clean que ses chambres.

Roman glauque aussi de par ses sujets abordés : meurtres, prostitution, pédophilie, drogues, jalousies, et coups bas chez les têtes blondes.

Les fausses pistes sont au menu aussi, et j'ai adoré me faire mener en bateau.

Ce roman m'a aussi surpris par son coupable, habituée que j'étais à ressentir de l'empathie pour les meurtriers des romans d'Indridasson.

Et puis, événement international, il y a quelques touches d'humour qui m'ont bien fait sourire… [Voir mes citations]

Ainsi que de nombreux moments qui m'ont plus touchés.

Pas aussi merveilleux que "La femme en vert", mais ce roman possède des qualités qui font de lui un très grand roman fort sombre.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Ah ! l'Islande... Ses aurores boréales, ses fjords, des glaciers.. Mais surtout ses meurtres et la le meurtre du père Noël qui plus est....

Alors c'est de saison ça c'est sur 😉 mais c'est loin du joli conte de Noël...

Le père Noël est retrouvé mort dans le cagibi d'un hôtel, et tout naturellement Erlendur mène l'enquête ! Et c'est pas de tout repos..

Cette lecture fut génial, retrouvé les protagonistes des autres romans fut un réel plaisir, j'ai était heureuse pour Eva... Mais bon....

On plonge dans une histoire de famille bien glauque, on va de suspect en suspect...

Un roman bien construit. Bien écrit. J'ai adoré !
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Voici mon deuxième opus de cette série si connue et reconnue de l'écrivain Arnaldur Indridason et de son commissaire, le très célèbre Erlendur Sveinsson.

Ma première découverte se fît avec " La femme en vert ". Ma lecture remonte déjà à mars 2010 : Lisez plutôt mon billet ICI et j'avais apprécié beaucoup cette histoire.

Lors du dernier QDP 2016, j'ai eu la chance de croiser Arnaldur Indridason et de me faire Didicacer "La voix". La table de cet auteur était bien garnie, il faut dire que Erlendur à du succès auprès des lecteurs.

J'ai opté pour un des premiers car j'aime quand il y a des personnages récurrents avancer à leur rythme dans les différentes enquêtes et dans leur histoire personnelle.

Très vite dans ma lecture j'ai refait connaissance avec Erlendur et son équipe rapprochée : à savoir Sigurdur Oli et Elimborg.

J'avais gardé pendant tout ce temps (6 ans quand même) l'image de cet homme au lourd passé. Ce passé qui façonne Erlendur en policier tenace et efficace, à la vie quelque peu désenchantée...

Dans cette enquête au coeur de la période de Noël, Erlendur se retrouve presque seul dans cet hôtel où à lieu un étrange meurtre, celui du Père-Noël.

Enfin je veux dire celui du portier de l'Hôtel puisque celui-ci s'était déguisé pour distribuer des cadeaux aux enfants des clients de l'hôtel.

L'homme est mort dans une bien fâcheuse posture et dans un cagibi dans lequel il vivait.

Cette enquête nous mène avec toute l'équipe sur les traces d'un enfant choriste, un enfant star à la voix sublime.

Ce sera alors l'occasion de plonger dans le passé de cet homme qui fût un enfant adulé, de faire la connaissance de sa famille, du moins ce qu'il en reste.

On vit à l'intérieur de l'hôtel où la façade grand luxe recèle bien des secrets et chaque personnels et clients sont potentiellement les auteurs du crime.

Il y a aussi, le monde des collectionneurs qui spéculent sur des produits rares comme le sont les quelques disques enregistrés par Gudlaugur lors de sa gloire si éphémère...

Comme dans "La femme en vert" Indridason nous dresse grâce à cette enquête le portrait de son commissaire. Chercher dans l'histoire familiale de la victime va faire remonter chez Erlendur cette lourde culpabilité vis à vis de son frère disparu dans une tempête alors qu'il étais enfant.

En tant que père, Erlendur est aussi bousculer et essaye d'être là (enfin) pour sa fille Eva Lind qui a bien des tracas ...

J'ai donc suivi avec plaisir cette enquêtes et toujours apprécié l'écriture de l'auteur (même si parfois on a quelques répétitions dans les situations).

Je connais de plus en plus Erlendur et j'ai très envie de poursuivre encore plus avant sa connaissance.

Une histoire où le passé s'imprime indubitablement sur le présent. Très souvent pour le pire.

Il me reste encore pas mal de livres ! J'essayerais de réduire le temps entre deux lectures de cet auteur.

Quant à vous, laissez vous conter l'histoire
du destin de cette voix si belle et si fragile.
Accompagnés du commissaire Erlendur.

Bonne lecture !
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Après le très réussi "La femme en vert", j'ai voulu me replonger dans une enquête d'Erlendur entouré de son équipe fort attachante. Peut-être en ai-je attendu de trop ou pour la raison que j'ai dû l'interrompre trop souvent, il ne m'a pas fait le même effet. Un chouia en dessous. Néanmoins, la lecture a été très plaisante.

Dans un hôte de luxe à Reykjavik, un père Noël est assassiné. le directeur essoufflé, le chef cuistot pimenté, la femme de ménage morose et l'anglais farfelu et collectionneur de disques de chants de jeunes garçons sont les protagonistes avec lesquels Erlendu va devoir en démordre.
Seul dans une des chambres de l'hôtel, en cette période de Noël, l'inspecteur sera de nouveau confronté à ses démons de jeunesse et à sa fille Eva qui viennent s'immiscer malgré lui dans la recherche du coupable.

Un bon polar.
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Troisième enquête d'Erlendur Sveinsson traduite en français, La voix utilise quelque peu les mêmes ingrédients que dans les précédentes, à savoir un crime qui trouve sa source dans un passé lointain. Ici Arnaldur INDRIDASON met en scène le destin d'un homme dont l'enfance a été marquée par le vedettariat du temps de son enfance, poussé qu'il était par un véritable don vocal et un père tyrannique. Cette enquête va être menée quasi exclusivement dans un hôtel dans lequel vivait et travaillait l'homme assassiné, donnant à l'intrigue une ambiance de huis-clos du plus bel effet.

Bien entendu l'auteur continue parallèlement d'explorer la psychologie de son personnage principal, l'enquête qu'il mène ayant des réminiscences sur son passé personnel et sur sa situation familiale actuelle, en particulier dans ses relations avec sa fille toxicomane.

A l'instar de la femme en vert, le résultat est un roman noir particulièrement poignant pour sa dimension humaine et le travail de mémoire qu'il fait faire à ses personnages. Et comme l'intrigue est aussi parfaitement rythmée et structurée, La voix est une lecture hautement recommandable pour tout amateur de polar humaniste.
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