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Critique de Pois0n


Dégotté à la gare dans sa magnifique édition collector cru 2022, « La cité des jarres » n'est pas ma première rencontre avec la plume d'Arnaldur Indridason et si « L'homme du lac » ne m'avait pas convaincu, « Ce que savait la nuit » s'était avéré très chouette. Je n'ai donc même pas essayé de résister à ce fort bel objet !

Le thème central de « La cité des jarres » est la famille, aussi bien via l'enquête principale que secondaire, sans oublier la vie personnelle d'Erlendur. Si la mini enquête annexe se résout un peu facilement (comme le hasard fait bien les choses !), le reste s'avère bien plus développé. le lien entre l'enquêteur et sa fille se renforce vraiment au fil du récit, mais l'essentiel, c'est bien évidemment les découvertes progressives au sujet du meurtre. Si les investigations réservent peu de surprises, suivre Erlendur et ses collègues creuser a la recherche de la vérité (pas toujours au sens figuré) se fait de façon fluide, sans le moindre temps mort, sans que l'on ne s'ennuie une seule fois au cours des 329 pages du livre. Il s'agit d'investigations à l'ancienne, avec assez peu de technologie, plutôt des interrogatoires et des idées. Pas de fausse piste à l'horizon, la route est droite ; on est pas là pour se perdre en route, mais plutôt se laisser guider aux côtés des personnages. Certes, Erlendur n'est pas toujours sympathique, mais au moins travaille-t-il dessus au bout d'un moment. Sigurdur Oli, Elinborg et Marion Briem sont assez transparents, peut-être même plus que certains personnages liés à l'enquête, et les descriptions sont globalement simples : la narration met plus l'accent sur les faits.

Un bon polar donc, sans complications, mais parfaitement maîtrisé.
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